PARIS – La dernière séance du spectacle Shen Yun pour ce mois de janvier a eu lieu dimanche dernier au Palais des Congrès.
Bernard et Christelle Monnot ont exprimé au micro de la chaîne NTDTV leur ressenti pendant l’entracte du spectacle.
Lui est conseiller patrimonial et elle évolue dans le secteur du médico-psychologique. Tous deux disposent ainsi d’une certaine connaissance professionnelle des relations humaines ainsi que de la gestion des émotions humaines.
La technologie au service de la tradition
Voir Shen Yun est pour eux un événement « magnifique, qui mêle vraiment la musique, l’art et surtout qui nous fait découvrir ce pays qu’on ne connaît pas, la Chine. »
Christelle Monnot a ainsi exprimé de suite sa « hâte de voir la suite », expliquant : « Je suis transportée ! Je suis vraiment rentrée dans le décor et c’est beaucoup d’émotion. »
Mme Monnot a remarqué le fond de scène animé, à la fois grandiose avec ses paysages colorés, mais aussi dynamique et innovant, surtout quand les personnages en sortent pour prendre le devant de la scène.
« L’animation 3D est exceptionnelle, ça ajoute vraiment beaucoup au spectacle et c’était vraiment magique », s’est ainsi enthousiasmée Mme Monnot à propos de cette technologie unique qui a été brevetée.
Quand Vérité, Bienveillance et Patience sont persécutées dans la Chine contemporaine
Mais pour le couple, il y a avant tout un tableau dansé qui les aura particulièrement touchés : « J’ai été particulièrement émue par la scène où on voit cette jeune fille se faire réprimander par les forces de l’ordre et j’ai appris que c’était actuel », décrit Monsieur Monnot.
Quant à Mme Monnot, elle confie qu’elle a « surtout pleuré ». « Ce qui m’a fait pleurer, c’est la scène où on voit la jeune femme chinoise qui médite et qui… voilà ça fait beaucoup réfléchir. Et ça ramène à ce qui se passe un peu aujourd’hui en France aussi, ça m’a fait monter énormément d’émotions. »
Tous deux font référence au tableau dansé présentant un fait actuel de la Chine contemporaine : la persécution des pratiquants de Falun Gong. Cette méthode de méditation basée sur les principes de vérité, bienveillance et patience connaît une répression terrible depuis 23 ans orchestrée par le Parti communiste chinois depuis 1999. Aux harcèlements, emprisonnements et tortures à mort s’ajoute un trafic d’organes organisé par le régime par le biais d’hôpitaux chinois et perpétré sur ces pratiquants depuis 2001.
Alors, quand on demande à Bernard Monnot ce qu’il a pu ressentir, il explique ceci : « J’ai à la fois de la joie intérieure, à la fois de l’empathie aussi pour ces gens qui subissent ça et je remercie la compagnie du message qu’elle passe parce qu’on ne le sait pas ».
« On sait qu’il y a plus de 200 nouveaux milliardaires en Chine et on n’imagine pas qu’il y a une répression comme ça, contre les gens qui veulent pratiquer ça. C’est d’autant plus surprenant. »
De son côté, Christelle Monnot salue le fait que Shen Yun puisse véhiculer ces informations : « Je pense que justement, à travers la culture, le spectacle et la bonne énergie… je pense que ça peut faire changer les choses pour interpeller tout le monde en fait. »
« Il y a toujours quelque chose qui subsiste de beau, de magique chez chaque peuple… Heureusement que l’on a des gardiens qui gardent ça quelque part. »
Une énergie intérieure
Bernard Monnot explique avoir ressenti une énergie « dégagée à la fois par la musique et par ces prouesses artistiques et gymnastiques sur scène. »
Selon lui, cette énergie provenant des artistes de Shen Yun pourrait même « nous aider à lutter aussi contre le virus. »
« Je pense que toute énergie positive nous permet de mieux vibrer et ce sont les vibrations qui nous sont apportées pendant le spectacle ! Je pense que si on vibre mieux et bien, on est plus fort contre tout ce qui peut nous agresser », affirme le conseiller patrimonial.
Monsieur Monnot conclut : « Je sens une différence. Je suis plus énergique, plus énergétique, et j’ai plus de joie à l’intérieur, tout simplement. «