Alors qu’une mère de famille et ses deux filles âgées de 3 et 8 ans ont été blessées dans une attaque à la « substance corrosive » ce mercredi 31 janvier en début de soirée dans le sud de Londres, la police a identifié le suspect principal. Il s’agit d’Abdul Shokoor Ezedi, un homme de 35 ans. La police insiste sur le fait de ne surtout pas l’approcher s’il est identifié.
C’est hier après-midi, 1er février, que la police de Lambeth, un district du sud du Grand Londres, a révélé le nom et la photo de l’homme recherché dans le cadre de l’enquête sur l’attaque à la « substance corrosive » qui a fait douze blessés la veille vers 19h30.
La personne en fuite s’appelle Abdul Shokoor Ezedi. Cet homme de 35 ans qui habite la région de Newcastle a « des blessures importantes sur la partie droite de son visage », précise la police. Il se trouvait dans le nord de Londres, sur la Caledonian Road, la dernière fois qu’il a été aperçu après les événements. Le suspect connaissait apparemment ses victimes.
Le superintendant Cameron a fait une déclaration pour nommer le suspect, précisant que ce dernier a probablement voyagé depuis la ville de Newcastle dans la journée de l’attaque.
« Nous ne savons pas encore ce qui a conduit à cette situation. Nous travaillons à établir les circonstances. Une chasse à l’homme est en cours pour retrouver Ezedi », a-t’il déclaré. « Il ne faut pas l’approcher », a prévenu le superintendant Cameron, selon The Guardian.
Les commentaires des internautes sont assez sarcastiques sur X, critiquant le fait qu’il a fallu tout ce temps aux policiers avant de faire circuler le nom ainsi que la photo du suspect, ce qui lui a laissé le temps de s’échapper. Certains commentent en disant avec ironie que le nom du suspect est un « très beau nom britannique ».
Entraide lors des événements
Après l’attaque, les victimes ont bénéficié de l’aide d’un certain nombre de personnes. Quatre d’entre elles ont été blessées en assistant la mère de famille de 31 ans et ses deux filles. Cinq policiers ont également été blessés pendant leur intervention.
Le maire de Londres, Sadiq Khan, a souligné « l’héroïsme » des passants qui ont aidé les victimes. Il a déclaré à la BBC : « Des voisins ont invité les gens chez eux pour leur laver les yeux avec de l’eau. Un hôtel du coin a ouvert ses portes à la police et aux victimes pour qu’ils puissent laver une partie de la substance corrosive ».
« C’était vraiment horrible »
Des témoins ont décrit une scène « d’horreur » lorsqu’ils ont découvert l’attaque. Lorsqu’elle a entendu un bang et des cris d’appel à l’aide, Shannon Christie est descendue de son appartement. « Alors que je courais dehors, j’ai vu ce type jeter un enfant par terre, il l’a ramassé et l’a jeté à nouveau. C’est à ce moment-là que j’ai couru, que je l’ai attrapé et que je l’ai emmené dans mon immeuble ». Cet enfant qu’elle a secouru était la fillette de 3 ans de la victime.
Un couple s’est précipité dans la rue pour aider. « Nous sommes sortis et avons vu ce type qui a fait sortir une petite fille de la voiture et l’a plaquée au sol à deux reprises », se souvient l’ homme. Il a essayé de poursuivre l’agresseur mais n’a pas pu aller très loin parce qu’il portait des pantoufles.
Au retour, quand il a vu la femme blessée, il a couru chez lui pour chercher de l’eau et l’asperger. « C’était vraiment horrible », témoigne l’homme qui a choisi de garder l’anonymat.
Un autre témoin a déclaré au journal britannique The Sun : « C’est la pire chose que j’ai jamais vue ».
La femme et ses deux enfants se trouvent toujours à l’hôpital. Leur vie n’est plus en danger, mais leurs blessures risquent de changer le cours de leur vie à jamais.
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