MONTPELLIER – Jeanne Passi est infirmière libérale. Avec son amie, Catherine Blanchini, elles se sont rendues au Corum de Montpellier le 26 avril dernier afin d’assister au spectacle Shen Yun.
Quand on lui a demandé ce qu’elle pensait du spectacle, Mme Bianchini a marqué une pause, semblant chercher ces mots, puis, a lancé posément : « Écoutez, je dirais… pour résumer, que c’était divin ! Voilà ! » Elle explique que « les scènes, les costumes et tous les personnages sont habités par la grâce. »
À cette grâce, vient s’ajouter selon elle, une synchronisation parfaite de « la danse en rapport avec la musique », du sourire des danseurs « en permanence » à leur « gestuelle ».
Les tableaux dansés sont une plongée dans les paysages et la vie quotidienne des différentes et multiples ethnies – Mongoles, Tibétains, Yi, Mandchous… « On est transporté dans un autre monde magique », s’exclame ainsi Jeanne Passi, qui, elle aussi, ne tarit pas d’éloges pour le spectacle qu’elle qualifie de « magnifique, féérique ». Le spectacle est d’ailleurs, pour elle, d’une telle « beauté » qu’elle se croirait « emportée comme au paradis ».
Les tableaux semble avoir ramené Mme Blanchini à des souvenirs enfouis, il y a très longtemps, lui communicant « une très, très profonde émotion. » « J’ai été touchée au plus profond de mon cœur et j’ai vraiment senti une énergie m’envahir, comme si je revivais une scène ! Je ne sais plus à quel moment c’était, mais alors les tambours, ça m’a pris dans les tripes, dans le cœur ! » explique-t-elle, visiblement très émue. Elle fait ainsi référence au tableau à la fois joyeux, dynamique et viril des jeunes Tibétains qui, face aux cimes enneigés, dansent et jouent d’un tambour dorsal un peu particulier…
Pour Jeanne Passi, la spiritualité est au cœur du spectacle, rappelant « des vraies valeurs de la vie » et ramenant ainsi « à des choses importantes qu’on oublie trop souvent dans le monde actuel ». Elle précise que cette spiritualité « se dégage de l’ensemble », soulignant que « ce n’est pas une leçon de morale, ça se dégage de tout ce que l’on peut ressentir, voir, entendre, et ça agit à tous les niveaux des sens ».
Catherine Bianchini rejoint le point de vue de son amie quant à la spiritualité, ajoutant que « c’est plus que de l’émotion, pour moi, c’est presqu’un état de grâce, quelque part. » Elle s’est dite particulièrement touchée par le dernier tableau intitulé « infinie compassion » : « On a la sensation que ca nous pénètre à travers notre corps. À un moment donné, sur la fin, je pourrais dire que c’est comme si tous les spectateurs ont été touchés par ce mouvement de répercussion. Voilà, je peux le dire ainsi, c’est vraiment d’une profondeur extrême ! »
Shen Yun se produira à Nantes pour ses dernières représentations françaises les 28 et 29 avril prochains. Pour en savoir plus : fr.shenyun.com. La compagnie Shen Yun Performing Arts est basée à New York et comprend cinq compagnies présentant des spectacles simultanément partout dans le monde.
Epoch Times est média partenaire de Shen Yun.
