Bruno Attal est secrétaire national du syndicat France Police – Policiers en colère, cinquième puissance syndicale du ministère de l’Intérieur. Le samedi 26 mars, il a participé à la Marche de la Fierté française, organisée à Paris par le collectif Place d’armes.
Ce collectif, qui rassemble d’anciens militaires, des membres de leur famille et des soutiens civils, s’était fait connaître l’an dernier en publiant une tribune dans laquelle les signataires dénonçaient le délitement de la France, appelant le chef de l’État, le gouvernement et les parlementaires à réagir pour mettre un terme au laxisme ambiant et sauvegarder les intérêts de la Nation.
Un constat que partage Bruno Attal, qui estime que « la France se délite » et que « tout se dégrade » sans que les responsables politiques ne prennent la mesure du problème.
« Ça fait 40 ans que les élites qui ont fait de belles études, qui ont fait l’ENA, trahissent les Français », explique ainsi le responsable syndical.
Très critique à l’égard du ministre de la Justice, Éric Dupont-Moretti, dont il estime qu’il se soucie davantage du sort « des racailles et des voyous » que de celui de la police, Bruno Attal considère que « le bilan d’Emmanuel Macron sur la sécurité et la justice est catastrophique ».
Retrouvez son témoignage intégral au micro d’Epoch Times France.