À Beauvais, un septuagénaire atteint d’un cancer ne peut plus prendre son traitement habituel, le médicament, très cher, n’étant plus remboursé par la Sécurité sociale.
« Depuis deux mois, je ne prends plus de traitement », écrit Jean-Pierre Capdevielle, un septuagénaire atteint depuis 18 ans d’un cancer au poumon.
Ce Beauvaisien a écrit directement à Aurélien Rousseau, le ministre de la Santé, car il ne peut plus se soigner, ayant dû arrêter son traitement : son médicament habituel, l’Iressa, produit par les laboratoires AstraZeneca, n’est plus remboursé en intégralité.
Interviewé par BFM TV, M. Capdevielle explique que la Sécurité sociale ne rembourse plus que le tarif du générique, soit 635 euros de moins que l’original. Il a alors testé ces médicaments génériques, mais les effets secondaires sont terribles : « Je ne tenais plus debout, plus rien, vraiment malade », explique Jean-Pierre à BFM TV.
Ne se laissant pas abattre, le septuagénaire contacte alors son député de circonscription, le laboratoire Astra-Zeneca et la Sécurité sociale. Cette dernière lui indique alors qu’il n’a « pas d’autre choix que de payer ou de contacter le laboratoire pour voir s’ils pouvaient me faire un prix ».
« Je me suis battu contre une maladie, et aujourd’hui il faut que je me batte pour pouvoir avoir un médicament pour me soigner », martèle Jean-Pierre, désespéré.
Le Code de la Santé publique stipule pourtant qu’un patient peut conserver le médicament original s’il présente une contre-indication envers chacun des génériques disponibles.
BFM a alors contacté la Caisse Nationale d’Assurance Maladie, qui lui a déclaré que « ce recours ne s’applique pas dans le cas de Jean-Pierre ».
Comment pouvez-vous nous aider à vous tenir informés ?
Epoch Times est un média libre et indépendant, ne recevant aucune aide publique et n’appartenant à aucun parti politique ou groupe financier. Depuis notre création, nous faisons face à des attaques déloyales pour faire taire nos informations portant notamment sur les questions de droits de l'homme en Chine. C'est pourquoi, nous comptons sur votre soutien pour défendre notre journalisme indépendant et pour continuer, grâce à vous, à faire connaître la vérité.