Strasbourg – Ce lundi 20 janvier, la région du Grand-Est a eu le plaisir de recevoir Shen Yun pour la première fois. Le meilleur de la danse et de la musique classique chinoise est arrivé dans la capitale de l’Europe, au Zénith de Strasbourg.
« C’est vraiment exceptionnel », s’est enthousiasmé Lucien Walther. Cet ancien chef d’entreprise dans l’assainissement ne s’attendait pas à découvrir de telles prestations.
« Des valeurs qu’on a peut-être un peu perdues »
« Très belle chorégraphie ! La musique, sensationnelle ! De très bons musiciens et de très bons danseurs ! Les tenues sont très belles et la chorégraphie est magnifique ! »
L’ancien chef d’entreprise a également été heureux de retrouver « des valeurs traditionnelles, ancestrales, puisque c’est la Chine d’il y a quelques milliers d’années ». Shen Yun permet, selon M. Walther, de véhiculer « des valeurs qu’on a un peu perdues et qu’actuellement, il serait bon de retrouver. »
« C’est un grand moment de plaisir ! C’est franchement très attrayant, très distrayant », a déclaré Sylvain Martino, directeur général d’une entreprise de distribution d’électricité. L’ingénieur s’est extasié devant le niveau artistique du spectacle : « C’est fabuleux ! On voit que derrière cela, il y a un gros travail. On apprécie le travail et je pense qu’il y a des années de pratique derrière tout cela. »
Ayant vécu quatre ans en Chine avec sa famille, l’ingénieur confie ressentir « beaucoup d’émotion. C’est à la fois de la joie, de l’engouement. C’est une multitude d’émotions qui se percutent et c’est très agréable. »
« Ne pas transmettre la culture, c’est perdre son histoire »
Laetitia Kuhn a « adoré le spectacle. C’était très beau ! Beaucoup de couleurs ! C’était très impressionnant, très sportif aussi ! » s’est enthousiasmée cette ingénieure matériaux. « Très aérien », a renchéri Yannick Kuhn, son époux, ingénieur programmation.
La jeune femme confie pratiquer la danse en amateur et souhaitait découvrir « un autre univers de danse » : « Je n’ai pas été déçue, c’est vraiment magnifique ! », s’est-elle exclamée.
Le couple a apprécié de découvrir la musique traditionnelle chinoise ainsi que les chants interprétés par la soprano Tian Li et le baryton, laissant M. Kuhn dire : « C’est très impressionnant ! La voix porte énormément, on ressent vraiment quand on voit en direct ! »
Laetitia et Yannick Kuhn ont, en revanche, été surpris par les scènes contemporaines. Outre les tableaux dansés dépeignant les légendes et l’histoire millénaire de la Chine, Shen Yun expose la persécution brutale subie par les pratiquants de la discipline de méditation Falun Dafa dans la Chine communiste contemporaine.
« Je pense qu’on a grandi dans une culture où on est libre de penser », a précisé Yannick Kuhn. « Il y a encore des pays où c’est très, très censuré et ce sont des choses qu’on ne connait pas du tout, donc cela fait partie de la culture à découvrir… Comprendre aussi comment ça se passe ailleurs… C’est un message important. »
Shen Yun fait revivre 5000 ans de culture et d’histoire de la Chine et le jeune couple d’ingénieurs y a été sensible : « C’est très important d’avoir encore des traces de la culture, de transmettre encore ce genre de choses… C’est dommage de perdre un peu de son histoire, finalement. Ne pas transmettre la culture, c’est perdre son histoire. Et c’est important de savoir d’où on vient pour savoir où l’on va », a conclu Yannick Kuhn.
Epoch Times est partenaire de Shen Yun Performing Arts. Nous avons couvert les réactions du public depuis la création de Shen Yun en 2006.