MONTPELLIER – « Un nouveau regard sur la Chine ! » C’est en ces termes que Jean-Luc Florac a décrit le spectacle Shen Yun.
Pour sa première représentation au Corum de Montpellier, mardi 10 mars, la célèbre compagnie de danse et de musique classique chinoise a déployé des moyens exceptionnels, en doublant ses séances afin de respecter les nouvelles décisions gouvernementales limitant toutes manifestations à moins de 1000 personnes. Les Montpelliérains, public chaleureux et positif, ont été très réceptifs et se sont aussi rapidement adaptés à la nouvelle programmation.
Jean-Luc Florac, chef de département dans le secteur alimentaire, est un homme au regard franc et ouvert. Il a été très heureux de découvrir une autre Chine. « On découvre une facette de la Chine qu’on ne connait pas, selon l’image qu’on s’en fait nous, Européens… Peut-être selon ce que je m’en fais moi, des spectacles de la Chine : c’était toujours des spectacles très orientés, avec le drapeau rouge, très nationalistes ! Ici, on a l’impression de trouver un coin d’humanité et en fait, une pensée que nous, Européens, on ne se fait pas de la Chine. Donc, c’est une nouvelle image et on perçoit comme une notion d’humanité, donc c’est un nouveau regard qu’on a sur la Chine ! »
« Après, c’est l’esthétique et la beauté. Il faut reconnaitre que c’est magnifique. On est… waouh ! comment dirais-je, explosé de couleurs ! Et c’est tonique, c’est vivant ! », s’est-il exclamé, expliquant que « nous, Européens, on est plutôt dans les pastels, et là, c’est vraiment comme des tableaux des peintres hollandais ! » « Mais très, très gai, très joyeux ! C’est exceptionnel, ça donne du baume au cœur ! »
Tout comme le faisaient les artistes de la Chine ancienne et traditionnelle, les artistes de Shen Yun pratiquent une méthode de méditation. Sur le site de Shen Yun, il est ainsi expliqué : « Pour eux, cette connexion spirituelle constitue la motivation pour s’efforcer d’atteindre l’excellence, elle est le cœur derrière chaque mouvement des danseurs, chaque note des musiciens. C’est pour cela que le public peut ressentir qu’il y a quelque chose de différent avec Shen Yun. Leur source d’inspiration, enracinée dans la culture chinoise traditionnelle, est la discipline spirituelle du Falun Dafa. »
Selon M. Florac, si la pratique de la méditation est une notion très nouvelle pour lui, c’est « vraiment quelque chose qu’on aimerait partager ! Vouloir connaître quelque chose de plus, apprendre ce que c’est pour, peut être, moi aussi, m’améliorer… »
La découverte de la véritable culture traditionnelle chinoise, riche de 5000 ans d’histoire, est, selon Jean-Luc Florac, un apport intéressant pour l’Occident.
« Je pense que c’est une grosse porte d’ouverture, et une autre façon de voir. On a l’impression que c’est quelque chose qui peut amener la paix ou une prise de conscience et de partage. Donc, je pense que c’est une très bonne chose, ça ne peut être qu’une très bonne chose. À moi d’approfondir pour moi, personnellement », conclut-il, recommandant à tous de venir voir Shen Yun, et même plus : « Il faut y revenir même ! Revoir parce qu’on rate des choses, je suis sûr qu’en revoyant, on va redécouvrir des choses ! »
Epoch Times considère Shen Yun Performing Arts comme l’événement culturel le plus important de notre époque et couvre les réactions du public depuis la création de la compagnie en 2006. En tournée en France jusqu’au 10 mai à Tours, Nantes, Montpellier, Aix-en-Provence, Roubaix, Nice et Paris.