En écoutant récemment la principale radio publique américaine NPR, j’ai aperçu que le sujet principal de ses programmes concernait les inondations dans le Kentucky. Il semble qu’il y ait beaucoup plu et que certaines rues soient devenues impraticables. Fascinant, non ? Mais pourquoi cette information locale est-elle en tête d’affiche et suivie d’heure en heure sur la radio gouvernementale ?
Vous savez pourquoi : l’ensemble des médias grand public est passé de la panique Covid-19 à la panique du changement climatique. Tout est considéré comme la preuve d’une nouvelle crise : la fumée dans l’air, la pluie sur le sol, le soleil dans le ciel, le sable dans le vent, et j’en passe. Ils tentent de dresser le tableau d’une terre et d’une atmosphère qui s’effondrent à cause de notre mode de vie.
Tout cela se passe exactement comme prévu. C’est presque comme si Bill Gates lui-même – qui prétendait être un expert en maladies infectieuses – l’avait programmé grâce à sa connaissance soudaine du changement climatique. Son livre How to Avoid a Climate Disaster (Comment éviter une catastrophe climatique), qui a été publié en 2021, peut servir presque comme une feuille de route sur la façon de maintenir la panique et augmenter l’importance de l’État. Et voilà, nous voyons que presque tous les titres des principaux journaux du monde occidental nous expliquent que le monde est en train de cuire à cause des combustibles fossiles et de trop de liberté donnée aux citoyens.
Ils sont en train de mettre en place le même modèle que celui utilisé lors du Covid-19 pour imposer différentes interruptions et fermetures, des restrictions de voyage, des limites de consommation, d’autres restrictions et obligations, des distinctions entre ce qui est essentiel et ce qui ne l’est pas, des outils médiatiques qui suivent et tracent le « danger », des annonces de service public faites pour votre propre bien ainsi que des préconisations de rester en sécurité à la maison. C’est vraiment incroyable.
Mon exemple préféré est celui du toujours « fiable » New York Times, ce torchon du gouvernement, qui a adapté exactement le même modèle qu’avec le Covid-19 pour fournir à ses lecteurs de la classe dirigeante des informations actualisées sur « l’indice de chaleur » – et ce, complété par des images en diverses couleurs afin que tout le monde puisse rester en sécurité. Vous ne saviez probablement pas qu’il fait chaud en été ? Maintenant, vous le savez !
Un ami mexicain m’a appelé, très inquiet à mon sujet. Il m’a dit : « Hé, est-ce que tout va bien ? » Pourquoi ? Les médias disent que l’Amérique brûle sous une chaleur sans précédent. Je lui ai répondu que tout allait bien et il s’est soudain rendu compte qu’il était à nouveau victime d’un trollage médiatique, exactement de la même manière qu’avec le Covid-19.
Tous les jours, on nous disait que les gens s’effondraient, frappés par une crise ou par la mort, mais nous regardions autour de nous et les choses semblaient plutôt normales. La plupart des hôpitaux n’étaient pas remplis. Nous sommes donc invités à nous poser la grande question : qui croire, les médias ou nos propres yeux ?
Les parallèles avec le Covid-19 sont tout simplement troublants.
On assiste à un alarmisme extrême. En fait, nous faisons face au phénomène de variations saisonnières, du temps tout comme avec les agents pathogènes respiratoires. Il n’y a rien de particulièrement inhabituel à cela. Sauf si les médias crient et hurlent constamment que la vie telle que nous la connaissons est en train de s’achever.
Aujourd’hui, il semble que si nous sortons, nous risquons de nous enflammer ! C’est en tout cas le message véhiculé.
Il y a aussi la manipulation par des images. Les couleurs orange ont toutes été remplacées par des couleurs rouges, et des pans entiers de la terre peints avec ces couleurs sont diffusés à la télévision, ce qui donne l’impression que nous sommes tous en train d’être consumés par le feu. Vous n’avez qu’à vérifier de plus près pour découvrir que les températures sont à peu près les mêmes qu’elles ont toujours été ; puis vous découvrirez que les alarmistes n’utilisent pas la température, mais un indice de chaleur qui est très facile à manipuler.
Il y a quelques années, citer la météo comme preuve contre le réchauffement climatique était considéré comme une erreur de profane. « Ne savez-vous pas qu’il y a une énorme différence entre la météo et le climat ? », nous disaient-ils. Ah oui, d’accord, avons-nous répondu, nous sentant stupides. Mais aujourd’hui, les mêmes personnes citent la météo comme preuve du changement climatique.
