DIJON – En ce mardi 4 février 2025, Shen Yun Performing Arts a donné deux représentations au Zénith de la capitale bourguignonne, à guichets fermés. Deux chevaliers de la Légion d’honneur ont assisté à la performance de l’après-midi.
Pierre-Henri Daure est l’ancien directeur des établissements de la Fédération dijonnaise des œuvres de soutien à domicile. En 2013, il a également reçu les insignes de la Légion d’honneur pour sa formidable implication au profit des personnes âgées. Il était « très content d’assister à ce spectacle ».
« On s’approche de la perfection », assure celui qui a vécu toutes sortes d’émotions pendant la représentation, « à travers la musique, mais aussi à travers la danse, parce qu’on exprime aussi des choses avec son corps et avec la coordination qu’il peut y avoir entre les danseurs ».
M. Daure a été particulièrement touché par tout le travail qu’il a senti derrière le spectacle et par la coordination entre les artistes, que ce soit les danseurs ou les chanteurs. « C’est vraiment un spectacle de grande qualité. »
En tant qu’ancien membre de groupes folkloriques bretons et bourguignons, Pierre-Henri Daure apprécie le fait que les artistes de Shen Yun puissent partager la musique et la danse de leur pays, « de le transmettre, de montrer un peu ces richesses qu’il peut y avoir dans les différentes cultures ».
En tant que première compagnie de danse et de musique classiques chinoises, Shen Yun Performing Arts est basée à New-York et ne peut se produire en Chine parce que le Parti communiste chinois (PCC) ne l’y autorise pas. Mais le retraité espère qu’à « un moment, ils pourront retourner chez eux et le pouvoir politique changera ».
« Tout change, tout évolue. Il peut y avoir des dictatures, il peut y avoir des périodes difficiles, des guerres, mais à un moment ça passe et on peut retrouver un peu la paix et la sérénité. C’est ce qu’on leur souhaite. »
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Si M. Daure a été nommé au grade de Chevalier de la Légion d’honneur pour son implication auprès des personnes âgées, c’est pour son implication auprès des enfants que Robert Vernet a reçu les insignes honorifiques. Ancien cadre à la Poste, il a fondé l’association Enfants de l’Espoir en 1982, dont il a assuré la présidence pendant trente ans. La chorale d’enfants qu’il a dirigée comptait jusqu’à une soixantaine d’enfants se produisant pour divers événements tout en ayant une dimension humanitaire.
« C’est un magnifique spectacle qui n’a pas peur de dire qu’il est en opposition au gouvernement d’aujourd’hui », se réjouit Robert Vernet. « Je trouve ça à la fois très fort et très courageux surtout, car je me demande effectivement s’il ne peut pas y avoir par derrière des tentatives d’intimidation », s’interroge-t-il.
En effet, la compagnie des arts du spectacle fait face à la plus grande dictature du monde, le Parti communiste chinois (PCC) déployant des efforts constants pour saboter l’entreprise depuis sa fondation en 2006, apprend-on sur le site Internet de Shen Yun Performing Arts. Plus de 130 cas d’ingérence ont été répertoriés à travers le monde : de fausses alertes à la bombe, les pneus des bus de tournée endommagés, etc.
De manière générale, M. Vernet a trouvé le spectacle « parfait », « ciselé », « très asiatique », « magnifique, en couleur, en souplesse, les garçons comme les filles ». Il a surtout été touché par la couleur des vêtements et la fluidité des tissus. « Je suis en admiration devant les artistes. »
Un autre aspect du spectacle qui a touché l’ancien cadre de la Poste est la musique qu’il a trouvée très belle. « Il y a bien ces sonorités asiatiques, mais aussi une combinaison avec la musique classique de chez nous ».
« Allez le voir, ça vaut la peine ! » conclut Robert Vernet.
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Parmi les autres personnes qui étaient au Zénith de Dijon en cette représentation d’après-midi se trouvait Claude Fely, ancien chef d’entreprise de Paris. « C’est mon épouse qui m’a tenté de venir et je ne regrette pas », explique-t-il. « C’est une merveille. »
« C’est vraiment très coloré et très rythmé, c’est joyeux, c’est frais, c’est très agréable », résume M. Fely. « Il y a un aspect où vous avez un décor, vous avez un rythme et en plus il y a à chaque fois, les tableaux qui ont un thème. C’est attirant, on a envie d’attendre la suite », s’est-il exclamé à l’entracte, après avoir vu la première partie de la représentation.
Pour Claude Fely, le fait de se faire présenter chaque tableau avant l’arrivée des danseurs sur scène est merveilleux. « On ne devine pas, on écoute », apprécie celui qui a également parcouru le programme détaillé mis à disposition du public afin de bien comprendre le spectacle.
Le retraité a découvert les traditions de l’ancienne Chine dépeintes par les artistes de Shen Yun Performing Arts, qu’il trouve important de conserver, telle étant la mission de la compagnie. « On a besoin de ces racines. Même si elles sont extérieures aux nôtres, elles se rejoignent. On est sur une seule planète. »
Epoch Times est partenaire de Shen Yun Performing Arts. Nous avons couvert les réactions du public depuis la création de Shen Yun en 2006.