Toutes les 23 secondes, une personne est diagnostiquée diabétique. C’est une des principales causes de décès au monde.
Pourtant tous ces patients pourraient ne pas souffrir. Le diabète est évitable, gérable et réversible.
Aperçu rapide : qu’est‑ce que le diabète ?
Deux types de diabète : le type 1 et le type 2
Le diabète de type 2 se caractérise par une glycémie élevée et une résistance à l’insuline. La résistance à l’insuline se produit lorsque la glycémie est continuellement élevée de sorte que les cellules ne réagissent plus à l’insuline (une hormone qui aide à réduire la glycémie). Or, lorsque les cellules ne sont plus sensibles à l’insuline, la glycémie augmente. Par conséquent, le taux d’insuline est en hausse et les cellules deviennent encore plus résistantes. C’est un cercle vicieux, et il résulte généralement d’une alimentation trop riche en sucre, d’un manque d’activité physique ou d’un stress excessif.
À l’inverse, on parle de diabète de type 1 lorsque l’organisme n’a pas la capacité de produire de l’insuline. Dans certains cas, cela se produit parce que le système immunitaire attaque les cellules du pancréas qui fabriquent l’insuline. Malgré l’absence d’insuline, les diabétiques de type 1 peuvent toujours gérer leur glycémie en prenant de l’insuline exogène.
Bien que les diabètes de type 1 et de type 2 résultent de phénomènes complètement différents, tous deux entraînent des taux de glycémie élevés qui détruisent les cellules de l’organisme et provoquent une inflammation chronique. Si nous pouvons améliorer la glycémie, nous pouvons gérer et inverser le diabète, quel que soit le type.
La meilleure façon de traiter le diabète : faire attention à son alimentation
Les études démontrent régulièrement comment un régime moins sucré à base davantage d’aliments complets permet de gérer efficacement la glycémie. Une étude, par exemple, a montré que les régimes cétogènes – le plus bas des régimes à faible teneur en glucides – permettait aux diabétiques de type 2 d’abandonner complètement leurs médicaments.
Un régime approprié peut tout autant s’appliquer aux diabétiques de type 1. Une étude de cas qui a soumis un diabétique de type 1 à un régime paléo‑cétogène a prouvé son efficacité pour gérer la glycémie, pour arrêter ou inverser la maladie.
Certains légumes, fruits, herbes et épices peuvent contribuer à inverser le diabète de type 1 et de type 2. Par exemple, la consommation conjointe de curcumine (provenant du curcuma) et de graines de fenugrec peut être un moyen efficace de réduire la glycémie et d’améliorer la santé des cellules du pancréas qui produisent l’insuline.
Il y a toutefois une mise en garde importante. Les aliments ne sont pas les seuls à avoir un impact sur la glycémie. En d’autres termes, un régime à base de plantes et pauvre en glucides peut s’avérer insuffisant pour réguler son taux de glycémie.
Stress et glycémie ‑ le chaînon manquant
Avant le réveil du matin, une hormone de stress appelée cortisol est libérée. Le cortisol augmente le taux de sucre dans le sang pour fournir l’énergie nécessaire pour déclencher le réveil et entamer la matinée. Pour empêcher l’insuline de faire baisser le taux de sucre dans le sang, le cortisol demande également aux cellules de résister à l’insuline.
Cette brève période de résistance est nécessaire pour que l’organisme maintienne sa glycémie jusqu’au premier repas.
Cependant, cette résistance à l’insuline peut également se produire lorsqu’on est stressé. Que l’on soit poursuivi par un lion ou en colère contre un proche, du cortisol est libéré afin que nous ayons suffisamment d’énergie pour faire face à la situation. Mais la plupart des facteurs de stress actuels ne nécessitent pas d’énergie supplémentaire. Ils exigent un raisonnement logique et de l’empathie – deux processus du cerveau que le cortisol inhibe.
Si chaque jour est rempli de stress, notre taux de cortisol sera constamment élevé. Il en résulte une glycémie élevée, une résistance à l’insuline et un affaiblissement de notre capacité à prendre des décisions.
Cela peut se produire, que nous mangions les aliments les plus sains ou pas (bien qu’une alimentation saine soit d’une grande aide). L’inversion du diabète ne dépend pas seulement de ce que nous mangeons, mais aussi de ce que nous faisons.
Les moyens les moins chers et les plus naturels d’inverser le diabète
Que l’on commence par l’alimentation ou par le stress, il est toujours important de s’attaquer aux deux. Cependant, si on a du mal à joindre les deux bouts financièrement, il n’y a pas besoin d’attendre pour améliorer sa santé. Il existe des remèdes gratuits.
Boire plus d’eau
L’hydratation est importante. Bien qu’aucune étude n’ait examiné l’effet direct de la consommation d’eau sur la glycémie, une étude d’observation a révélé que les personnes dont la glycémie était la plus élevée avaient tendance à boire moins d’eau.
Cette corrélation peut s’expliquer par le fait que les systèmes qui contrôlent à la fois la glycémie et les niveaux de fluides corporels sont liés. En d’autres termes, boire plus d’eau peut indirectement améliorer notre taux de glycémie.
Faire de l’exercice physique
Le moyen le plus rapide de réduire son taux de glycémie est de faire de l’exercice. Mais avant de lacer ses chaussures de course, il est important de bien considérer le type d’exercice qui nous convient.
Les exercices de faible intensité comme la marche et le vélo ont un effet minime sur la glycémie, à moins qu’ils durent plus d’une heure. Des études suggèrent que la stratégie d’exercice optimale est l’entraînement par intervalles de haute intensité.
