Quelques heures avant les annonces sur le déconfinement par le Premier ministre, Bruno Retailleau était l’invité d’Europe 1. Il a dénoncé une mauvaise gestion de la crise actuelle par le gouvernement. D’une part, celui-ci a systématiquement culpabilisé les Français. D’autre part, le président du groupe LR au Sénat accuse Jérôme Salomon d’avoir influé un rapport d’experts sur les stocks de masques.
« Arrêtez de culpabiliser les Français », s’est exclamé Bruno Retailleau. « J’en ai marre que l’on rende systématiquement responsables les Français de la moindre reprise épidémique. »
Le sénateur estime que, d’une manière générale, « les Français font preuve de civisme » et que s’il y a du relâchement, « il faut le combattre ». Cependant, ce n’est pas par la culpabilisation que cela doit se faire, mais « en inspirant confiance ».
« Cette confiance a été rompue avec les Français », assure l’élu LR.
« La vérité, c’est que depuis le premier confinement, le gouvernement a fait beaucoup trop peu pour contrôler cette épidémie », résume Bruno Retailleau, qui donne l’exemple de pays comme le Japon, qui a fait preuve d’une gestion de la situation épidémiologique très différente de celle de la France en identifiant les super contaminateurs au lieu d’isoler toute la population.
« Il faut faire comme les Japonais : essayer de trouver les super-contaminateurs, responsables de 80 à 90 % des contaminations. Et l’isolement, il n’y en a pas », propose le sénateur.
La responsabilité de Jérôme Salomon sur la pénurie de masques
Par ailleurs, l’élu pointe du doigt la responsabilité de Jérôme Salomon dans la pénurie de masques qu’a connue la France et ainsi que l’influence de ce dernier pour changer un rapport d’experts.
« Notre commission d’enquête au Sénat vient de révéler un fait extrêmement grave : le fait que Jérôme Salomon, patron de la Santé publique, ait influé sur un rapport d’expertise sur le fameux stock de masques. C’est grave », assure Bruno Retailleau.
Selon France Info, le rapport en question a été rendu moins d’un an avant l’arrivée de la pandémie du nouveau coronavirus, ce dernier étant également appelé virus du PCC à cause de la dissimulation et la mauvaise gestion du Parti Communiste Chinois (PCC) qui ont permis au virus de se propager dans le monde.
« On disait qu’il y avait un besoin calculé pour une grippe pandémique. Ce besoin était estimé à un milliard de masques », explique Jean-Paul Stahl, professeur de médecine infectieuse au CHU Grenoble-Alpes (Isère). Or, le directeur général de la Santé n’a commandé que 100 millions de masques.
Les sénateurs disposent d’un échange de mails prouvant que « Jérôme Salomon a fait pression sur un comité d’experts pour que celui-là modifie ses conclusions en matière de stocks de masques ».
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