PARIS – France Richard est une passionnée de danse. Elle y aura consacré sa vie. D’abord danseuse à l’Opéra de Paris, elle côtoiera de grands noms, tels que Lycette Darsonval, sa belle-sœur, première danseuse de l’Opéra de Paris à porter le titre de « danseuse étoile », égérie du chorégraphe Serge Lifar devenue ensuite dirigeante du Ballet de l’Opéra de Paris et professeure de danse.
France Richard suivra aussi un parcours similaire, enseignant la danse après avoir elle-même usé ses chaussons de danse sur les plus belles scènes de l’Opéra.
La danse, ils l’ont dans le sang, et France Richard transmettra sa passion à ses deux fils, devenus tous deux danseurs et dirigeants d’écoles de danse, l’un des deux ayant même enseigné à New-York. « Dans la famille, on a quand même fait une véritable dynastie de danseurs », prend-elle ainsi plaisir à expliquer.
Il y a cinq ans, une amie lui propose de venir découvrir un spectacle de danse classique chinoise. « J’ai dit oui, tout m’intéresse dans la danse », souligne-t-elle ainsi. « J’ai été tout à fait conquise par le travail remarquable fait par cette compagnie, et je suis venue l’année d’après et encore l’année… ». Si ce n’est qu’une fois pour raisons de santé, France Richard n’aura donc plus quitté Shen Yun, la célèbre compagnie newyorkaise, qui depuis onze ans, fait revivre chaque année, la très riche culture traditionnelle chinoise de 5000 ans d’histoire.
« Je suis très sensible à la perfection… parce que je trouve que cela ne va plus dans la danse malheureusement, surtout dans la danse moderne, c’est très relâché… Alors, quand je vois un ballet ou une compagnie qui fait un travail méticuleux, un travail vraiment de professionnels, parfait, ça me régale ! », s’exclame-t-elle, les yeux pétillants.
Une révélation
Elle ne manque donc plus aucune séance de Shen Yun, prenant « plaisir à voir cette soirée, parce que tout est parfait, tous les danseurs sont merveilleux, les filles sont extraordinaires, les costumes sont superbes, il n’y a pas un détail qui cloche. »
Cette professionnelle de la danse classique aime ainsi à rappeler qu’étant une ancienne danseuse de l’Opéra de Paris, elle a « toujours été habituée à voir la perfection autour » d’elle, qualifiant sa découverte du spectacle Shen Yun comme « une révélation ». « Quand j’ai vu ce ballet pour la première fois, je me suis dit Oh! je veux le revoir, parce que c’est magnifique, c’est superbe ! Je ne me lasse pas de le voir et je le reverrai l’année prochaine ! »
« Quand j’ai vu ce ballet pour la première fois, je me suis dit : « Oh! je veux le revoir, parce que c’est magnifique, c’est superbe ! Je ne me lasse pas de le voir et je le reverrai l’année prochaine ! »
En effet, les danseuses et danseurs de Shen Yun pratiquent la danse classique chinoise, un art plusieurs fois millénaire, qui a d’ailleurs ensuite inspiré les arts du cirque, du théâtre de rue ou encore certains arts martiaux. Sur le site ShenYun.com, il est expliqué que « la danse classique chinoise est composée de trois parties principales : le maintien, la forme et les compétences techniques. La danse classique chinoise exige une formation complète dans les fondamentaux. Mouvements et postures ainsi que techniques de sauts et de cascades requièrent également un entraînement systématique. Ce qui fait que, tout comme le ballet, la danse classique chinoise est l’un des systèmes de danses les plus complets au monde. »
À la perfection, France Richard associe l’harmonie présente chez les danseurs, qui, à chaque tableau dansé, présentent un aspect de la culture traditionnelle chinoise – légendes ou grands classiques de la littérature chinoise, danse et costume spécifique à une des nombreuses ethnies qui peuplèrent la Terre du milieu, ou encore un fait réel de la Chine contemporaine. « Qu’est-ce que c’est agréable de voir une compagnie où tout est parfait ! C’est totalement différent mais là, c’est la perfection ! C’est ce qui m’enchante et puis j’adore aussi les costumes, les idées ! C’est tout un ensemble. » Comme beaucoup d’Occidentaux, France Richard était une néophyte quant à la culture traditionnelle chinoise. Depuis la découverte de Shen Yun, elle a donc pu aussi s’initier à cette culture ancestrale.
En effet, la danse classique chinoise est un mode de transmission des émotions et des sentiments des danseurs, lesquels peuvent donc raconter des histoires sans avoir recours à la parole. Pour expliciter chaque tableau dansé, les deux présentateurs de Shen Yun recourent à trois langues, le français, l’anglais et le chinois, ponctués d’une touche d’humour qui ne laisse pas Mme Richard indifférente : « Quand j’entends la jeune dame qui fait la présentation, nous raconter que ça vient de telle histoire, de telles genres de choses, je suis ravie, parce que pour moi, c’est tout à fait nouveau ! »
Cette culture, France Richard est non seulement ravie de la découvrir, mais aussi ravie de la voir pérennisée et immortalisée à travers l’œuvre de la compagnie Shen Yun, car pour elle, « un pays qui se détache de sa culture est un pays qui meurt ». Nu doute pour elle que la compagnie a « une vocation de performance chorégraphique. Mais en plus Shen Yun transmet aux gens une culture que nous ne connaissons pas. Et ça c’est intéressant. Très intéressant ! »
Propos recueillis par NTDTV.
Shen Yun Performing Arts se produit au Palais des Congrès de Paris ce 22 avril. Suivront Montpellier (25-26 avril) et Nantes (28-29 avril).
Pour en savoir plus : fr.shenyun.com. La compagnie Shen Yun Performing Arts est basée à New York et comprend cinq compagnies présentant des spectacles simultanément partout dans le monde.
Epoch Times est média partenaire de Shen Yun.