Et on est passé de la lutte contre le réchauffement climatique (qui peut être mesuré, en quelque sorte) à la lutte contre le changement climatique, qui est absolument indéniable. Ça, c’est du trollage de haut niveau. Êtes-vous un négationniste climatique ? Hmm… Comment peut-on l’être ? Alors vous constatez qu’il y a une vraie crise ? Pas vraiment : j’ai juste des doutes sur les affirmations selon lesquelles je dois renoncer à ma liberté parce que les médias et les scientifiques payés à la tâche prétendent que je devrais le faire.
C’était exactement la même chose qu’avec le Covid-19. On m’a traité d’innombrables fois de négationniste du Covid-19, bien que je ne le fusse pas. Je doutais seulement que la panique autour du Covid-19 soit justifiée. Ensuite, on m’a traité de minimiseur du Covid-19. Je n’ai jamais compris ce que c’était, et j’ai donc eu du mal à me défendre contre cette accusation. En fait, la seule façon de ne pas avoir d’ennuis avec ces gens, c’est de parler tout le temps comme les médias grand public, de répéter les clichés et de ne jamais penser par soi-même.
L’étape suivante de leur stratégie consiste à choisir les experts. Avec le Covid-19, il s’agissait d’épidémiologistes comme seuls experts. Même des virologues ou des immunologistes n’auraient pas fait l’affaire. Les médecins n’avaient certainement rien à dire. Il fallait avoir cette spécialité précise d’épidémiologiste pour être crédible. Aujourd’hui, c’est le tour des climatologues. Si vous n’êtes pas climatologue, vous feriez mieux de vous taire, car vous n’avez manifestement aucune idée de ce dont vous parlez.
Les climatologues ont des modèles tout comme les épidémiologistes. Les gens qui n’ont aucune idée de la façon dont ce racket fonctionne sont encouragés à y croire. Dans le monde scientifique, tout le monde sait que l’on peut montrer n’importe quoi dans une analyse basée sur un modèle avec de multiples variables – et ce, en changeant simplement leurs spécifications et leur gamme. Et voilà, vous avez une prédiction parfaite de la catastrophe qui s’annonce. Cela se reproduit, tout comme il y a trois ans, lorsqu’ils nous ont annoncé que des centaines de millions de personnes allaient mourir à cause du virus du Covid-19.
Le dogmatisme pur et simple de ces gens est impressionnant. La vraie science se base sur l’incertitude et la recherche des données de plus en plus justes – ce n’est pas la révélation au monde d’une vérité unique fondée sur l’autorité. Mais c’est juste ce qu’ils font aujourd’hui, tous les jours. C’est établi par la science ! Il n’y a plus de doute ! Tous les scientifiques sont d’accord ! Tout est absolument incontestable ! En fait, ils essaient de vous faire taire.
Un autre parallèle étrange entre hier et aujourd’hui est la mondialisation de ces affaires. Le même jour, les journaux des deux côtés de l’Atlantique ont décidé de faire un grand tapage autour de la planète qui brûle, avec tous les mêmes experts et les mêmes cartes en couleur. Est-ce que nous sommes vraiment censés croire que tout cela n’est pas coordonné, conçu, dicté par quelqu’un quelque part et que nous ne savons toujours pas qui ?
La censure technologique est déjà là, car Facebook étrangle et interdit tous les sceptiques, les considérant comme des négationnistes et des propagateurs de désinformation. Google est également sans espoir, puisqu’il enterre tous les dissidents. Je suis sûr que ChatGPT est également dans le coup, tous déclarent « qu’une action urgente est nécessaire pour atténuer les effets du changement climatique et s’y adapter ». Il est extrêmement difficile de trouver quelqu’un qui ait des doutes. Presque tous les sites, et c’est certainement le cas de YouTube, sont d’accord avec cette idée.
Je suis loin d’être un expert en la matière. Mais je suis sûr de trois choses.
La première est que mesurer toutes ces données est difficile et que ce domaine est sujet à de grandes manipulations.
Deuxièmement, il est encore plus difficile d’établir un lien de cause à effet, de sorte que toute affirmation que le changement climatique est principalement attribuable à l’action de l’homme doit être vérifiée et revérifiée. C’est un grand défi pour la science de découvrir la relation de cause à effet ; il ne suffit jamais de citer quelques corrélations.
Troisièmement, le gouvernement est l’institution la plus incompétente de la planète et n’accepte jamais la responsabilité de ses erreurs. Il en sera de même si nous confions aux gouvernements le soin de régler le problème du climat. Pour moi, ce n’est qu’une plaisanterie.
Par-dessus tout, la principale exigence des hystériques du climat est que vous renonciez à vivre votre vie en toute liberté et que vous vous conformiez à un plan directif. C’est exactement la même stratégie que dans le cas du Covid-19. Comme toujours, la véritable cible est la liberté elle-même.
Les opinions exprimées dans cet article sont celles de l’auteur et ne reflètent pas nécessairement celles d’Epoch Times.
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