www.epochtimes.fr | SHENYUN.COM Trouver un spectacle près de chez vous PartagerPartager
Partager!
close

Shen Yun : « C’est la quatrième fois que je viens et je suis toujours profondément touchée », confie un médecin

3 mars 2022

PARIS – Ce mardi 1er mars, la compagnie Shen Yun Performing Arts était de retour à Paris pour le plus grand plaisir des Franciliens.

Depuis presque 16 saisons, Shen Yun affiche un programme différent chaque année, faisant revivre les 5000 ans de tradition chinoise. Chants, mythes, légendes, mais aussi histoires vraies de l’histoire chinoise, ancienne ou contemporaine, sont ainsi mis à l’honneur par la danse classique chinoise.

Des émotions fortes

Constance Yver-Elleaume est une habituée de Shen Yun. Pour ce médecin en soins palliatifs qui écrit aussi sur ses expériences de vie, ce spectacle est source d’émotions fortes : « Merveilleux, profondément spirituel ! »

« C’est la quatrième fois que je viens et je suis toujours profondément touchée. C’est un lien entre une dimension intérieure et ce que l’on vit au quotidien. C’est juste merveilleux. Et dans le contexte actuel, c’est particulièrement merveilleux », confie Mme Yver-Elleaume, émue aux larmes.

« Il y a une joie très, très profonde. Et en même temps, beaucoup d’émotion. J’ai tout le temps envie de pleurer ou… de remercier profondément. Il y a une gratitude profonde, très profonde ! »

Avant de se consacrer à la médecine, Mme Yver-Elleaume a enseigné la méditation avant de se diriger vers les soins de fin de vie. Elle est donc très sensible à l’aspect spirituel, présent tout du long dans Shen Yun.

La beauté des êtres divins qui dansent

« Notre époque nous demande de nous relier… de revenir à des valeurs spirituelles… à des valeurs intérieures. Et là, je trouve que ce spectacle fait vraiment ce lien… montre vraiment cette dimension ! On arrive au bout d’un monde et on doit aller retrouver ces valeurs intérieures », explique-t-elle.

Shen Yun signifie « la beauté des êtres divins qui dansent » et la compagnie détaille sur son site : « Autrefois, la Chine était appelée la « Terre du Divin », évoquant un monde où divinités et mortels vivaient ensemble, sur Terre. On disait alors que la musique, la médecine, la calligraphie, la mode, la langue et bien d’autres aspects constituaient un héritage transmis par les cieux. Le bouddhisme, le taoïsme et d’autres disciplines se trouvaient au cœur de la société. Les Empereurs recherchaient la Voie du Ciel, et la vie quotidienne était rythmée par les rites reliant l’être humain au divin. »

Mme Yver-Elleaume a su ressentir ce lien à travers les tableaux dansés : « C’est très puissant ! C’est profondément céleste…Oui, c’est plus que céleste, c’est divin… Le mieux que je puisse dire : c’est spirituel, très profondément spirituel. »

Elle évoque ainsi avec une grande émotion son ressenti, dès le premier tableau où le Créateur descend sur Terre pour sauver les humains.

« Je suis très heureuse que vous montriez cela actuellement car, c’est vraiment… », s’interrompt-elle, la voix entrecoupée de sanglots. « C’est vraiment cette nécessité que l’on trouve le créateur en nous-même, en fait… Et ça je trouve que c’est montré aussi… Que le créateur est en nous-même, que cette dimension du créateur est en nous même, en chacun de nous. Et je trouve que cela apparaît. » 

Et de conclure : « Vraiment, c’est fondamental que la compagnie continue. Je suis tellement heureuse ! »