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3 brutales persécutions qui ont toujours lieu en Chine

mai 1, 2017 13:51, Last Updated: octobre 23, 2017 18:24
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Certaines des violations les plus brutales et les plus massives des droits de l’homme se produisent en Chine continentale aujourd’hui. Les croyants et les pratiquants des disciplines spirituelles y sont persécutés depuis que le Parti communiste chinois (PCC) a pris le pouvoir en 1949. Ils ont été arrêtés, torturés et détenus dans des camps de travaux forcés, comme prisonniers d’opinion et même assassinés pour leurs organes.

Le bouddhisme tibétain

Le Tibet faisait partie de la Chine sous la dernière dynastie chinoise, mais il avait de droits d’autonomie jusqu’à la victoire du Parti communiste chinois en 1949. La persécution du bouddhisme tibétain et de la culture tibétaine a commencé le 10 juillet 1950, lorsque les troupes de la Chine communiste ont occupé des parties de la région, et vaincu les forces armées locales.

Un moine tibétain lors d’une manifestation à New Delhi, le 31 janvier 2013. (Raveendran/AFP/Getty Images)

En 1957, le gouvernement tibétain s’est révolté à cause des politiques anti-religieuses et économiques écrasantes du PCC. Ce dernier se définit lui-même comme un régime athée et exige le contrôle de tous les groupes religieux et spirituels.

Pour écraser la rébellion, le PCC a entamé une période de terreur et une destruction culturelle massive. De nombreux civils tibétains ont été torturés et assassinés, pendant que l’armée chinoise détruisait des bâtiments et des temples. Les filles de parents tibétains qui ont exprimé leur opposition ont subit des sévices sexuelles des soldats chinois. Pour humilier le bouddhisme tibétain, de nombreuses nonnes ont été victimes des viols collectifs, les moines et les religieuses ont été contraint de se marier pour briser leurs vœux de célibat.

Le Tibet a aussi été frappé de plein fouet par la campagne du « grand bond en avant » qui a entraîné la mort de plusieurs dizaines de millions de personnes en Chine. Environ un million de Tibétains ont péri après avoir été contraints d’abandonner leur mode de vie traditionnel et à travailler dans des fermes collectives.

(thetibetpost.com)

Pendant la Révolution culturelle (1966-1976), les gardes rouges ont détruit des milliers de monastères. Seuls quelques-uns ont survécu.

Aujourd’hui encore, le Parti communiste chinois continue à persécuter les bouddhistes tibétains et à appliquer des politiques discriminatoires envers les Tibétains et leur culture. Certains dissidents tibétains ont été tués pour leurs organes utilisés dans l’industrie de transplantation d’organes chinoise.

Le christianisme chinois

Deux croix récupérées dans les débris d’une église détruite, dans le canton chinois de Bailu à Pengzhou, (province du Sichuan), le 31 mai 2008 (China Photos/Getty Images).

Les croyances religieuses ne sont pas tolérées par le Parti communiste , qui exige des Chinois de placer leur foi dans les enseignements de Marx et non dans le divin. Les chrétiens n’y font pas exception. Ils ont été persécutés et assassinés en grand nombre depuis les débuts du règne des communistes. Aujourd’hui encore, le PCC ne reconnait que le christianisme pratiqué par les adeptes des églises protestantes et catholiques placés sous son contrôle. Il interdit aux catholiques chinois de reconnaître l’autorité du Vatican.

Une grue démonte une croix au sommet d’une église au Zhejiang, en Chine. À droite, une croix démontée et jetée au sol. (Youtube)

Les chrétiens qui choisissent d’assister à des offices non contrôlées par le PCC peuvent être détenus et envoyés dans des camps. En 2014, plus de 2 000 croix d’église ont été retirées à Zhejiang, généralement sous prétexte de violation des normes de construction. Les prêtres ont été détenus et certains ont été torturés ou tués en détention.

L’ONG chrétienne China Aid explique : «Pour contrer le développement du christianisme en Chine, le gouvernement de Pékin a lancé plusieurs campagnes de persécution, à la fois contre les églises clandestines et celles des TSPM (« Mouvement des trois autonomies » protestant), par le biais des harcèlements, des violences, des arrestations. Et dans de nombreux cas, en condamnant les pasteurs et les membres de l’Église à des peines de prison ».

Des chrétiens chinois prient lors d’un office dans une église protestante indépendante clandestine à Pékin, le 2 octobre 2014. La Chine, pays officiellement athée, autorise aux chrétiens du pays à pratiquer légalement leur religion que dans des églises approuvées par l’État. (Kevin Frayer/Getty Images)

China Aid poursuit : « On peut dire que la rapide croissance du nombre de chrétiens en Chine au cours de la dernière décennie, a provoqué un sentiment de crise au sein du PCC. À mesure que la foi chrétienne se répand dans le pays, le nombre de Chinois qui respectent l’État de droit, qui s’opposent au totalitarisme et soutiennent l’augmentation du rôle de la société civile s’accroit également. Tant que la croissance des églises clandestines dans les zones rurales et urbaines se maintient, et qu’elle est perçue par le PCC comme une sérieuse menace, la répression qui frappe le bouddhisme tibétain, l’islam dans le Xinjiang et ses régions avoisinantes, ainsi que les pratiquants du Falun Gong continuera. »

Le Falun Gong

Pendant des milliers d’années, les Chinois ont pratiqué la méditation et différentes disciplines  spirituelles. Les années 1980 ont été celles du boom du qigong dans l’Empire du Milieu, avec des millions de personnes s’adonnant aux exercices traditionnels du qigong et du Tai Chi.

