PARIS — Mercredi 15 février, une foule de spectateurs se pressait, enthousiaste, devant les marches du Palais des Congrès de Paris. Shen Yun signe là sa dix-septième saison de spectacle, présentant chaque année, une toute nouvelle programmation.
Jean-Denis Oester, ancien chef de personnel dans l’industrie automobile, en a été ému aux larmes. « Cette grâce… cette légèreté… cette beauté ! Je trouve que c’est une splendeur ! Et ce que cela suppose comme capacité de travail intérieur et comme capacité de perfectionnement ! Je suis extrêmement ému ! On a l’impression de se retrouver dans un monde civilisé… C’est une nouveauté ! »
Outre le niveau artistique, M. Oester a aussi été sensible à l’humour présent dans le spectacle : « Il y a des aspects qui sont drôles, qui font qu’on ne se prend pas très au sérieux. Il y a ce premier plan avec les gens, puis cet arrière-plan avec un monde un peu Walt Disney, j’ai trouvé ça magnifique ! »
Shen Yun signifiant « la beauté des êtres divins qui dansent », la compagnie poursuit cette noble tradition ancestrale qui voulait que tout artiste devait demeurer en « connexion avec le divin » « et encourager la bonté. Ils pratiquaient souvent la méditation, élevaient leur moralité, et exerçaient leur art avec un esprit humble et pur. Ils cultivaient la vertu », peut-on ainsi lire sur le programme du spectacle.
Aussi, les artistes de Shen Yun tirent leur inspiration de la pratique du Falun Dafa, méditant et se cultivant intérieurement en prenant soin d’appliquer les principes de vérité, de bonté et de patience.
Jean-Denis Oester a pu ressentir cette connexion au divin, selon lui, « très présent » au sein du spectacle.
« Mais il y a une notion de lutte qui est présente dans la quête de la beauté… dans la quête de l’indépendance et dans la lutte contre cette répression terrible dont ils parlent. Et alors, il y a la lutte, puis il y a la confiance en Dieu. Il faut trouver la place de la confiance et la place de l’action. »
Un exemple pour les jeunes
Le travail effectué par les danseurs de Shen Yun, certains étant encore très jeunes, devrait constituer un exemple à faire connaître et à suivre pour la jeunesse d’aujourd’hui, déclare M. Oester.
« Tout ce que cela signifie comme capacité d’intériorisation, comme capacité de travail… parce qu’il y a un travail phénoménal derrière tout cela ! Je pense que c’est un exemple magnifique et qu’on devrait probablement diffuser le détail de la formation et le détail de l’itinéraire qui conduit des jeunes gens, doués, je suppose, au départ… Ce sont des gens doués qui, par le travail, mais par quel travail, probablement — faudrait-il le montrer davantage — arrivent-ils à cette excellence ? Ce serait très éclairant pour beaucoup de gens, je pense. »
Reportage par NTDTV et Sarita Modmesaïb.
Epoch Times est un partenaire privilégié de Shen Yun Performing Arts. Nous avons couvert les réactions du public depuis la création de Shen Yun en 2006.
