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Des artisans français découvrent 239 pièces d’or antérieures à la Révolution dans les murs d’un manoir lors d’une rénovation

octobre 2, 2021 14:04, Last Updated: octobre 2, 2021 14:04
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C’est en France, lors de la rénovation d’un vieux manoir, que trois artisans sont tombés sur un trésor caché : 239 pièces d’or dissimulées dans les murs. Un trésor qui sera évalué à environ 300 000 euros.

En 2019, un couple marié propriétaire de la maison à Plozévet – une commune du département du Finistère, dans le nord-ouest de la France – décide de rénover la parcelle, qu’ils ont achetée sept ans plus tôt et sur laquelle se trouvent trois bâtiments anciens.

Des tailleurs de pierre sont engagés et se mettent au travail.

(Avec l’aimable autorisation de la maison de vente aux enchères Ivoire)

Fin octobre, on trouve de l’or fin en deux endroits : à l’intérieur d’un mur, on découvre une boîte métallique remplie de pièces d’or datant d’avant la Révolution française, puis quelques jours plus tard, une bourse contenant d’autres pièces est découverte au-dessus d’une poutre, selon un communiqué de presse de la maison de vente aux enchères Ivoire Angers/Saumur.

« Je pensais que c’était une blague, mais non ! », déclaré le propriétaire François Mion, 63 ans, au Télégramme.

M. Mion a remis les 239 pièces au Service régional d’archéologie du Finistère, qui les a toutes estimées authentiques.

(Avec l’aimable autorisation de la maison de vente aux enchères Ivoire)

La collection aurait été frappée entre 1638 et 1692, sous les règnes des rois français Louis XIII et Louis XIV ; les pièces les plus récentes venaient de subir une reformation monétaire et étaient destinées à financer les efforts de guerre et à agrandir le château de Versailles.

Selon le Service d’archéologie, la partie la plus ancienne de la demeure de Plozévet a probablement abrité de riches négociants au XIIIe siècle. Si le transport des vins de Bordeaux vers l’Angleterre et des céréales vers l’Europe du Nord a apporté la prospérité quatre siècles plus tard, 1750 a marqué le début d’un siècle de déclin économique, jusqu’à ce que les nouvelles industries de la pêche et de la conserverie connaissent une reprise, ont-ils ajouté.

Les 239 pièces d’or, frappées dans 19 villes différentes, étaient apparemment mises de côté à titre d’« épargne. »

(Avec l’aimable autorisation de la maison de vente aux enchères Ivoire)

Parmi elles, deux pièces rares apportent une valeur significative à la découverte : l’une est un Louis d’or avec une croix templière, estimé entre 8 000 et 12 000 euros ; et l’autre, un Louis d’or de 1646 de l’Atelier de Dijon – l’un des 120 exemplaires connus – est estimé à 15 000 euros.

Les pièces ont été vendues aux enchères à l’hôtel des ventes Ivoire Angers/Deloys le 29 septembre. Conformément à la loi française, le produit de la vente sera divisé en deux, la moitié revenant aux propriétaires et le reste étant réparti entre les artisans qui ont découvert la cachette.

(Avec l’aimable autorisation de la maison de vente aux enchères Ivoire)

Une loi introduite en 2016 décrète que les artefacts trouvés sur des propriétés privées appartiennent à l’État, rapporte le Local France. Mais François Mion et sa femme ont de la chance ; ayant acquis la propriété de Plozévet en 2012, ils en sont exemptés, et ont donc été autorisés à vendre ce trésor extraordinaire.


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t.me/Epochtimesfrance

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