AIX-EN-PROVENCE — La cité d’Aquae Sextiae, nom donné à Aix-en-Provence par les Romains en 122 av. J.-C. du fait de sources thermales, est depuis vendredi 24 février, l’hôte de Shen Yun.
Après Lyon, Tours, Paris et Nantes, la célèbre compagnie de danse et de musique classique chinoise pose ses chaussons de danse dans l’ancienne capitale de la Provence.
« C’est poignant… c’est très vivifiant »
Bernard Sabatier, ancien ingénieur télécom à Fréjus était présent avec son épouse Eliane, cadre supérieur de santé.
« Extraordinaire ! Fabuleux ! On entre dans un univers totalement féérique, s’est enthousiasmée Mme Sabatier. C’était un inconnu pour moi parce que je ne connais pas la culture chinoise et à travers ce spectacle, je peux voyager puis me rendre compte de ce que pouvait être cette culture avant et ce qu’il s’est passé par la suite. »
« Les images et les danses sont merveilleuses », a déclaré M. Sabatier. « C’est très romantique, c’est très graphique et cela permet de découvrir un pan de l’histoire de la Chine ».
Tous deux ont expérimenté une forte émotion, Bernard Sabatier explique : « C’est poignant, puis c’est très vivifiant ! Les histoires sont relativement simples mais très touchantes. »
« Ce qui m’a particulièrement époustouflé, c’est le côté aérien, féérique et la beauté des costumes… La beauté, c’est au millimètre près ! C’est époustouflant ! Cela donne les larmes aux yeux. Ah ! J’étais ému à pleurer dès le début. Cela vous saisit. C’est un spectacle qui vous saisit ! »
Pour Mme Sabatier, « on est dans un univers céleste, on est totalement hors sol… C’est une épopée, c’est la transmission de la fraternité, de l’humanité, cela regroupe tout cela. C’est magnifique ! »
Elvyna Desjardins et Pierre Klein évoluent tous deux au sein de l’armée française. Elle, fonctionnaire civile, gère des contrats passés pour l’armée et lui est militaire, ingénieur dans le bâtiment. Fraîchement arrivés sur Toulon, M. Klein en a profité pour offrir Shen Yun à sa dulcinée pour la Saint-Valentin.
« Les tableaux sont magnifiques ! La danse est très acrobatique au niveau des hommes. C’est plus un combat au niveau de certains tableaux… Les tableaux, les costumes, ce n’est que du plaisir ! » a estimé Mme Desjardins, évoquant les tableaux dansés présentant des pans de l’histoire de la Chine, notamment pendant la période des Trois Royaumes qui voyait s’affronter les seigneurs de la guerre.
Si M. Klein a particulièrement apprécié le tableau des danseurs tibétains, « car il est très dynamique, il est très joyeux ! » il estime que « tous les tableaux sont magnifiques, on n’a pas de préféré, en fait. »
« Le beau, le vrai, le juste, voilà les belles valeurs »
Jean-Philippe Leffré est guitariste professionnel, mais il compte plusieurs cordes à son arc car il est aussi concertiste, professeur de guitare et investisseur. Il est venu faire l’expérience de Shen Yun avec sa fille, métisse franco-chinoise.
Ce professeur a été sensible à l’orchestre de Shen Yun : « Les instruments traditionnels chinois et occidentaux vont très bien ensemble. Cela allait très, très bien avec les tableaux présentés de danse. Je ne sais pas qui a fait la musique, mais la partition musicale était parfaite ! Vraiment très bien, très bien dirigée, très bien interprétée ! Le son n’était pas trop fort, c’était très, très bien ! On oubliait qu’il y avait des musiciens et on était enveloppé dans dans cette espèce de magie là… C’est très, très beau ! »
Aussi, le musicien estime-t-il que la connexion au divin est bien présente : « La musique classique transporte l’âme et nous connecte avec le divin, donc cela nous élève spirituellement. La musique et les arts en général, les arts classiques comme la danse, la musique classique. Oui, il y a toujours une connexion avec le divin ! »
« Quand on est en présence de beaux spectacles comme celui-là, classique de danse… où tout est représenté, le travail, la technique, mais aussi l’art, c’est fait pour élever l’esprit et donc pour se sentir mieux, donc on ressent tout, toujours ! On est ému, oui, mais on a des émotions supérieures, voilà, ce ne sont pas des émotions inférieures comme la musique de masse par exemple. Ici, on est dans des émotions supérieures, toujours, et c’est ce que je recherche et c’est ce que j’aime. Les belles choses, le beau, le vrai, le juste, voilà les belles valeurs ! »
« Ce sont des gens qui sont forcément de bonnes personnes »
« Dans la Chine ancienne, les artistes croyaient que l’art devait rendre hommage au divin et encourager la bonté. Ils pratiquaient souvent la méditation, élevaient leur moralité, et exerçaient leur art avec un esprit humble et pur. Ils cultivaient la vertu, explique le programme de Shen Yun.
« Les artistes de Shen Yun poursuivent aujourd’hui cette noble tradition en observant des aspirations spirituelles communes. Tirant leur inspiration de la pratique du Falun Dafa, ils méditent, étudient ensemble et prennent soin de vivre en suivant des principes de vérité, de bonté et de patience. »
En tant qu’artiste, M. Leffré présente un œil à la fois professionnel et spirituel sur le travail des artistes de Shen Yun : « Il y a tout un travail, comme on dit, de patience, un travail de longue haleine, d’effort et de connexion avec son soi intérieur, d’être en paix avec soi-même, patient… Et, forcément, cela apporte. Je pense aux musiciens et aux danseurs, à toute l’équipe, à toute la troupe. Je pense que cela leur apporte beaucoup individuellement aussi et ils doivent… Ce sont des gens qui sont forcément de bonnes personnes, je pense. »
M. Leffré estime qu’ « il faudrait que beaucoup de gens puissent le voir et apprécier la beauté des choses. Cela remettrait un peu de joie, de paix intérieure dans le cœur des gens ! »
Reportage par NTDTV et Sarita Modmesaïb.
Epoch Times est un partenaire privilégié de Shen Yun Performing Arts. Nous avons couvert les réactions du public depuis la création de Shen Yun en 2006.