DIJON – Chaque année, la tournée de Shen Yun Performing Arts s’enrichit de nouvelles étapes. En ce début 2025, la capitale bourguignonne s’est ajoutée à la tournée française de la célèbre compagnie de danse classique chinoise. Quatre représentations ont eu lieu au Zénith de Dijon du 3 au 5 février derniers.
François Curé, ancien directeur général d’un groupe textile, se trouvait parmi le public de la dernière représentation de Shen Yun à Dijon dans l’après-midi du mercredi 5 février avec son épouse. À travers le spectacle, la compagnie de danse classique fait renaître la longue histoire de la culture traditionnelle chinoise.
« C’est une civilisation qui a quand même plus de 5000 ans et c’est magnifique de pouvoir transmettre les légendes, transmettre aux plus jeunes surtout », remarque celui qui a pu approfondir l’histoire de cette culture pendant le spectacle tout en vivant « beaucoup d’émotion, de joie ».
« On a la chance d’avoir un orchestre en live, c’est magnifique », souligne M. Curé. « La soprano, magnifique aussi, avec une tonalité, un ton de voix, une sonorité à laquelle on n’est pas habitué. »
Un autre aspect a spécifiquement touché le retraité : un tableau qui dépeint la Chine actuelle et la pratique du Falun Gong, qu’il sait « fortement réprimée en Chine ».
« Ça m’a touché parce que c’est bien de pouvoir le mettre en scène, d’expliquer et de comprendre les difficultés que peut avoir un peuple à résister, à se faire entendre et à faire la promotion ou à porter des vraies valeurs humaines », reconnaît M. Curé, après la première partie du spectacle.
Il a trouvé cette insertion dans le spectacle très courageuse. « Ce sont des ambassadeurs partout dans le monde, là où justement ça peut faire bouger les choses si on en prend vraiment conscience, si on approfondit tous les tableaux », ajoute celui qui a eu l’occasion de se rendre en Chine. L’entreprise dont il était directeur général était spécialisée dans une production « made in France » avec près de 250 employés.
En ce qui concerne les traditions dépeintes dans le spectacle, François Curé espère que la compagnie Shen Yun Performing Arts arrivera à les transmettre aux plus jeunes.
« Hélas, en France ou dans les pays occidentaux, aujourd’hui, on abandonne toutes les traditions, on les laisse tomber, on ne les transmet pas. Il n’y a plus de transmission aux plus jeunes », se désole le retraité. « Alors on espère que cette troupe-là, justement, transmettra toutes les traditions aux plus jeunes », souhaite-t-il. « Il faut continuer. Surtout il ne faut pas abandonner », conseille-t-il aux artistes de Shen Yun Performing Arts.
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C’est après avoir reçu des billets de la part de leurs enfants que Claude Debret et son épouse ont pu découvrir la représentation de Shen Yun du 5 février à Dijon. Ce directeur de maison de retraite à la retraite a été ému aux larmes en parlant du spectacle.
La synchronisation de la prestation a particulièrement impressionné M. Debret. « On dirait que c’est un ordinateur qui fait ça, alors qu’en fait c’est millimétré, c’est orchestré, c’est dynamique. »
Il ajoute avoir été touché par cet « orchestre qui joue presque dans le noir. Et ce sont vraiment des sons qu’on n’a pas l’habitude d’entendre tout de même. » Il parle « des mélodies qui s’enchaînent » ainsi que d’ « une vraie culture qui est exprimée par le biais de la mise en scène, des chorégraphies ».
La Chine était autrefois appelée la « Terre du Divin », indique la compagnie Shen Yun Performing Arts sur son site Internet. Cet héritage transmis par les cieux, très présent dans les 5000 ans de la civilisation chinoise jusqu’à l’arrivée du communisme dans le pays, est bien visible dans le spectacle. « Pour moi, il y a plein d’analogies avec le catholicisme », remarque Claude Debret.
« On ne met pas les mêmes noms sur une même personne, mais il y a la notion de la relation au Ciel. Ce n’est pas dans le même sens que les catholiques, c’est une autre histoire, une autre croyance », explique celui pour qui la notion de bienveillance est très importante, en particulier dans le monde d’aujourd’hui. « C’est quelque chose qui donne sens à la vie. »
Quant à la mission de Shen Yun Performing Arts, qui est de faire revivre les traditions, Claude Debret la trouve belle. « Ils ont le courage d’afficher ce qui ne va pas là bas », affirme le retraité. « Il faut qu’ils continuent. Ça va essaimer des bonnes paroles un peu partout ».
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« C’est une prestation artistique d’une grande qualité », se réjouit Johanna Ardiet, directrice de crèches dans la région de Besançon. « Les artistes sont très impliqués dans leur rôle. C’est à la fois féerique et très joli à voir. »
Interviewée pendant l’entracte de la représentation de Shen Yun Performing Arts du 5 février à Dijon, Mme Ardiet a beaucoup apprécié sa découverte de la culture asiatique à travers l’art de la danse. « Cette première partie était magnifique. On a ressenti beaucoup d’émotions. »
« Les artistes étaient en interaction avec le public et la prestation sportive était de haut niveau pour de la danse classique asiatique », témoigne la directrice de crèches.
Shen Yun Performing Arts fait revivre la tradition dans ses spectacles. Pour Johanna Ardiet, « c’est important de faire vivre toute cette tradition puisqu’on ne la connaît pas forcément, ou seulement à travers des romans ou des films. Mais là, à travers la danse, c’est appréciable de la découvrir de cette façon. »
Epoch Times est partenaire de Shen Yun Performing Arts. Nous avons couvert les réactions du public depuis la création de Shen Yun en 2006.