L’enseigne de prêt-à-porter masculin Celio a racheté mercredi 7 décembre la marque Camaïeu pour 1,8 million d’euros lors d’une vente aux enchères près de Lille, son président affichant le souhait de « relancer » cette « belle marque » après la liquidation de l’entreprise, a constaté une journaliste de l’AFP.
« C’est une marque qui a une valeur, qui a été leader du prêt-à-porter féminin pendant des dizaines d’années en France et on a l’envie d’essayer de la relancer », a expliqué aux journalistes le président de Celio, Sébastien Bismuth, à l’issue de la vente.
Celio et Camaïeu « ont toujours été deux entreprises soeurs, qui avaient le même positionnement », respectivement pour les hommes et pour les femmes, a-t-il ajouté.
Toutefois, cette relance « va prendre du temps, on ne va pas du jour au lendemain ouvrir des magasins », a souligné M. Bismuth.
« Faire renaître cette marque française iconique »
Dans un communiqué, Celio France a souligné sa volonté de « faire renaître cette marque française iconique, connue et aimée de plusieurs millions de femmes » grâce à son « expertise ».
« La vente portait sur les deux noms de Camaïeu, son ancienne appellation avec tréma et sa nouvelle sans tréma », a précisé la direction de Celio.
Outre la marque, les logos et noms de domaines de Camaïeu, acquis par Celio, la vente aux enchères a porté sur des lots de vêtements et accessoires de Camaïeu, cédés pour des sommes atteignant parfois 100.000 euros le lot.
Le géant nordiste du prêt-à-porter a été placé le 28 septembre en liquidation judiciaire par le tribunal de commerce de Lille, deux ans après sa reprise par Hermione People and Brands, filiale de la Financière immobilière bordelaise (FIB). Une liquidation qui avait laissé environ 2100 salariés sans emploi.
Fondé en 1984 à Roubaix et connu pour ses « basiques » déclinés dans de multiples couleurs, Camaïeu était devenu le leader du prêt-à-porter féminin en France.
Comment pouvez-vous nous aider à vous tenir informés ?
Epoch Times est un média libre et indépendant, ne recevant aucune aide publique et n’appartenant à aucun parti politique ou groupe financier. Depuis notre création, nous faisons face à des attaques déloyales pour faire taire nos informations portant notamment sur les questions de droits de l'homme en Chine. C'est pourquoi, nous comptons sur votre soutien pour défendre notre journalisme indépendant et pour continuer, grâce à vous, à faire connaître la vérité.