Ainsi qu’il l’a révélé ce mardi 26 avril dans Apolline Matin, le fils d’Anne Hidalgo, Arthur Germain, n’a pas voté pour sa mère. Il en a expliqué les raisons sur RMC et RMC Story.
Au premier tour de l’élection présidentielle, c’est pour Jean-Luc Mélenchon qu’Arthur Germain, le fils d’Anne Hidalgo, a voté. Il s’en est expliqué ce mardi dans l’émission Apolline Matin et a notamment indiqué son souhait de changer de « système ».
Mélenchon a incité à se ranger « de manière un peu insidieuse derrière Emmanuel Macron »
Si Arthur Germain a voté pour le leader de La France insoumise au premier tour du scrutin, c’est principalement parce que ce dernier prônait une VIe République, ce qui représentait « un moyen pour que les gens se posent des questions sur la globalité », a indiqué le jeune homme.
Au second tour, le jeune aventurier s’est carrément abstenu de voter, étant déçu par ce que Jean-Luc Mélenchon a dit « après le premier tour ». Ce dernier a incité ses partisans à se ranger « de manière un peu insidieuse derrière Emmanuel Macron », alors qu’il « portait vraiment l’idée d’un nouveau système », a déploré le jeune sportif sur RMC.
Au cours de l’interview, il a encore expliqué à Apolline de Malherbe que selon lui, les problèmes de fond dans la société sont plus importants que la politique. « Il y a plein de crises aujourd’hui, il y a la crise Covid, la crise climatique », qui sont pour lui « les symptômes d’une dépression plus globale de la société ». Il considère que les problèmes de fond ne vont pas se régler en restant dans ce système-là. « Tout l’enjeu de mes aventures est de montrer qu’un autre mode de vie, une autre société, est possible, avec d’autres valeurs. On peut reconstruire quelque chose d’autre, qui règle justement ces problèmes-là », a-t-il prôné.
« On a un rapport au matériel trop important »
« Mais alors avec quel genre d’organisation, si ça ne passe pas par la politique ça passe par quoi ? » a questionné la journaliste. Selon le nageur, la politique c’est « s’intéresser au sujet de société ensemble », quant à la manière concrète de le faire, il a qualifié de « mauvaise méthode » celle qui est en place aujourd’hui, « parce qu’on vote une fois tous les cinq ans et puis ensuite on attend de voir ce qui se passe ». « On a absolument aucun contrôle sur la politique. Je trouve ça dommage. Et ça ne pousse pas non plus à s’intéresser, à changer de mode de vie », a-t-il regretté.
« Est-ce que les deux ne sont pas possibles ensemble ? » a encore demandé Apolline de Malherbe, qui craint que ce mode de penser débouche sur une loi de la jungle et du plus fort. « On a un rapport au matériel trop important », a répondu le fils d’Anne Hidalgo. « Mon idée c’est plutôt de repartir à l’essence de ce système ». « Comment vous l’inventez le nouveau système ? » a de nouveau interrogé la journaliste de RMC.
« Je suis parti du constat qu’il y a un trop gros rapport au matériel […] C’est comme dans mes aventures, je pense qu’il faut qu’on vive plus simplement, qu’on ait plus de temps, qu’on ralentisse […] qu’on ait le temps de réfléchir, de penser, de se demander pourquoi on vit en fait », a-t-il signifié, précisant qu’aujourd’hui on n’a plus le temps de faire tout ça.
« C’est une utopie »
Et pour changer le système, « il faut rentrer dedans, il faut essayer d’amener les gens à se poser des questions », a-t-il poursuivi. Pour lui, ce message est un « appel », pour inviter les gens à « recréer quelque chose d’autre ».
« Il faut qu’on reparte sur un mode de vie plus lent, plus connecté à la nature. […] Je suis en train de construire une maison autonome à but pédagogique, où je vais emmener les gens vivre dedans pour leur montrer qu’on peut vivre différemment et comment on peut vivre différemment », a-t-il enfin détaillé. « C’est une utopie, mais pour moi, je peux réaliser cette utopie », a conclu Arthur Germain.
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