MONTPELLIER — Pour sa dernière séance à l’auditorium Opéra Berlioz du Corum en ce jeudi 6 mars, le spectacle Shen Yun affichait complet, à l’image des séances précédentes.
Philippe Maître est « très attaché à la spiritualité ». Aussi ce responsable dans le domaine touristique a t-il passé « une belle journée avec Shen Yun, impressionnant de messages de force et de bienveillance ».
Étant lui-même un ancien sportif, M. Maitre estime qu’il y a « un gros travail » réalisé en amont par les artistes de Shen Yun. « Je suis admiratif, parce que je sais qu’il y a une discipline très importante, et on voit qu’ils sont alignés corps, âme, esprit. »
Shen Yun constitue pour M. Maître, « un grand soin. Pour moi, c’est un soin de lumière. C’est un soin de pénétration intérieure, c’est un soin qui laisse plein de messages, qui me réactualise en spiritualité sur certains sujets. Donc, c’est très profond. Très heureux d’avoir rencontré Shen Yun ! Et en même temps, j’ai eu la preuve qu’il y avait de la diversité dans beaucoup de choses. Et contrairement à ce qui est unique, c’est très appréciable à voir ! »
« Une harmonie plus que surprenante »
Shen Yun signifie « la beauté des êtres divins qui dansent », car les anciens Chinois pensaient que leur culture était héritée du divin. Ils plaçaient donc la spiritualité au cœur de leur vie. Pendant des millénaires, la Chine a été dénommée « pays du divin » et « empire céleste ». La civilisation tournait autour du concept d’harmonie entre le ciel, la terre et l’humanité, et la culture était profondément spirituelle.
Dans la Chine traditionnelle, la musique était l’ancêtre de la médecine et son but premier était de guérir les maladies. D’ailleurs, les caractères chinois des mots ‘médecine’ et ‘musique’ partagent des éléments graphiques communs.
« Je suis parfaitement aligné avec les messages qui ont été chantés ou distribués », affirme M. Maitre. « En fait, nous sommes tous reliés, et eux sont bien soudés aussi sur scène, ils sont tous reliés dans une harmonie assez surprenante, plus que surprenante ! C’est fantastique ! » s’enthousiasme ce responsable.
Shen Yun s’est donné pour mission de présenter la véritable culture traditionnelle chinoise de 5000 ans d’histoire. Pour M. Maitre, cette mission évoque « l’enracinement de l’arbre, parce que les arbres sans racines ne poussent pas ou ils s’effondrent. Cette humanité a besoin de retrouver ses racines. Et cela passera bien sûr par la bienveillance, la compassion, l’aide aux autres. »
Ces valeurs sont, selon le consultant en tourisme, « en nous » et doivent être exprimées : « On doit les laisser s’exprimer ».
Pour Christian Dossang, Shen Yun offre « tout ce qu’il faut pour être heureux ».
« On en prend plein les yeux ! s’est exclamé cet assureur. Il y a de la lumière, il y a de belles danses, de la belle musique, des couleurs ! » rajoutant avec humour, « on en a pour trois jours à s’en remettre, tellement on a la tête pleine de belles choses ! »
M. Dossang a été lui aussi, très sensible à la mission de Shen Yun, visant à présenter la riche culture traditionnelle que le régime chinois a tenté d’éradiquer dès son arrivée au pouvoir en 1949.
« On s’aperçoit qu’avant 1949 c’était une chose, et après 49, c’en est une autre », estime M. Dossang. « Donc, on se dit que finalement, ils ont bien fait de s’installer à New York puisqu’ils n’ont pas le droit de tourner en Chine si j’ai bien compris. »
Shen Yun constitue selon lui, un porte-drapeau vers « la liberté d’expression, la liberté de parole, la liberté sous toutes ses formes ! »
« Il faut voir ce spectacle au moins une fois dans la vie », conclut-il.
Epoch Times est partenaire média de Shen Yun Performing Arts. Nous avons couvert les réactions du public depuis la création de Shen Yun en 2006.
