Mardi 31 janvier, la cour administrative d’appel de Nantes a débouté, pour la troisième fois, le projet d’implantation d’une éolienne sur la pointe de Penn Arlan, à Ouessant (Finistère), un site classé. L’État a rejeté la requête de la société Akuo et de son projet « Phares ».
« Hip hip hip, hourra ! On a gagné ! La cour administrative d’appel de Nantes a débouté Akuo/Phares. L’éolienne est refusée pour la troisième fois par l’État. » Sur sa page Facebook, le collectif Vent de Bout’ Ouessant a partagé sa joie mardi 31 janvier après la décision de la justice de s’opposer à la construction d’une éolienne de 67 mètres de haut sur Ouessant. Située au large du Finistère, l’île est aujourd’hui complètement dépendante d’une centrale au fioul, dont le carburant doit être importé du continent.
Mardi, la cour administrative d’appel de Nantes étudiait le recours des sociétés Akuo Energy et le fabricant d’hydroliennes Sabella qui portent un projet énergétique baptisé Phares. « L’éolienne présente une hauteur correspondant environ au double de celles des falaises littorales proches, ce qui serait de nature à modifier substantiellement les vues sur ce paysage pittoresque classé », ont estimé les magistrats, comme le rapporte 20 Minutes. Le projet prévoit la construction de deux hydroliennes, d’une centrale photovoltaïque et d’une éolienne.
Soutenus par la municipalité, la région Bretagne et l’ADEME, les porteurs du projet ont à l’inverse reçu un avis défavorable de la part de l’Architecte des bâtiments de France. Chaque année, la consommation énergétique du gros millier d’habitants représente l’équivalent de 1600 tonnes de fioul.
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