SAN FRANCISCO, Californie – François Cavard, militant des droits de l’homme et défenseur des droits civiques, a beaucoup apprécié la représentation de Shen Yun du 7 janvier au War Memorial Opera House. Il a été très impressionné par la qualité du spectacle et a trouvé les artistes « extrêmement, extrêmement courageux ».
« Il faut beaucoup de force et d’engagement pour exprimer son art face à un régime aussi puissant que les [dirigeants communistes] chinois », a-t-il déclaré.
Auparavant, M. Cavard éteignait la télévision dès qu’il voyait un reportage sur la Chine, car il savait qu’il s’agissait de propagande du parti communiste. Shen Yun lui a permis d’entrer en contact avec la culture chinoise authentique.
« J’admire beaucoup [Shen Yun] et je leur suis reconnaissant de nous faire connaître, à nous autres citoyens du monde, la vraie tradition, la vraie nature et la vraie âme du peuple chinois », a-t-il déclaré, ajoutant qu’il aimait l’élément divin du spectacle.
« Nous avons emmené notre petite-fille avec nous parce que [la spiritualité] est une chose à laquelle les enfants ne sont pas connectés, alors que c’est ce dont il est question entre les êtres humains – il s’agit d’esprit, de bonté, de respect et d’attachement à ses traditions, de ce en quoi on croit et de ce pour quoi on se bat ».
Basée à New York, la compagnie Shen Yun a été créée en 2006 par un groupe d’artistes chinois qui a fui les persécutions du parti communiste.
Sous la domination violente du régime, les 5 000 ans de culture traditionnelle de la Chine ont été détruits et l’athéisme s’est répandu. Pourtant, pendant des milliers d’années, les Chinois ont été très spirituels et croyaient que leur culture était un don du ciel.
Shen Yun se consacre aujourd’hui à la renaissance de ces traditions et à présenter au monde, par la danse et la musique, la beauté de la Chine d’avant le communisme.
Shen Yun « est le meilleur promoteur de la véritable âme de la Chine et de ce dont le peuple chinois est vraiment fait – et non de ce régime corrompu, violent et destructeur », a déclaré M. Cavard.
« Les artistes ne mettent pas de côté ce qui se passe en Chine, mais ils n’oublient pas qu’il y a de la joie, de la couleur, de la musique et de la dignité dans la vie. Il y a de la beauté dans l’art ».
Il a également trouvé « magnifique » la façon dont Shen Yun a mélangé l’art classique avec la toile de fond animée.
D’après leur site web, la technologie numérique 3D brevetée de Shen Yun collabore avec les artistes pour « étendre la scène à des domaines infinis » et apporte « une narration sans limites » à son public.
En sortant du théâtre, M. Cavard a déclaré avoir ressenti de l’énergie et de l’enthousiasme.
« J’ai la foi et je veux continuer à faire tout ce qu’il faut pour faire tomber ces régimes qui essaient de nous faire oublier nos origines, nos traditions et de nous voler notre identité », a-t-il déclaré.
« Il s’agit de rébellions artistiques extrêmement nobles contre un régime cruel et très destructeur. Après avoir eu la chance d’approcher leur culture ici, mon rêve de visiter la Chine, de voir et de partager avec les vrais gens est encore plus grand. »
S’il avait l’occasion de parler aux artistes, M. Cavard leur dirait de « continuer ».
« Je reconnais à quel point il est courageux et noble de lutter contre un régime aussi puissant, corrompu et destructeur par le biais de l’art – cela vous amène plus haut. Nous regardons le spectacle et nous nous connectons à votre âme, nous ressentons votre douleur, mais en même temps nous admirons votre courage. En tant qu’activiste, je me nourris de votre exemple. Vous vous battez avec votre cœur, et c’est magnifique », a-t-il déclaré.
« C’est un bel exemple parce que parfois nous perdons patience et pensons que la violence peut être la solution, mais vous nous dites : Non, non, non. N’abandonnez jamais votre âme, votre beauté, votre art et votre noblesse ».
Reportage de Steve Ispas, NTD et Jennifer Tseng.
Epoch Times est un partenaire privilégié de Shen Yun Performing Arts. Nous avons couvert les réactions du public depuis la création de Shen Yun en 2006.
