AIX-EN-PROVENCE — Ce samedi 25 février, le Grand Théâtre de Provence affichait complet, les spectateurs se hâtant de découvrir la nouvelle saison de Shen Yun 2023.
Marc de la Roncière est ingénieur, auditeur interne chez Orange.
« C’est vraiment une expérience merveilleuse de voir cette souplesse, cette grâce, des effets spéciaux, en même temps, des tableaux variés, à la fois anciens et modernes ! » s’est-il enthousiasmé.
« Beaucoup de grâce, beaucoup de beauté »
Cet ingénieur a été impressionné par les costumes des danseurs, et notamment « les tenues féminines », dont les étoffes aux couleurs chatoyantes sont fabriquées en s’inspirant directement des gravures anciennes.
« Les costumes que vous allez découvrir aujourd’hui comprennent les styles de différentes dynasties, régions et groupes ethniques chinois. Les teintes vibrantes et les détails exquis des costumes apportent éclat et fraîcheur à chaque histoire et scène dansée, éclairant le présent avec la splendeur du passé », peut-on ainsi lire sur le programme de Shen Yun.
Shen Yun fait revivre les 5000 ans de culture traditionnelle chinoise, d’inspiration semi-divine selon la croyance chinoise. M. de la Roncière s’est dit sensible au maintien des traditions.
« Je regrette que la culture parfois se dégrade, aille vers des choses nouvelles mais pas forcément belles et gracieuses. Et j’apprécie justement de découvrir cette culture que je ne connaissais pas et de voir que justement, il y a beaucoup de grâce, beaucoup de beauté et je suis ravi de la découvrir. »
« Persécuter tout ce qui amène une forme de vérité »
Fabrice Daveu est un ancien policier à la retraite, reconverti dans le théâtre et le cinéma. Il qualifie le spectacle d’ « émouvant » et de « majestueux », « surpris de voir l’interaction entre l’écran, le numérique et les danseurs, les artistes ».
« Ils disparaissent dans l’écran, ils réapparaissent sur scène. J’ai trouvé cela très, très bien ! Puis les effets de brouillard. Passer de la terre aux cieux ! »
Pour M. Daveu, Shen Yun est porteur de « joie, parce que la joie, c’est important ! On en manque dans notre société. Rester dans la joie, la beauté, l’amour. C’est comme une forme de réveil, d’éveil. Les gens ont besoin de lumière. Les gens ont besoin d’autre chose, de grâce aussi, parce que c’est gracieux, c’est voluptueux et gracieux. »
L’ancien policier a aussi été sensible aux tableaux dansés présentant la persécution actuelle des pratiquants de Falun Gong par le Parti communiste chinois. Cette discipline de méditation bouddhique, basée sur l’application au quotidien des principes de Vérité, de Bienveillance et de Patience, subit depuis 1999, une brutale persécution, ses pratiquants étant emprisonnés, torturés et victimes de prélèvements forcés d’organes.
« Je trouve toujours dommage et assez pervers d’aller persécuter tout ce qui amène une forme de vérité », a commenté M. Daveu.
« Une pure féérie »
Ces tableaux ont aussi profondément touché Bertrand d’Ortoli, avocat au barreau de Nice.
« C’est une pure féérie, qui à la fois met en valeur la richesse culturelle de la Chine, avec cette grâce, cette esthétique qui est sans pareil ! Et qui en même temps, n’oublie pas de dénoncer les crimes actuels du gouvernement communiste chinois ! Cela m’a paru aussi important de le rappeler, il y a un tableau là-dessus qui est superbe ! »
L’avocat a su reconnaître certaines références spirituelles à des philosophes ou sages chinois et s’est dit sensible à la spiritualité présente dans les tableaux dansés.
« Parce que nous vivons une période où le matérialisme, pas seulement dans les pays communistes, mais également dans nos pays, je dirais, prime. Je n’ai pas manqué de lire sur certaines de vos inscriptions qui apparaissaient, et notamment, je crois que c’est lorsque la soprano chantait. Elle dit que notre monde oublie, en quelque sorte, la compassion et la vérité, etc. Et je suis tout à fait d’accord avec cela. »
Pour M. d’Ortoli, il est « touchant de voir des spectacles d’une aussi haute élévation ! Je ne sais pas comment remercier cette troupe, ces danseuses et danseurs et ces musiciens qui concourent à créer une beauté sans pareil ! »
« Une joie exceptionnelle qui vient d’en haut »
Daniel Mrugalski est un ancien responsable technique dans l’industrie sidérurgique. Shen Yun fut pour lui « une révélation », tant dans les danses que dans l’orchestre, qu’il décrit comme « un mélange entre la musique avec les instruments chinois et les instruments conventionnels que l’on trouve en Occident, le tout magnifiquement présenté par deux présentateurs exceptionnels. »
Mais le spectacle a surtout été « révélateur de la bassesse des hommes. On en a vu quelques extraits quand même. Les persécutions. Et pourtant, il y a un espoir. Il est dans la spiritualité, il n’est pas dans les hommes, il est dans le Créateur », a ainsi déclaré M. Mrugalski.
Aussi explique-t-il avoir été profondément sensible au tableau montrant le Créateur. « C’est ce qui m’a le pus impressionné ! J’ai tout de suite compris que c’était le Créateur qui descendait pour sauver ces créatures, les êtres humains que nous sommes, imparfaits bien sûr… Et que Lui était parfait ».
« Je suis joyeux, pas d’une joie humaine… mais d’une joie exceptionnelle qui vient d’en haut et que j’exprime difficilement, parce que c’est difficile d’exprimer quelque chose de parfait avec des mots humains ! », a t-il ainsi conclu.
Reportage par NTDTV et Sarita Modmesaïb.
Epoch Times est un partenaire privilégié de Shen Yun Performing Arts. Nous avons couvert les réactions du public depuis la création de Shen Yun en 2006.