Le professeur Michel Canis était le chef de service de chirurgie gynécologique au CHU de Clermont-Ferrand. Mais il vient de démissionner de son poste afin de protester contre « la destruction de l’hôpital public » et pour ne plus « servir de courroie de transmission de décisions qu’il désapprouve ».
Dans une entrevue à La Montagne, il explique que les conditions de travail des infirmières sont tellement difficiles que beaucoup d’entre elles se rendent jusqu’au burn-out, voire jusqu’au suicide pour certaines.
Les restrictions budgétaires compromettent « gravement » la qualité des soins à cause de l’état du matériel qui n’est pas remplacé ainsi que de la longueur des listes d’attente en chirurgie gynécologique.
Conscient que sa démission ne changera pas le système et n’aura pas d’effet parce qu’il sera tout simplement remplacé, Michel Canis reconnaît qu’elle lui permet au moins d’être en accord avec lui-même.
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