Rose pour les garçons et bleu pour les filles ? Découvrez l’histoire de cette tradition
De nos jours on ne se pose même plus la question, le bleu est pour les garçons et le rose pour les filles, mais on ignore l’histoire qui se cache derrière ce choix évident. Au Moyen Âge les enfants étaient traditionnellement vêtus de blanc, qui symbolisait la pureté de l’enfant jusqu’à l’âge de 6 ans.
Le rose, appelé rouge pâle, était destiné aux garçons, et symbolisait la virilité et le pouvoir.
Le bleu, quant à lui, était fabriqué grâce au précieux lapis-lazuli, qui valait son poids en or. Il a donc été utilisé pour représenter les symboles divins les plus sacrés, notamment la Vierge Marie qui était toujours représentée vêtue de bleu.
Les choses changent à partir du 13e siècle, quand le roi Saint Louis choisit la fleur de lys sur fond bleu azur comme emblème de la royauté. Petit à petit, le bleu se décline sur les armoiries seigneuriales et devient populaire chez l’aristocratie, d’où il se répand ensuite à travers toute la société et devient une couleur propre au pouvoir politique et militaire, et donc propre aux hommes.
À partir de 1930, celui-ci est adopté par les familles aisées pour l’habillage des garçons
Le rose reste cependant très populaire chez les hommes jusqu’au 18e siècle. C’est grâce à la marquise de Pompadour que le rose devient une couleur liée à la féminité. On dit que le roi Louis XV croisa sa future favorite dans la forêt de Sénart vêtue de rose et succomba à ses charmes.
Sous l’impulsion de Madame de Pompadour, la Manufacture royale de Sèvres créé le rose lilas, qui deviendra le rose Pompadour grâce au roi en l’honneur de sa bien-aimée. À partir de là, le rose conquiert entièrement le cœur des femmes, et restera lié à la féminité jusqu’à nos jours.
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