Ce jeudi 26 décembre, dans les Vosges, 300 randonneurs sont partis à la recherche du Dahu, le fameux animal sauvage imaginaire vivant dans les zones montagneuses.
Comme chaque année, des passionnés se sont retrouvés dans les forêts vosgiennes. Leur objectif est simple : trouver le Dahu, la créature mythique des zone montagneuses. Pour ces randonneurs, c’est un peu comme partir à la recherche du yéti, l’animal est simplement différent.
D’après la légende, le Dahu serait un animal rare dont les deux pattes, de gauche ou de droite, seraient plus courte d’un côté que de l’autre. Cette étrange morphologie serait le résultat d’une adaptation qui faciliterait ses déplacements dans les pentes, à flanc de colline ou de montagne. Cela l’obligerait cependant à se déplacer toujours dans la même direction, sur un même côté et donc sans pouvoir faire demi-tour.
Alors, pour ne pas le rater, l’association des Bérets randonneurs a organisé jeudi soir deux marches en pleine montagne. C’est ainsi qu’environ 300 randonneurs se sont donnés rendez-vous à Plainfaing, le premier groupe partant à 17h et le second à 19h.
Au programme : six kilomètres de marche dans la forêt de Haute-Meurthe, près du col du Bonhomme.
Jean-Charles Benoît, président des Bérets randonneurs, a déclaré a Francebleu, « Il y a des gens originaires d’Alsace, de Reims ou encore de Belgique. 300 personnes ? Pour nous, petit club local, c’est déjà beaucoup. La marche dure deux heures et nous faisons plusieurs pauses parce que nous avons un public familial qui n’est pas forcément entraîné pour la marche. C’est l’idéal pour s’aérer après les fêtes. Il y a aussi, bien sûr, les amateurs de surprises qui espèrent voir le Dahu et qui écoutent ce que racontent les accompagnateurs. »
Cette année, c’est la cinquième fois qu’une telle aventure est organisée, mais le Dahu existe-t-il vraiment ? Pour Jean-Charles, ça ne fait aucun doute. « Le Dahu, je l’ai vu ! C’était l’an dernier, il nous a fait une démonstration impressionnante. C’était inespéré ! »
« C’est une espèce de bestiole en sous-bois. Quelque chose qui se rapproche de la foule quand il y a du bruit. Le Dahu a des pattes plus courtes sur un côté. C’est pour ça que notre marche se fait en montagne. Tout le monde court derrière pour au final le faire tourner dans l’autre sens. C’est comme ça qu’on le fait tomber et c’est à ce moment-là qu’on peut l’attraper », dit-il en espérant le revoir.
Cette année, on dirait bien que le Dahu est resté caché. Les randonneurs ont malgré tout passé un bon moment et sont toujours motivés à recommencer l’aventure l’année prochaine !
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