ÉTATS-UNIS

Baisse de 85 % des arrestations d’immigrants clandestins à la frontière sud-ouest des États-Unis

Le nombre d'étrangers interdits de territoire rencontrés aux points d'entrée a diminué de 93 %
février 21, 2025 15:24, Last Updated: février 21, 2025 19:34
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Le nombre d’arrestations d’immigrants illégaux par les agents de la patrouille frontalière le long de la frontière sud a chuté de 85 % au cours des dix derniers jours de janvier, par rapport à la même période de l’année précédente, selon les dernières données du service des douanes et de la protection des frontières (Customs and Border Protection, CBP).

« Le CBP n’attrape plus et ne relâche plus d’immigrants clandestins aux États-Unis », a déclaré l’agence dans un communiqué daté du 18 février.

« Le CBP s’appuie sur les autorités légales pour prendre toutes les mesures raisonnables afin de s’assurer que les étrangers en situation irrégulière soient placés en détention et expulsés rapidement du pays. »

Le président Donald Trump a pris ses fonctions le 20 janvier et a immédiatement signé plusieurs mesures exécutives pour dissuader et empêcher l’entrée d’immigrants clandestins. Il a déclaré une urgence nationale, déployé davantage de troupes à la frontière, augmenté les déportations et ordonné l’achèvement d’un mur frontalier.

L’application CBP One, mise en place par l’administration Biden pour permettre aux immigrants dépourvus de documents d’entrée légaux de prendre rendez-vous aux points d’entrée des États-Unis, a été supprimée.

Le CBP a déclaré avoir depuis lors « augmenté de façon spectaculaire le nombre de patrouilles actives aux frontières internationales ».

Selon le CBP, le nombre d’« étrangers non admissibles » rencontrés par les agents aux points d’entrée de la frontière sud-ouest a chuté de 93 % au cours des 11 premiers jours de la présidence de Trump par rapport aux 11 jours précédents.

Le mois dernier, le CBP a saisi 466 kg de fentanyl. Les saisies de méthamphétamines ont augmenté de 15 %.

« Les hommes et les femmes du service des douanes et de la protection des frontières des États-Unis (U.S. Customs and Border Protection) mettent en œuvre avec détermination les décrets présidentiels visant à sécuriser nos frontières », a déclaré Pete Flores, commissaire par intérim du CBP. « Ces actions ont déjà permis d’améliorer considérablement la sécurité aux frontières. »

« La réduction du nombre d’étrangers en situation irrégulière tentant d’entrer aux États-Unis, conjuguée à une augmentation significative des rapatriements, fait que davantage d’officiers et d’agents sont désormais en mesure d’effectuer les tâches d’application de la loi qui rendent notre frontière et notre pays plus sûrs. »

Rencontres frontalières et droits de naissance

L’impact du président Trump sur l’immigration clandestine était manifeste avant même qu’il ne prenne ses fonctions pour un second mandat le mois dernier.

En novembre, après la victoire de Donald Trump à l’élection présidentielle de 2024, le nombre d’arrestations mensuelles à la frontière terrestre du sud-ouest des États-Unis s’est établi à moins de 100.000 pour la première fois depuis l’année fiscale 2022. Depuis lors, les interpellations sont restées en dessous de ce niveau pendant trois mois consécutifs, le mois de janvier enregistrant moins de 62.000 interpellations.

Le « tsar » des frontières de Donald Trump, Tom Homan, a mis en évidence certains chiffres.

« Au cours des dernières 24 heures, la patrouille frontalière américaine a rencontré un total de 229 étrangers sur l’ensemble de la frontière sud-ouest », a-t-il écrit dans un message publié le 17 février sur la plateforme de médias sociaux X. « Ce chiffre est en baisse par rapport au chiffre record de plus de 11.000 par jour sous la présidence de Joe Biden. »

« J’ai commencé à travailler comme agent de la patrouille frontalière en 1984 et je ne me souviens pas que les chiffres aient jamais été aussi bas », a-t-il ajouté.

Entre-temps, les mesures prises par l’administration pour réduire l’immigration clandestine ont suscité une certaine opposition.

À la fin du mois dernier, un groupe de congrégations quakers a intenté un procès au ministère américain de la Sécurité intérieure (DHS), l’accusant de violer leur liberté religieuse en autorisant l’arrestation d’immigrants clandestins qui assistent à leurs réunions.

Le 20 janvier, Benjamine Huffman, alors secrétaire par intérim du ministère de la Sécurité intérieure, a publié un décret annulant l’interdiction faite par l’administration Biden de procéder à des arrestations dans des lieux jugés sensibles, tels que les églises et les écoles.

Au début du mois, un juge de district américain a émis une injonction préliminaire à l’échelle nationale contre le décret du 20 janvier de M. Trump qui mettait fin à la citoyenneté de naissance des enfants nés d’immigrés clandestins.

Le 19 février, M. Trump a signé un décret ordonnant à toutes les agences d’identifier les programmes financés par le gouvernement fédéral qui fournissent une aide financière aux immigrants clandestins et de mettre fin à cette aide.

« Avec ce décret, le président Trump veille à ce que les ressources du contribuable soient utilisées pour protéger les intérêts des citoyens américains, et non des étrangers en situation irrégulière », indique une fiche d’information de la Maison-Blanche.

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