Depuis l’identification du corps de Steve Maia Caniço, de nombreux appels ont été diffusés sur les réseaux sociaux appelant à rendre hommage samedi à Nantes au jeune homme disparu au moment d’une intervention controversée des forces de l’ordre le soir de la Fête de la musique.
« Tous à Nantes pour Steve », « Ni oubli, ni pardon », « Nous demandons des réponses » : plusieurs mots d’ordre appellent à se rassembler, donnant tous rendez-vous au centre-ville de Nantes, samedi à 13H00. C’est le point de rassemblement d’où partent habituellement le samedi les manifestations des « gilets jaunes » depuis l’automne dernier à Nantes.
L’avocate de la famille de l’animateur périscolaire de 24 ans, Me Cécile de Oliveira, a indiqué mercredi à l’agence France Presse (AFP) qu’elle ne savait pas si les proches du jeune homme participeraient à cet hommage. C’est une possibilité, a-t-elle expliqué, car « ils sont touchés par leur solidarité ».
La préfecture de Loire-Atlantique a pour sa part assuré qu’elle n’avait reçu « aucune déclaration de manifestation » pour samedi.
Après la nuit du 21 au 22 juin, durant laquelle Steve Maia Caniço a disparu alors qu’il assistait à un concert en bord de Loire, les murs de Nantes ont été recouverts d’affiches demandant « Où est Steve ? ». Son corps a été retrouvé dans le fleuve cinq semaines plus tard et identifié mardi.
Environ 150 personnes se sont rassemblées mardi soir à l’extrémité de l’île de Nantes, où a été découvert le corps. Mercredi, il n’y a pas eu de rassemblement sur ce lieu, ni sur le quai Wilson où s’est déroulé le concert.
À Toulouse, en fin de journée mercredi, environ 200 personnes ont manifesté dans le centre-ville en scandant « Castaner démission » et « la police mutile, la police assassine ».
Des fleurs blanches à la main, Claudie, 62 ans, mère d’ « un fils de l’âge de Steve », a exprimé sa « colère » et « son indignation profonde de la manière dont cette affaire a été traitée depuis le début ».
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