LYON – Ce mardi 22 avril marquait le coup d’envoi de la tournée de Shen Yun Performing Arts à l’Amphithéâtre de Lyon. Cette première représentation de la première compagnie de danse classique chinoise au monde s’est déroulée à guichets fermés, tout comme s’annoncent les six autres à venir.
« C’est extraordinaire », affirme Michel Commun, ancien général, à propos de Shen Yun. « On était très, très heureux. »
« On l’attendait avec beaucoup d’impatience puisque cela fait à peu près trois années que l’on veut assister à ce spectacle. Mais vous savez qu’il est tellement demandé, on a dû s’inscrire dès octobre pour aujourd’hui », raconte celui qui a été officier de la Gendarmerie nationale, où il a servi pendant 38 ans, avant de démarrer une nouvelle vie en tant que président d’une société de conseil d’entreprise.
Pour M. Commun, les artistes atteignent tout simplement la perfection dans leur art.
« Je ne sais pas ce qu’il y a au-dessus. C’est vraiment parfait », juge-t-il. « Je vais de temps en temps voir des spectacles. Je dirais, là, c’est dix sur dix. C’est parfait. »
Michel Commun a aussi beaucoup apprécié le fond d’écran, « cette animation qui, quand même, apporte encore un plus ».
« Mais ce qu’on admire vraiment, c’est cet ensemble, cette unité. Bref, chaque tableau est ravissant », remarque-t-il.
La devise de Shen Yun, basée à New York, est de présenter « la Chine d’avant le communisme » et ses 5000 ans d’histoire, une civilisation presque perdue.
La Chine était autrefois appelée la « Terre du Divin », ce qui explique que le lien avec le divin était à la base de la culture authentique chinoise. Ce lien avec le divin est très présent dans le spectacle de Shen Yun.
« On le sent dans tous les tableaux. Il y a des messages. C’est très court, très direct. Et cela parle », explique l’ancien général. « On comprend très bien le message que l’on veut faire passer et ce sont de belles valeurs. »
Il a été touché par « la mise en valeur, justement, des belles valeurs, des bons sentiments et puis la justice ».
« Tout cela est très moral », ajoute-t-il à propos de ces valeurs propagées par Shen Yun, « ces valeurs millénaires qu’on recherche ».
« Et puis, comme le disaient les présentateurs, la force vient de l’intérieur. »
« C’est un très beau spectacle. Je vous répète qu’on le désirait fort depuis trois années, donc on l’apprécie encore plus », conclut Michel Commun. Selon lui, un spectacle tel que Shen Yun, « on s’en rappellera, ça marquera. »

De son côté, Jean-Philippe Guerra, directeur d’une entreprise de travaux public, a beaucoup apprécié que Shen Yun « nous explique un peu toute l’histoire de Chine ».
Il a assisté lui aussi à la première représentation lyonnaise de la tournée 2025 de la compagnie de danse classique chinoise, accompagné de Sandra Mollard, dispatcheuse dans la même entreprise.
« Cela met en avant toutes les traditions comme celles que nous avons en France. Et je pense que c’est important de cultiver ces cultures parce qu’elles ont tendance à s’oublier et il faut les faire vivre », affirme-t-il. « C’est bien de les partager aussi, parce que ça fait connaître un peu mieux la Chine. »
M. Guerra a été particulièrement touché par le solo d‘erhu, cet instrument de musique traditionnel à deux cordes, à tel point que cela lui a hérissé les poils sur les bras. « J’ai trouvé cet instrument relativement extraordinaire. Je ne m’y attendais pas du tout et cela m’a ému. »
« J’ai beaucoup apprécié », ajoute Mme Mollard au sujet de l’erhu.
Pendant le spectacle, elle a vécu de la surprise, de l’émotion et a été émue par « la beauté des choses, les gestes ».
Shen Yun est basée à New York pour avoir une véritable liberté artistique. Elle dispose de huit compagnies qui se produisent simultanément dans le monde entier. Toutefois, il est impossible d’assister à un tel spectacle en Chine, le Parti communiste chinois interdisant Shen Yun de s’y produire.
« Je ne connais pas bien l’histoire chinoise, mais je pense qu’il y a une certaine censure », remarque Jean-Philippe Guerra. « C’est bien de le montrer. »
« J’ai été étonné d’apprendre que la plus grande école de danse chinoise se trouve aux États-Unis, à New York », explique-t-il. « C’est bien que des artistes chinois puissent s’exprimer un petit peu partout. »
M. Guerra trouve que l’image de la Chine d’avant le communisme, présentée par Shen Yun, est « une belle image ».
« On a toujours une image de la Chine un peu dure et je trouve que dans le geste des danseurs, il y a quand même une certaine fluidité. C’est très apaisant, c’est très calme et cela transmet beaucoup d’émotion. »

Ancien directeur de la Banque postale, Gilles Bénard a été apaisé par le spectacle de Shen Yun auquel il a assisté dans la soirée du 22 avril en compagnie de Myriam Gentelet, institutrice retraitée.
« La musique est très douce, c’est très calme, c’est très reposant avec toutes ces couleurs », note M. Bénard. « Puis également, ce simultané avec la 3D, c’est formidable. Les personnages qui rentrent et qui sortent de scène, c’est très spécial, c’est très bien », ajoute-t-il, se référant au fond d’écran. Ce dernier utilise une technique brevetée par Shen Yun permettant aux danseurs de disparaître dans le décor et de réapparaître sur scène un peu plus tard.
Mme Gentelet, de son côté, a vécu « presque deux heures de bonheur » pendant la représentation à l’Amphithéâtre. « J’aime d’ailleurs beaucoup la danse – et je trouve que c’est d’une élégance ! »
Elle a aimé autant les costumes que la danse classique chinoise. « J’ai découvert que dans la danse classique chinoise, ils ne font pas les pointes, mais c’est magnifique, vraiment magnifique. »
L’ancienne institutrice a ressenti « beaucoup de paix intérieure » pendant le spectacle. « On en a tellement besoin aujourd’hui et on est transporté dans un autre monde. »
« C’est très poétique », ajoute-t-elle. « Elles sont toutes magnifiques. Les garçons comme les filles sont très beaux, très élégants. J’ai beaucoup apprécié tous les costumes parce que c’est extraordinaire. »
Shen Yun signifie « la beauté des êtres divins qui dansent ». Les artistes partagent un message spirituel qui a beaucoup touché M. Bénard et Mme Gentelet. « Ce sont des êtres vraiment divins qui partent dans le ciel. Ils nous montrent souvent le ciel, également la mer. Donc, on a été bien touchés par ce message. »
« Je suis très sensible à ce genre de message aussi, d’éthique dans la vie », reconnaît de son côté Myriam Gentelet, pour qui le spectacle de Shen Yun n’a apporté « vraiment que du bonheur ».
Epoch Times est partenaire média de la compagnie Shen Yun Performing Arts. Nous avons couvert les réactions du public depuis la création de Shen Yun en 2006.