Le chat sauvage, aussi appelé chat forestier, est un félin dont la population est en expansion à l’échelle nationale en général et plus particulièrement en Côte-d’Or.
« On en voit assez régulièrement, c’est une espèce qui est bien présente et qui a tendance à être de plus en plus visible depuis quelques années », précise Clément Gilard de la société d’histoire naturelle d’Autun (SHNA). Ce chargé d’études mammifères raconte à France 3 qu’il y a bien une expansion des populations de chats sauvages à l’échelle nationale tout autant que dans le département de la Côte-d’Or.
Dans le Parc national des forêts qui se trouve sur deux départements (Côte-d’Or et Haute-Marne), 276 passages de chats sauvages ont été recensés mi-décembre, ce qui prouve bien que « cette espèce y est très présente ».
« Le chat forestier a deux habitats. Il va chasser dans les prairies des rongeurs et des passereaux. Il va aussi se rabattre dans les zones boisées pour se reposer et élever ses chatons », explique Clément Gilard au Bien public.
Une espèce protégée depuis 1979
Ce gros chat tigré a un caractère sauvage. L’espèce est protégée depuis 1979 et il est interdit de piéger des chats sauvages. La reforestation du territoire est aussi un facteur qui a permis à la population de ces félins de connaître une expansion.
« La reforestation est une réalité en France, avec un accroissement des surfaces forestières de plus de 90 000 ha chaque année depuis 1985 », indique au National Geographic Sandrine Ruette, vétérinaire et cheffe de l’équipe des méso-carnivores à l’Observatoire français de la biodiversité. « On réimplante aussi des réseaux de haies, dont on a compris les mérites. Elles jouent le rôle de brise-vent pour l’agriculture, limitent l’érosion des sols et sont très importantes pour la biodiversité, en servant de refuge aux carnivores et à leurs proies. »
« La France a l’une des plus belles populations de chats forestiers d’Europe », conclut-elle.
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