C’est en 1992 que le Falun Gong, une ancienne pratique traditionnelle du qigong, comprenant des exercices et des enseignements basés sur les principes d’authenticité, bienveillance et tolérance, a été présenté au grand public en Chine. En à peine sept années après son lancement en public, une enquête officielle estimait à environ 70 millions le nombre de Chinois qui pratiquaient cette discipline en étant convaincus par sa gratuité, sa facilité d’apprentissage et son efficacité pour améliorer la santé. Le Falun Gong était soutenu par le gouvernement chinois à cause de ses effets sur la santé physique et mentale ;  un grand nombre de membres du PCC pratiquaient en effet cette méthode, favorisant avec enthousiasme la renaissance des anciennes traditions dans la Chine moderne.

Plus de 10 000 personnes pratiquent les exercices du Falun Gong devant le Palais de la culture à Changchun (Minghui.org)

Tout change en juillet 1999, lorsque le chef du Parti Jiang Zemin, qui craint la popularité grandissante de cette pratique, ainsi que son indépendance vis-à-vis de l’État-Parti chinois, lance une campagne de répression au niveau national de cette discipline pacifique et non politique.

 

La persécution du Falun Gong a commencé le 20 juillet 1999 et se poursuit depuis. ( Minghui.org)
Lors d’une démonstration aux États-Unis, les pratiquants de Falun Gong exposent des nombreuses formes de torture utilisées à grande échelle par les autorités chinoises (Epoch Times).

Les forces de police chinoises ont détenu des millions de pratiquants de Falun Gong à travers le pays. Ces détenus sont devenus le plus grand groupe de prisonniers de conscience en Chine. Beaucoup d’entre eux ont été torturés à mort en prison. D’autres ont été contraints à de lourds travaux forcés.

Depuis 2006, des enquêteurs des droits de l’homme dénoncent le fait que le Parti communiste chinois effectue des prélèvements massifs d’organes à vif sur les prisonniers de Falun Gong. Un rapport de l’ancien député canadien David Kilgour, de l’avocat des droits de l’homme David Matas et du journaliste Ethan Gutmann, rassemble les statistiques publiées par les hôpitaux chinois et prouve l’existence d’un énorme écart entre les chiffres officiels et le nombre réel des transplantations effectuées dans le pays. Le rapport met en lumière une complicité liant le gouvernement chinois, le Parti communiste, le système de santé, les hôpitaux et les médecins.

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« Le Parti communiste prétend que le nombre total de transplantations légales annuelles est d’environ 10 000. Mais on va facilement dépasser ces chiffres officiels pour toute la Chine, en consultant les chiffres de seulement deux ou trois plus grands hôpitaux », a déclaré David Matas, l’avocat des droits de l’homme.

Les pratiquants de Falun Gong montrent une simulation de prélèvement d’organes  sur des prisonniers de conscience du régime chinois. (Epoch Times).

« Depuis trop longtemps, le gouvernement chinois a recours au trafic d’organes dans un but lucratif. Et nous avons de fortes preuves que les pratiquants de Falun Gong ont été la première cible des prélèvements d’organes », a déclaré Chris Smith, membre du Congrès et co-président du  Comité des affaires étrangères de la Chambre des représentants des États-Unis.

Dans un communiqué diffusé sur Internet, la députée Ileana Ros-Lehtinen, ancienne présidente du Comité des affaires étrangères de la Chambre des représentants, a souligné que « la pratique macabre et inhumaine du gouvernement chinois, qui consiste à priver les gens de leur liberté, à les jeter dans des camps de travaux forcés ou dans des prisons avant de les exécuter et de prélever leurs organes et les utiliser lors des transplantations, cette pratique est inacceptable et elle doit être combattue universellement et arrêtée sans condition ».

La députée libérale canadienne Judy Sgro fait partie des nombreux députés qui ont participé au rassemblement sur la colline du Parlement à Ottawa, le 9 décembre 2015, en exhortant à mettre fin à la campagne de persécution des pratiquants de Falun Gong, qui continue en Chine depuis 1999 (Evan Ning/Epoch Times).

Le 13 juin 2016, le Congrès des États-Unis a adopté la Résolution 343 qui condamne les prélèvements d’organes et demande à la Chine d’arrêter la persécution du Falun Gong. En Europe et en Israël, des résolutions similaires ont également été adoptées.

Des pratiquants de Falun Gong lors d’une veillée aux chandelles dans le parc Guang Ming à Chungli, Taoyuan, à Taiwan. (Minghui.org).

On estime que le communisme a tué au moins 100 millions de personnes, bien que ses crimes ne soient pas recensés et que cette idéologie persiste toujours. Epoch Times tâche d’exposer l’histoire et les croyances de cette doctrine, qui a servi de base à la tyrannie et à la destruction des peuples depuis son émergence. On peut trouver la série complète de ces articles dans la rubrique « Histoire cachée du communisme ».

Image de couverture : The Center for Justice and Accountability – CJA.org

Version anglaise: 3 Brutal Religious Persecutions That Are Still Happening in China Today

Les opinions exprimées dans cet article sont celles de l’auteur et ne reflètent pas nécessairement celles d’Epoch Times.

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