Le Parti populaire européen (PPE) conservateur a appelé aujourd’hui Nicolas Maduro à démissionner de la présidence vénézuélienne pour permettre une « transition pacifique du pouvoir », et a appelé l’Union européenne à approuver de nouvelles sanctions si des « tactiques dilatoires » continuent pour ce processus.
« Depuis son arrivée au pouvoir en 2013, Nicolas Maduro et le régime corrompu ont ruiné leur pays et appauvri leur peuple par l’incompétence et la criminalité », dénonce une résolution adoptée lors du congrès que les conservateurs européens ferment aujourd’hui à Zagreb (Croatie).
Dans ce document, le PPE, le groupe le plus représenté au Parlement européen, exige que Maduro « reprenne immédiatement les pourparlers pour établir un plan clair, concret et opportun pour les nouvelles élections présidentielles ».
Le Parti populaire européen va plus loin et déclare que le leader vénézuélien, « pour le bien de son pays, devrait démissionner de la présidence dans une transition pacifique du pays ».
« On ne peut pas lui faire confiance pour présider une élection équitable, qui doit non seulement rester à l’abri de toute ingérence illégale, mais dont le processus et les résultats doivent également être confiés aux citoyens et à des observateurs indépendants », déclare le texte.
Le PPE condamne également « l’ingérence étrangère de pays comme Cuba, la Chine, la Turquie et la Russie en faveur du régime Maduro » et appelle à une stratégie pour aider les pays d’Amérique latine et des Caraïbes qui « font face à l’exode massif » des Vénézuéliens.
Le PPE, qui comprend le Parti populaire espagnol, considère les élections présidentielles de mai 2018 comme « illégales » et a reconnu le leader de l’opposition Juan Guaidó comme président en charge du Venezuela.
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