Depuis qu’une nouvelle série de livres de Superman version « woke » a été lancée, les ventes ont chuté et les fans ne s’y retrouvent pas. Dans cette série intitulée Son of Kal-El, Jonathan Kent (Jon), qui est le fils de Lois Lane et du super-héros Clark Kent dont il reprendra le costume de Superman, s’avère être bisexuel.
Son of Kal-El est sorti en juillet dernier et le héros n’est autre que le fils du vrai superhéros, à savoir Jonathan Kent, appelé Jon. S’il porte le titre de Superman sur Terre et possède les pouvoirs de son père Clark Kent, cet avocat est sensible aux changements climatiques et défend les migrants illégaux. En outre, il est ouvertement bisexuel, une scène le montre en train d’embrasser le personnage Jay Nakamura, un réfugié de Gamorra qui lui aussi possède des pouvoirs.
« Le super héros le plus fort de la planète fait son coming-out »
La nouvelle a été annoncée sur les réseaux sociaux par l’auteur de la bande dessinée, Tom Taylor. Ce dernier a indiqué au site IGN France que lorsqu’on lui a demandé s’il voulait écrire un nouveau Superman pour l’Univers DC, il a su « que remplacer Clark par un autre sauveur blanc et hétéro serait une vraie opportunité ratée ».
« J’ai toujours dit que tout le monde avait besoin de héros, et tout le monde mérite de se reconnaitre dans ses héros. Aujourd’hui Superman, le super héros le plus fort de la planète, fait son coming-out », a-t-il poursuivi. Tom Taylor a encore expliqué à IGN que « Clark était le Superman de demain. Jon est le Superman du jour d’après ».
« Qu’est-ce qu’un nouveau Superman devrait combattre de nos jours ? »
Pour créer le personnage de Jon, l’auteur et son équipe se sont posés plusieurs questions : « Qu’est-ce qu’un nouveau Superman devrait combattre de nos jours ? Un Superman de 17 ans peut-il affronter des robots géants tout en ignorant les changements climatiques ? Bien sûr que non. Quelqu’un avec une super vue et une super ouïe va-t-il ignorer les injustices au-delà de ses frontières ? Peut-il ignorer les suppliques des demandeurs d’asile ? »
Tom Taylor a ajouté que son héros était le fils de Lois Lane, à savoir « la journaliste la plus efficace, la plus féroce de la planète ». De plus, Jon possède « un fort sentiment de ce qui est juste ou mauvais, une aversion instinctive de la corruption, et un puissant désir de faire gagner la vérité sur la désinformation ». Mais « Jon est jeune et passionné et parfois il y va un peu trop fort », a-t-il ajouté. L’auteur a également dévoilé que Jay, avec qui Jon a entamé une relation amoureuse, était mis sur le même pied d’égalité que Jon, ce qui signifie que Jon n’aura pas besoin de le protéger.
Si les militants « woke » ont été séduits par ce héros qui leur ressemble, il ne fait toutefois pas l’unanimité, à en juger sur les ventes réalisées. Selon le Washington Times, 68 800 exemplaires du premier numéro ont été vendus, mais en novembre, ce chiffre a chuté à 34 000 pour le troisième numéro. À titre de comparaison, le journal a rappelé le succès qu’avaient connus d’autres « reboot » de Superman, en citant entre autres le premier tome d’une collection parue en 2018. Celle-ci avait alors enregistré 130 000 achats, on est donc loin du compte avec Son of Kal-El.
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