Pour la levée progressive du confinement à partir du 11 mai, le Conseil scientifique a publié samedi ses préconisations pour la rentrée scolaire.
Dans son rapport du lundi 25 avril, le Conseil scientifique considère « que pour les collégiens/lycéens pour lesquels la compréhension est bonne et pour lesquels l’éducation au port de masque est possible : le port de masque doit être obligatoire », en indiquant que le port du masque obligatoire serait « impossible » pour les enfants en maternelle.
Le Conseil scientifique précise également que lorsque le port de masque n’est pas possible, notamment pendant les repas, « les élèves et le personnel des établissements scolaires devront s’organiser pour respecter la règle de distanciation sociale ». Ainsi, dès la rentrée, les élèves devront bénéficier d’une information pratique sur les mesures barrière, la distanciation sociale et l’hygiène des mains.
En cas de découverte d’un cas positif au coronavirus, pour éviter la fermeture de tout un établissement, le Conseil scientifique recommande une stratégie visant à réduire le brassage des élèves. Les établissements devraient ainsi faire en sorte que les élèves d’une classe ne croisent pas les élèves d’une autre classe ou que les élèves d’un même niveau ne croisent pas les élèves d’un autre niveau.
De même, si cela le permet, le Conseil recommande que les élèves d’une classe déjeunent tous en classe, à leur table, plutôt que d’être réunis dans un self. Par ailleurs, les tables en classe doivent être écartées d’un mètre, les règles de distanciation sociale sont à appliquer dans tout l’établissement.
Le Conseil précise que si l’espace est insuffisant, les établissements scolaires « devront réfléchir, avant ouverture, au rythme auquel ils peuvent accueillir les enfants dans de bonnes conditions sanitaires (un jour sur deux, 1 semaine sur 2, le matin vs. l’après-midi…). »
Pour prévenir les risques de contamination, le Conseil invite les parents « à prendre la température de leurs enfants chaque jour avant le départ pour l’école. En cas de symptômes, l’enfant ne devrait pas s’y rendre et les parents devraient prendre avis auprès de leur médecin traitant ».
Aussi, le Conseil scientifique se dit favorable à ce que « le principe de volontariat et de non-obligation de la part des familles soit retenu, avec la possibilité d’une poursuite de l’enseignement à distance ».
Quant au sujet d’effectuer des tests, le Conseil scientifique considère qu’un dépistage massif des élèves et de l’ensemble du personnel « n’est pas envisageable », car il concernerait plus de 14 millions de personnes et devrait être renouvelé régulièrement (tous les 5-7 jours) pour être efficace, ce qui n’est pas possible actuellement.
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