MONTPELLIER – Ce mercredi 5 mars, la chanteuse lyrique et journaliste culturelle Praskova Praskovaa a assisté au spectacle de danse classique chinoise Shen Yun qui s’est tenu à l’auditorium Opéra Berlioz du Corum.
Praskova Praskovaa baigne dans le monde de la musique depuis sa plus tendre enfance : son arrière grand-père Henri Busser, puis son grand-père étant tous deux compositeurs et chefs d’orchestre.
Après un bac de musique, la jeune femme poursuivra son cursus en musicologie à La Sorbonne, tout en suivant les cours de l’École Normale de Musique de Paris et le Conservatoire de chant.
Aujourd’hui, la chanteuse lyrique se consacre à l’écriture journalistique culturelle, écrivant pour Le Monde, France Culture ou encore Radio France et côtoyant de grands noms de la musique classique.
Praskova Praskovaa est également metteure en scène et coach vocal agréé. Ce jeudi, elle était accompagnée de sa fille, Edwige Mazel, hypnothérapeute à Montpellier.
« Beaucoup de grâce »
Shen Yun fut pour elles « un plaisir », « c’est un spectacle qui est ravissant, avec beaucoup de grâce », a déclaré Praskova Praskovaa.
La critique d’art n’a pas tari d’éloges sur les danseurs de Shen Yun : « De grands artistes qui font un travail technique extraordinaire sur le plan danse, sur le plan technique de la danse et sur le plan musculaire. C’est impressionnant ! »
Mme Praskovaa a particulièrement apprécié la prestation de la soliste d’erhu, Jing Lian : « Cette artiste chinoise a joué de son instrument avec beaucoup d’âme ! J’ai trouvé que c’était très concentré ! » L’erhu est un instrument chinois à deux cordes, datant de plus de 4000 ans, s’apparentant à une sorte de vielle, capable de transmettre un grand éventail d’émotions.
L’interprétation du chant « Honorer la promesse du salut » par la soprano Tian Li fut aussi « une belle performance », a souligné la journaliste culturelle.
L’intérêt de Mme Praskovaa s’est aussi porté sur « les costumes qui sont d’une beauté absolue ! Puis les enchaînements de spectacle. La notion de mime aussi, avec les visages, les expressions des visages pour faire vivre le spectacle. Donc, bravo aux artistes ! »
« Comme s’ils avaient compris quelque chose que nous avons oublié »
Edwige Mazel, sa fille, s’est dite « touchée par plein de choses ! J’ai été à la fois touchée, j’ai pas mal réfléchi, j’ai ri pas mal. Je ne m’attendais pas à rire », a-t-elle confié. « J’ai vu de très belles performances artistiques, beaucoup de beaux costumes, beaucoup de beaux décors. Je crois que ce qui m’a le plus touchée, c’est le message » que véhicule Shen Yun.

Shen Yun s’est donné pour mission de présenter les 5000 ans d’histoire et de culture traditionnelle chinoise inspirée du divin. Pour l’hypnothérapeute, c’est le « message spirituel de croire en quelque chose, de ne pas perdre ses racines », a développé l’hypnothérapeute.
« Cela me touche parce que je pense qu’il y a tellement de choses qu’on perd avec le temps ! Je suis pourtant d’une jeune génération, mais je vois qu’il y a des choses qui se perdent », a t-elle souligné.
Afin d’apporter encore plus de réalité aux mises en scène, Shen Yun fait appel à des projections digitales complètement innovantes, connectant certains mouvements des danseurs avec le fonds de scène animé. Edwige Mazel interprète ce lien entre l’usage de technologies modernes et les histoires traditionnelles. « Cela voulait aussi dire : on n’est pas contre la modernité, mais n’oublions pas les vieux enseignements qui ont toujours été là et qui ont probablement accompagné tellement de générations avant nous. C’est fort ! »
L’hypnothérapeute a été touché par « la gentillesse » des artistes de Shen Yun. « Il y a quelque chose de lumineux, de simple, comme s’ils avaient compris quelque chose que nous avons oublié. Je ressens cela dans les visages, dans les sourires ! »
Pour Edwige Mazel, Shen Yun constitue « un peu d’espoir aussi dans ce monde où il y a de la violence, dans ce monde où à chaque fois que quelque chose existe ou a existé trop longtemps, on veut le détruire. Alors certes, je suis pour le renouveau, mais je crois qu’il faut aussi rendre honneur à toutes ces choses qui ont subsisté dans le temps et qui font partie de notre histoire à tous. L’histoire de l’humanité. »
« Je me sens revigorée, a conclu Mme Mazel, avec des envies de toucher cette grâce, cette légèreté, cette douceur et ce zen qu’incarnent finalement beaucoup les Chinois ».
Epoch Times est partenaire média de Shen Yun Performing Arts. Nous avons couvert les réactions du public depuis la création de Shen Yun en 2006.