TOURS — Ce vendredi 23 février, Dominique Grelier a pu réaliser un rêve : voir Shen Yun. « J’aime beaucoup le message philosophique et spirituel, donc je suis ravi d’être ici », a-t-il déclaré.
Cet ancien chef d’entreprise a particulièrement apprécié « la chorégraphie en groupe » qu’il trouve « très réussie ».
Dominique Grelier s’est également dit « très ému par l’expression des danseurs », une caractéristique propre à la danse classique chinoise. En effet, ce système de danse très complet s’est affiné au fil des différentes dynasties qui se sont succédé pendant des millénaires en Chine, alliant des mouvements de base à des techniques acrobatiques de pirouettes et sauts, tout en permettant au danseur d’exprimer le yun, ses émotions les plus profondes.
En faisant revivre 5000 ans de culture traditionnelle, Shen Yun rend hommage à la croyance des anciens Chinois en une culture héritée du divin. Aussi vivaient-ils en recherchant l’harmonie entre les hommes, le Ciel et la Terre.
« Je suis, pour ma part, tout à fait dans cette démarche de relation entre le monde du divin et le monde des humains », a confié M. Grelier qui a pu retrouver de nombreuses valeurs spirituelles dans les tableaux dansés et chantés de Shen Yun. « C’est la beauté, les valeurs essentielles de l’humain, l’altérité et la compassion », a-t-il ressenti.
Pour ce chef d’entreprise à la retraite, Shen Yun constitue « un très beau message ». « Nous avons besoin de nous extraire de ce monde violent et de plus en plus difficile, a-t-il admis. Et donc c’est une manière de nous faire prendre un peu de hauteur pour nous associer à ces valeurs » transmises lors du spectacle.
Jean-Marie Ogez est un habitué de Shen Yun. Depuis trois ans, cet ancien adjudant-chef de l’Armée se rend chaque année à Tours afin de découvrir la toute nouvelle programmation de la célèbre compagnie de danse et de musique classique chinoise.
« C’est un émerveillement en permanence ! C’est quelque chose d’exceptionnel ! », s’est-il enthousiasmé. « C’est au fond du cœur que ça se passe, on ne peut pas l’expliquer, c’est intérieur. Avec ce que l’on a vécu et ce que l’on vit actuellement. C’est quelque chose qui fait chaud à l’intérieur », décrit le militaire qui explique ne pas trouver les mots pour exprimer ce qu’il ressent, « la sérénité, le travail intérieur, c’est très important ! »
Alain Noury est aussi un ancien militaire, colonel dans l’Armée de terre. « On est transporté », s’est extasié M. Noury. « On se laisse emporter dans cette « cinéscénie »… On voit cet écran en arrière plan, où tout est très magnifiquement fait, très rigide ! Et, au même instant, on voit les danseurs qui s’envolent dans cette cinéscénie ! »
Outre « cette couleur » et « ces multiples costumes qui nous transportent dans ce pays au travers de ces histoires passées », M. Noury a pu expérimenter une forme d’éveil à la spiritualité.
Ainsi, dès le tableau dansé de départ, le colonel a ressenti cette connexion au divin qu’il décrit ainsi : « Allons sur Terre transporter un peu le bonheur… Eh bien, oui, dans un moment où, géopolitiquement, on peut se poser différentes questions, on regarde cette divinité et on dit : « Après tout, pourquoi pas la paix, l’espoir, l’espérance, le bonheur, la joie », on est tellement mieux comme ça ! »
Du dernier tableau dansé, M. Noury y voit également « un message », véhiculé par « ce bouddha qui éloigne justement ce malheur, ces catastrophes… on se dit, oui, peut-être que l’on est protégé ! Il y a peut-être une divinité quelque part qui nous protège et qui nous ramènera certainement un jour à la paix… On le sent, on le sent à ce moment-là ! »
« Dans la Chine ancienne, les artistes croyaient que l’art devait rendre hommage au divin et encourager la bonté. Ils pratiquaient souvent la méditation, élevaient leur moralité et exerçaient leur art avec un esprit humble et pur. Ils cultivaient la vertu », précise le dépliant de présentation de Shen Yun. « Les artistes de Shen Yun poursuivent aujourd’hui cette noble tradition en observant des aspirations spirituelles communes. Tirant leur inspiration de la pratique du Falun Dafa, ils méditent, étudient ensemble et prennent soin de vivre en suivant des principes de vérité, de bonté et de patience. »
M. Noury a également su ressentir cette spiritualité pratiquée par les artistes de Shen Yun, le laissant dire qu' » ils travaillent avec leur âme, ils dansent avec leur esprit ».
Pour le militaire, « ils ne dansent pas qu’avec leur corps. En eux, il y a quelque chose qui les font se transcender sur scène, très certainement ! On sent qu’ils sont là pour le plaisir, pour le bien-être de l’autre, pas seulement le côté professionnel… Derrière, il y a le professionnel, mais au devant d’eux, il y a certainement une âme simple faite de bonheur et d’esprit ! »
Reportage par NTDTV et Sarita Modmesaïb.
Epoch Times est partenaire de Shen Yun Performing Arts. Nous avons couvert les réactions du public depuis la création de Shen Yun en 2006.