LYON — Pour sa toute première représentation de l’année en France, la compagnie Shen Yun Performing Arts jouait à guichet fermé à l’Amphithéâtre 3000 de Lyon.
À Lyon, ce samedi hivernal de février s’est empli des sonorités et couleurs chaleureuses de Shen Yun. La célèbre compagnie de danse et de musique classique chinoise, basée à New York, poursuit sa mission : faire revivre la très riche culture traditionnelle chinoise de 5000 ans d’histoire.
Parmi les très nombreux spectateurs venus profiter du spectacle à Lyon, se trouvait Jacques-Olivier Jadfard. À seulement 26 ans, ce jeune professeur de théâtre donne des cours de théâtre, de yoga et étudie le chant d’opéra.
Shen Yun « est fabuleux ! J’ai vraiment aimé l’énergie ! On sent beaucoup la culture de la Chine et cela m’a vraiment plu parce que ce n’est pas quelque chose que l’on voit tous les jours ».
Ce professeur de théâtre explique avoir ressenti « une énergie dans les mouvements, à la fois de la douceur comme ils l’ont expliqué, mais aussi de la force… des acrobaties à couper le souffle ! »
« J’ai aimé la diversité parce que, par exemple, la danse des femmes, on sentait vraiment une délicatesse avec les manches. C’était très, très raffiné… Puis on sentait l’énergie des hommes guerriers ! Et donc j’ai vraiment aimé », s’est exclamé le jeune homme, la voix emplie d’émotions.
Cette énergie, l’étudiant en chant d’opéra l’a aussi ressentie lors des prestations des chanteurs de Shen Yun, qui pratiquent la technique vocale originelle du bel canto.
« J’ai trouvé qu’il y avait une bonne énergie dans le chant. C’est vrai que c’est différent de ce que je fais, parce que moi, j’étudie la technique classique européenne ou italienne… mais j’ai beaucoup aimé ! Le chanteur avait de bons aigus et il avait un trémolo qui est particulier et qui fait très chinois. J’ai beaucoup aimé… J’ai beaucoup aimé, vraiment, ce message… cette connexion entre le Ciel et la Terre. J’ai beaucoup aimé et cela me parle tout à fait. »
« Une beauté… qui nous manque aujourd’hui »
Outre cette énergie, omniprésente dans le spectacle, Jacques-Olivier Jadfard s’est dit touché par la présence d’ « une harmonie entre la civilisation et la nature », lui laissant dire que Shen Yun « peut apporter une ouverture d’esprit… parce qu’effectivement, il y a même une beauté qui nous manque aujourd’hui… »
Il explique qu’ « aujourd’hui, on est beaucoup connectés aux smartphones, aux écrans, mais pas beaucoup au monde qui nous entoure. Donc j’ai vraiment trouvé qu’il y avait une beauté, une harmonie entre la civilisation et la nature que j’aime beaucoup. Puis il y a aussi une espèce de pureté qui manque. »
De même que les chants, certains tableaux dansés décrivent des scènes de vie de la Chine contemporaine, dénonçant particulièrement l’actuelle persécution par le Parti communiste chinois des pratiquants de Falun Dafa, une méthode bouddhique de méditation basée sur les principes de Vérité, de Bienveillance et de Patience. Jacques-Olivier Jadfard y a aussi été sensible.
« J’ai aimé le fait qu’il y ait un combat contre le communisme en Chine… c’est assez présent. Et moi, je trouve que, effectivement, il y a eu une oppression de la culture qui est unique au monde. Jamais il n’y a eu une telle violence. Donc vraiment, j’ai accroché, sur le message, le fond, la forme ! » conclut-il.
Reportage par NTDTV et Sarita Modmesaïb.
Epoch Times est un partenaire privilégié de Shen Yun Performing Arts. Nous avons couvert les réactions du public depuis la création de Shen Yun en 2006.