PARIS – La deuxième représentation de la tournée 2025 de Shen Yun Performing Arts à Paris s’est faite devant une salle comble au Palais de Congrès, tout comme celle de la veille. Un début prometteur pour cette série de 16 représentations dans la capitale française.
« Je suis ravi de pouvoir assister à ce spectacle qui me rappelle le raffinement de la culture chinoise », s’est réjoui Olivier Duriez, ancien designer en ingénierie d’architecture navale. « Je suis tout à fait conquis par cette présentation. »
« Je suis ravi de voir tant de talent, aussi bien maîtrisé, aussi artistique », ajoute celui qui juge les artistes de « très haut niveau ».
M. Duriez a lui-même pratiqué un peu le taï-chi chuan ainsi que le kung-fu. La danse classique chinoise inclut des mouvements d’arts martiaux. D’ailleurs, les idéogrammes chinois pour la danse et celui pour les arts martiaux, bien que différents, se prononcent tous deux de la même manière, wu.
« Je reconnais des compétences non seulement artistiques, mais aussi athlétiques, physiques et je suis totalement subjugué par tant de talent et de raffinement », reconnaît le retraité.
La Chine était connue depuis les temps anciens sous le nom de « l’Empire Céleste ». La croyance ancienne voulait que sur cette terre, le divin coexistait avec l’humain, ce qui fait de la culture traditionnelle chinoise une culture semi-divine.
C’est ce qui est montré sur scène par Shen Yun par l’intermédiaire de la danse classique chinoise. C’est aussi ce qui vaut à la compagnie, basée à New York, de ne pas avoir le droit de se présenter dans la Chine d’aujourd’hui.
« Je ressens le fait qu’il y a une grande spiritualité aussi à travers la culture qui a été exprimée, les sentiments, les scènes qui ont été présentées », explique Olivier Duriez. « Il y a une grande spiritualité exprimée à travers tous ces talents, toutes ces présentations. »
Cela rend M. Duriez optimiste pour l’avenir de la Chine en particulier, mais aussi pour celui de notre monde. « Je crois qu’effectivement, la Chine s’orientera petit à petit vers cette spiritualité, voire la rendre concrète dans sa vie, dans ses échanges. Je crois que la Chine est vouée à une grandeur encore plus vaste et va contribuer à davantage de spiritualité dans ce monde qui en a vraiment besoin. »
Dans le spectacle de Shen Yun, il a noté « des qualités de tolérance, une recherche de justice aussi, un équilibre de vie sociale » et c’est ce qui le rend optimiste pour la suite, malgré la période communiste actuelle que traverse la Chine.
« Je pense que la Chine va apporter quelque chose de neuf, une ressource de résurgence de valeurs qui malheureusement ont tendance à se perdre. Et je pense que l’influence de ce peuple va continuer à progresser à travers le monde et c’est ce qui est souhaitable. »
La mission de Shen Yun étant de faire revivre la tradition, mettant l’accent sur la bienveillance, M. Duriez pense qu’il va y avoir des progrès dans les relations entre les personnes, « que les gens vont être sensibles comme ici au spectacle et sont très sensibles à la démarche culturelle, artistique qui est exprimée ».
La chanson du ténor, venu s’exprimer sur scène en chinois avec la technique du bel canto, sans micro et simplement accompagné d’une pianiste, a profondément touché le retraité. Le public a pu profiter d’une traduction des paroles de la chanson en français et en anglais sur le fond d’écran.
« J’ai beaucoup apprécié la prestation du ténor et je pense que son message va apporter quelque chose. Il touche les cœurs, il ouvre les consciences. Et je pense que les choses vont petit à petit cheminer dans la pensée et dans le cœur des individus qui vont écouter et qui vont être réceptifs à ce qui est produit, qui va être une source de marque de l’influence de la culture, de la pensée, de la dimension culturelle, de la Chine, du peuple chinois. »
« J’ai ressenti qu’il y a vraiment une recherche spirituelle à travers son chant. Il y a une influence de la divinité qui est dans la pensée, dans le cœur de la personne », admet Olivier Duriez.
Un tableau, à la fin du spectacle de Shen Yun, montre le retour du Créateur sur Terre, une scène pleine d’espoir tout comme l’est M. Duriez.
« J’ai le sentiment que cela se rapproche de la culture chrétienne quelque part. Moi-même étant chrétien, j’ai été très sensible à ce chant et je pense que, effectivement, le Grand Créateur reviendra et réunira toutes les personnes qui sont sensibles au message et qui ont cette recherche de spiritualité, de fraternité entre les individus et les peuples », conclut Olivier Duriez.

« J’attendais ce spectacle avec impatience », a expliqué de son côté Léo Zerbib. « Écoutez, c’est merveilleux, merveilleux. »
Cet ancien ingénieur en informatique a, entre autres, créé et dirigé le service informatique de la Bourse de Paris. Il a également été conseiller municipal de la commune de La Frette-sur-Seine (Val-d’Oise), période pendant laquelle il a présenté des spectacles musicaux avec la maire adjointe pour sa municipalité.
M. Zerbib a été impressionné par les danseurs de Shen Yun ainsi que par le fond d’écran animé dans lequel ces derniers se fondaient selon les besoins de l’histoire racontée.
« On avait l’impression que les danseuses volaient, les danseurs aussi. Puis surtout, il y a une chose qui a été très agréable : c’est (…) l’écran derrière, on avait vraiment l’impression que l’écran et la scène étaient en osmose », a remarqué l’ancien ingénieur en informatique à propos des projections numériques innovantes.
« Les danseurs sont merveilleux, vraiment. Les danseuses, on dirait des petites souris avec leurs petits pas. Vraiment très beau, très beau », commente Léo Zerbib, qui a aussi aimé les costumes. « Tout était bien. »
Au-delà de toutes ces caractéristiques du spectacle, un autre aspect a particulièrement retenu l’attention de M. Zerbib.
« Il y a une chose qui m’a frappé : ce côté un peu philosophique que vous aviez mis en interprétant les paroles et cette relation entre l’homme terrestre et le ciel, c’est quelque chose de très bien fait et très beau. »
Il explique : « c’est important que vous évoquiez ce genre de chose, parce que les hommes oublient un peu la spiritualité. Ils sont terrestres. Mais vous amenez justement le côté spirituel, (…) la liaison avec le ciel. »
Le retraité a ressenti la bienveillance qui se dégage du spectacle de Shen Yun. « On a l’impression qu’on baigne dans un climat de sérénité, de bonheur. C’est la bienveillance. »
« La vision du monde actuel est une vision plutôt pessimiste. Et là, vous apportez un élément optimiste qui dit que ‘si on s’échappe de ce côté terrestre et qu’on se rapproche du ciel, on peut arriver à avoir une vie plus agréable, plus douce' », apprécie M. Zerbib.
« Et surtout, à un moment, j’ai retenu une phrase : ‘L’âme est en communauté avec le ciel, la spiritualité' », conclut Léo Zerbib.
Epoch Times est partenaire média de la compagnie Shen Yun Performing Arts. Nous avons couvert les réactions du public depuis la création de Shen Yun en 2006.