L’entraîneur Vincent Collet quitte son poste de sélectionneur de l’équipe de France de basket, médaillée d’argent aux Jeux de Paris, au terme d’un mandat de quinze ans riche en trophées, rapportent plusieurs médias vendredi.
Le technicien de 61 ans, arrivé à son poste en 2009, s’est forgé un palmarès qui comprend deux places de finalistes des JO (2021, 2024) chaque fois barré par l’armada de Team USA et un titre de champion d’Europe (2013).
Après un débriefing mercredi avec la Fédération, son employeur, il lui a été signifié que son bail arrivé à échéance après les JO ne serait pas renouvelé, rapportent les sites bebasket.fr, qui a révélé l’information, et l’equipe.fr.
Contactés par l’AFP, Vincent Collet et la Fédération française de basket (FFBB) n’étaient pas joignables dans l’immédiat.
Celui qui a souvent cumulé les postes de sélectionneur et d’entraîneur de clubs a également étoffé son palmarès avec deux titres de champions de France avec Le Mans (2006) et l’Asvel (2009), ainsi que deux sacres en Leaders Cup (ex-Semaine des As) tous deux sur le banc de Strasbourg (2015, 2019).
Tacticien hors pair, il a été élu entraîneur de l’année en France à quatre reprises (2001, 2004, 2015 et 2016).
Dans la foulée de la défaite des Bleus face aux Américains à Paris Bercy (98-87), le sélectionneur avait laissé entendre qu’il ne poursuivrait pas son mandat, sans toutefois se montrer totalement affirmatif.
« Normalement, je termine. C’est un match dont je me souviendrai longtemps. C’est pour ça que j’ai des regrets: je rêvais qu’on puisse faire encore mieux, même si je suis très fier de ce que les joueurs ont accompli », avait-il déclaré à la presse.
Le tournoi olympique, mal débuté mais conclu par une médaille d’argent après avoir écarté tour à tour le Canada et l’Allemagne, championne du monde en titre, a marqué les esprits dans le milieu du basket hexagonal.
Le sélectionneur « a ce don de galvaniser le groupe, il l’a encore fait ce soir. C’est sa victoire ce soir, à lui et son staff, clairement », avait lancé le capitaine Nicolas Batum au soir de la finale olympique.
Son successeur, qui n’était pas encore connu vendredi, aura la lourde tâche de poursuivre à la tête d’une génération des Bleus conduite par le phénomène Victor Wembanyama.
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