Dans le Nord, le collège du Lazaro à Marcq-en-Barœul a mis en place une initiative inspirante : chaque jour à 13 h 45, tout le monde prend une pause lecture pendant 15 minutes.
L’opération « Chut, on lit ! » est obligatoire pour tout le monde dans l’établissement : élèves, professeurs, personnel et même les visiteurs.
Chacun a le droit de choisir son livre, qu’il peut apporter de la maison ou emprunter à la bibliothèque. Dans le grand silence, le quart d’heure de lecture s’est transformé en un rituel apprécié de tous, et il est même devenu un besoin.
Quinze minutes, ça paraît bien peu, cependant, le résultat est déjà impressionnant. Des élèves de troisième ont avoué à France bleu qu’ils lisent même à la maison « car ils veulent savoir la fin du livre ». Des parents d’élèves, qui ne voyaient jamais leurs enfants lire, les voient parfois le soir « dans leurs livres, plutôt que sur leur portable ».
Cette nouvelle obligation, mise en place à la rentrée 2018, a déjà un effet « magique », selon Chantal Givert, principale du collège. Elle a confié : « Ils lisent, même ceux qui étaient non-lecteurs chez eux, certains jusqu’à trois ou quatre livres depuis la rentrée. »
Quant à Claire le Louarn, l’enseignante de lettres classiques qui est à l’origine de cette idée, elle a l’impression qu’ils « lisent plus vite, lorsqu’ils découvrent un texte ». À plus long terme, un bilan confirmera sans doute les bienfaits déjà ressentis grâce à ce petit moment de lecture quotidien.
Cet article vous a intéressé ? Partagez-le avec vos amis et laissez-nous vos commentaires.
VIDÉO RECOMMANDÉE :
Paris – Un collège remplace les heures de colle par des corvées de jardinage
pour que les punitions aient du sens
Comment pouvez-vous nous aider à vous tenir informés ?
Epoch Times est un média libre et indépendant, ne recevant aucune aide publique et n’appartenant à aucun parti politique ou groupe financier. Depuis notre création, nous faisons face à des attaques déloyales pour faire taire nos informations portant notamment sur les questions de droits de l'homme en Chine. C'est pourquoi, nous comptons sur votre soutien pour défendre notre journalisme indépendant et pour continuer, grâce à vous, à faire connaître la vérité.