PARIS — Linda Edery est peintre sur porcelaine. Cela fait six ans que cette artiste essaie de venir voir le spectacle Shen Yun, mais sans succès. Cette année enfin, cette Strasbourgeoise a pu accéder à son rêve, qu’elle a partagé avec sa petite-fille au Palais des Congrès de Paris ce jeudi 29 février 2024.
« C’est magnifique, c’est sublime ! Les effets spéciaux sont extraordinaires, c’est époustouflant », s’est extasiée l’artiste. Expliquant ne plus exercer son art que très peu, Mme Edery confie que Shen Yun « donne énormément d’idées, cela me donne même envie de m’y remettre, toutes ces couleurs, toutes ces nuances ! C’est superbe ! »
Outre le ressenti visuel, Linda Edery a aussi été touchée par les valeurs véhiculées dans les tableaux dansés contant des légendes ou des pans de l’histoire de la Chine ancestrale ou contemporaine.
Pour Mme Edery, « revenir aux traditions, c’est important pour tout le monde, pour toutes les religions, pour tous les pays ! » Shen Yun est, pour cette artiste « porteur d’espoir ».
« Cela donne de l’espoir… Voir un tel spectacle qui véhicule justement toute cette compassion, par les temps qui courent, cela donne une petite fenêtre qui s’ouvre. On se dit qu’il y en a encore qui espèrent, il y en a encore qui font des choses pour qu’on puisse assister à des spectacles pareils, c’est merveilleux ! Cela devrait être fait partout ! »
« J’ai plein d’étoiles dans les yeux et on se sent très bien ! Vraiment, cela donne du réconfort, de l’énergie et comme je vous dis, de l’espoir pour l’avenir ! »
Dominique Verderi est également peintre, mais sur toile. Cette artiste enseigne la peinture et le dessin tout en réalisant des œuvres qu’elle expose à Chartres, son lieu de résidence. Ce mercredi, avec sa fille Maïa, lycéenne, elles ont pu découvrir les 5000 ans de culture traditionnelle chinoise.
« Sublime, vraiment sublime », s’est extasiée l’artiste. « C’est très aérien, beaucoup d’accessoires qui viennent renforcer l’esthétisme. Les couleurs, l’harmonie des couleurs, tout est magnifique ! »
« C’est vraiment fascinant », a renchéri Maïa. « C’est vraiment le mot approprié… Oui, c’est hypnotisant à regarder ! »
La Chine ancienne était dénommée « Empire céleste », car les Chinois croyaient en une culture riche héritée du divin. Aussi plaçaient-ils la spiritualité au cœur de leur quotidien, recherchant l’harmonie entre les Hommes, le Ciel et la Terre. Aujourd’hui, Shen Yun fait revivre cette spiritualité, intimement liée à l’histoire et à la culture traditionnelle de la Chine.
Mère et fille ont été touchées par cette connexion au divin, laissant la jeune Maïa dire que « c’est crucial d’avoir toujours des points d’ancrage. Je pense que tout ce qui est de l’ordre du divin et des croyances, c’est fondamental ! »
Pour Dominique Verderi, « les ancêtres de toutes les cultures ont construit leurs racines sur le divin, sur le rapport au divin, à ce lien entre le ciel et la terre. »
Bernard Gombault est un ancien directeur de banque. S’étant rendu en Chine plusieurs fois, M. Gombault apprécie la musique et les opéras chinois. Il a ainsi aimé le tableau présentant la soliste Kai Xi, jouant du erhu, ce violon oriental à deux cordes. « C’est un bel exercice de virtuosité. Parce que faire autant de sons aussi expressifs avec deux cordes, j’imagine que ce n’est pas simple », a admis le banquier.
Mais M. Gombault a été particulièrement touché par les tableaux exposant « la répression du régime politique chinois ». Shen Yun expose en effet la persécution actuelle subie depuis 1999 par les Chinois pratiquant la discipline de méditation Falun Dafa, basée sur des principes d’authenticité, de bienveillance et de patience. Emprisonnements, tortures et prélèvements forcés d’organes sont perpétrés sur ce groupe spirituel par le Parti communiste chinois depuis presque 25 ans.
« J’y suis très sensible parce que c’est une dictature épouvantable, qui concerne un milliard d’individus. C’est dramatique. Et je pensais qu’avec le développement, ça allait se libéraliser, mais je pense que c’est l’inverse qui est en train de se produire, le régime est en train de se durcir », a estimé ce banquier qui demeure choqué par « l’absence de liberté d’expression notamment. L’impossibilité de contester, d’avoir une idée différente de celle du Parti. Il n’ y a pas de pluralité en Chine ».
M. Gombault témoigne ainsi de la tentative de destruction du patrimoine culturel de la Chine ancestrale par le Parti communiste chinois. « J’étais en Chine, j’ai vu toutes les catastrophes de la révolution culturelle qui a détruit les temples et qui a détruit énormément d’œuvres du patrimoine chinois historique », déplore-t-il.
Le directeur de banque a donc été heureux de découvrir la mission que s’est donnée Shen Yun, qui consiste à faire revivre cette riche culture qui avait failli être perdue, et ainsi remettre « la tradition, la bienveillance, la spiritualité » au cœur de son spectacle.
Reportage par NTDTV et Sarita Modmesaïb.
Epoch Times est partenaire de Shen Yun Performing Arts. Nous avons couvert les réactions du public depuis la création de Shen Yun en 2006.