ROUBAIX – Le spectacle Shen Yun, actuellement à Roubaix, présente une culture « inspirée du divin » à travers les arts de la scène dont la danse classique chinoise. Ce système de danse, très complet et datant des premières époques de l’Empire du Milieu, propose une performance tout à fait particulière.
« C’est assez surprenant au premier abord et c’est quand même très intéressant d’avoir un petit florilège de l’art chinois, en tout cas de que ces artistes ont le plaisir et la gentillesse de nous montrer », remarque Nicolas Ziélinski, contreténor de renom qui donne sa voix dans de nombreuses œuvres d’opéras comme Die Fledermaus (Prince Orlofsky) de J. Strauss, The Fairy Queen de H. Purcell ou encore des récitals de Mozart ou de Rossini.
« C’est assez inspirant de voir aussi une musique empreinte de tout un côté oriental qui est très appréciable, c’est frais. Après, c’est aussi intéressant d’avoir des chants lyriques d’une autre culture », continue Nicolas Ziélinski.
Oliver Lord, chanteur, compositeur et auteur de l’album Twenty Deux, était aussi présent ce 1er mars au Colisée. La musique de Shen Yun pourrait-elle l’inspirer ? « Très probablement », acquiesce-t-il, ajoutant : « Je pense que derrière les chants, les danses, il y a un message énorme. Il y a aussi un message très intéressant. Les musiques de l’orchestre philarmonique, qui est sous la scène, sont magnifiques, vraiment magnifiques ».
Le jeune artiste a trouvé le spectacle « époustouflant » et affirme sa surprise : « C’est vraiment incroyable, c’est assez magique, je ne suis pas du tout familier de l’univers chinois, de toute cette culture, mais c’est très touchant en fait de voir un spectacle tel que celui-là ! »
La musique proposée par l’orchestre de Shen Yun combine à la fois des instruments traditionnels chinois tels que l’erhu, violon à deux cordes, ou le pipa, et des instruments occidentaux tels que flûtes, hautbois et violons. Le mariage des instruments est dosé avec précision, les puissants cordes et vents s’accordent et soutiennent les mélodies d’inspiration traditionnelle chinoise.
Alfred Bironien, ténor, interprète le rôle de Gonzalve dans L’Heure Espagnole de Ravel au Phénix de Valenciennes et participe à des concerts et oratorios. Évoquant l’orchestre, il a apprécié « le mélange des instruments occidentaux aux couleurs orientales », un « mariage très intéressant » selon lui. « J’ai vraiment aimé la couleur et l’image qui se dégagent du spectacle », continue-t-il. Il a particulièrement apprécié « les expressions des danseurs, très inspirantes ».
Les costumes ont aussi attiré l’attention du ténor, qui a noté une « explosion de couleur à travers des mouvements très synchronisés, très grands, augmentés par des costumes éblouissants ».
« On retrouve un langage qu’on connaît, qui est le langage du ballet. Mais ces danses chinoises, qu’on ne connaît pas vraiment, c’est justement une grande ouverture et une grande nouveauté pour nous », souligne-t-il. « Je veux bien prendre des cours avec grand plaisir », conclut-il.
Shen Yun est à au Colisée de Roubaix pour une seconde représentation ce mercredi 2 mars. Après une halte à Birmingham au Royaume-Uni les 5 et 6 mars, Shen Yun reviendra en France, dans le Sud cette fois, à Aix-en-Provence, les 9 et 10 mars prochains. La tournée européenne sera aussi clôturée en France, avec le Palais des Congrès de Paris, les 15 et 16 avril 2016.
Propos recueillis par David Vives.
Shen Yun Performings Arts, basé à New York, a quatre compagnies itinérantes qui se produisent simultanément autour du monde.
Epoch Times considère Shen Yun Performing Arts comme l’événement culturel le plus important de notre temps. Epoch Times couvre les réactions du public depuis la création de Shen Yun en 2006.
Pour en savoir plus : www.shenyunperformingarts.org