De nombreuses variantes de l’entraînement par intervalles de haute intensité peuvent réduire la glycémie et améliorer la sensibilité à l’insuline (le contraire de la résistance à l’insuline).
L’une des séances d’entraînement de haute intensité utilisées dans de nombreuses études était la suivante : trente secondes d’efforts maximaux à vélo 4 à 6 fois, séparées par 4 minutes de repos. C’est tout ce qu’il faut faire pour réduire son taux de sucre dans le sang. On peut aussi courir (sur place).
Voici un exemple d’entraînement de sprint tiré d’une des études :
Cinq à dix sprints quasi‑maximaux de 30 secondes chacun, entrecoupés de 3 minutes de repos.
En procédant ainsi, il est possible de réduire son taux de glycémie en moins de 20 minutes.
Méditer
Un des meilleurs moyens d’atténuer le stress et de réduire le taux de cortisol est la méditation. Dans le cadre d’une étude, les chercheurs ont décidé de voir si la méditation permettait de réduire la glycémie chez les diabétiques. Après un mois de méditation, les onze patients ayant médité présentaient une pression artérielle et des taux d’HbA1C plus bas (nous y reviendrons plus loin dans l’article), ainsi qu’une anxiété et une dépression plus faibles.
Dormir
En dormant au moins 7 heures par nuit, il sera possible maintenir des taux de glycémie sains. Des nuits trop courtes, de 4 à 5 heures, peuvent considérablement augmenter le taux de glycémie à jeun.
À force de dormir trop peu, les cellules deviennent résistantes à l’insuline. Le cercle vicieux se déclenche et la glycémie continue d’augmenter, quelle que soit la quantité de sucre consommé. Cela ressemble étrangement à ce que le stress peut engendrer dans l’organisme, et c’est le cas, c’est tout à fait semblable.
Dormir moins génère une forme de stress qui entraîne une libération de cortisol plus importante que la normale. Le cortisol augmente le taux de sucre dans le sang et incite les cellules à devenir plus résistantes à l’insuline. Pour éviter que cela ne se produise, il faut faire du sommeil une priorité.
Tout mettre en place ‑ le mode de vie antidiabétique
Voici une liste de choses à contrôler une fois par semaine, simple à suivre pour améliorer sa santé de façon spectaculaire :
- Boire 4 litres d’eau purifiée par jour
Nous suggérons de boire 4 litres de limonade aux canneberges chaque jour, c’est une boisson qui aidera l’organisme saine et savoureuse.
- Ne manger que des aliments complets
Il faut s’assurer que tous nos aliments proviennent de sources de haute qualité. Rechercher une alimentation biodynamique, biologique et sans OGM et acheter de la viande à base d’animaux ayant eu une vie saine.
- Faire 3 à 4 séances d’exercices de haute intensité par semaine
Voici un entraînement simple :
Cinq à dix sprints quasi‑maximaux pendant 30 secondes chacun entrecoupé de 3 minutes de repos.
Combiner un entraînement de haute intensité et un entraînement en résistance est une idée encore meilleure.
- Méditer pendant 15 à 30 minutes par jour
Il existe des applications et des tutoriels pour nous guider.
- Dormir au moins 7 heures par nuit
Pour améliorer la qualité de notre sommeil, il faut éteindre tous les appareils électroniques et les lumières au moins 30 minutes avant d’aller se coucher et méditer allongé.
Comment savoir si on inverse réellement le diabète ?
Pour savoir si la glycémie est chroniquement élevée, de nombreux médecins vérifient le taux d’HbA1C. A1C est l’abréviation d’hémoglobine glyquée, qui se forme lorsque le sucre sanguin s’attache à l’hémoglobine (la protéine porteuse d’oxygène dans les globules rouges).
Les tests A1C mesurent le pourcentage d’hémoglobine auquel le sucre sanguin est attaché. Si le taux de sucre dans le sang a été élevé depuis trois mois, une plus grande quantité d’hémoglobine sera glyquée. Ainsi, le test A1C fournit une mesure précise de l’élévation de la glycémie au cours des deux ou trois derniers mois.
Un taux d’A1C de 6,5 % ou plus lors de deux tests distincts indique un diabète. Un taux d’A1C compris entre 5,7 et 6,4 % marque un pré‑diabète. Un taux inférieur à 5,7 % est considéré comme normal.
Mais le Dr Chris Masterjohn suggère de ne pas se contenter de regarder le taux d’A1C. En effet, un taux d’HbA1C élevé n’est pas directement synonyme de diabète, et les personnes diabétiques peuvent avoir un taux d’HbA1C faible (si elles ont un renouvellement des cellules sanguines plus rapide que la moyenne). En d’autres termes, le test A1C fournit une mesure indirecte de la glycémie et n’est donc pas toujours un indicateur fiable.
Par exemple, en cas d’obésité, si le taux de glycémie à jeun est constamment supérieure à 100 mg/dl, mais le taux d’A1C est faible, on est quand même considéré comme prédiabétique et il faut modifier son régime alimentaire et son mode de vie pour abaisser sa glycémie.
C’est pourquoi il est important de prendre en compte la glycémie à jeun, la glycémie après un repas et d’autres éléments, comme le poids et le tour de taille.
En planifiant les étapes du mode de vie anti‑diabète, il est important de prêter attention à plusieurs mesures. La perte de graisse, la baisse de la glycémie, la diminution du taux d’A1C et la réduction du tour de taille, voilà autant d’indices de guérison.
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