Jusqu’à très récemment, toute suggestion de la possibilité qu’une fuite de laboratoire ait conduit à la pandémie de Covid-19 était considérée par de nombreux médias comme une « théorie du complot ».
Après avoir multiplié les appels en faveur d’une enquête plus poussée sur l’origine du virus, le 26 mai, le président américain Joe Biden a publié une déclaration indiquant que les services de renseignement américains étaient divisés sur la question de savoir si le virus était d’origine naturelle ou s’il s’agissait d’un accident de laboratoire, et qu’il n’y avait toujours pas de conclusion définitive.
L’alternative à l’hypothèse de l’origine naturelle a reçu une reconnaissance plus générale après que 18 scientifiques éminents, dont un membre de la Table consultative scientifique du Covid-19 de l’Ontario, ont publié une lettre dans le magazine Science le 14 mai, affirmant que la théorie de l’incident de laboratoire ne devait pas être ignorée et que l’enquête sur l’origine du virus devait se poursuivre.
L’idée a pris de l’ampleur à la mi-février après que le chef de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a contredit le rapport de sa propre agence sur l’origine du virus. Le rapport concluait qu’une origine laboratoire était « extrêmement improbable », alors que Tedros déclarait qu’une enquête plus approfondie était nécessaire. L’enquête de l’OMS a été entachée par un manque de transparence de la part de Pékin et par les liens de certains enquêteurs avec la Chine.
Le 11 mai, Anthony Fauci, directeur de l’Institut national des allergies et des maladies infectieuses des États-Unis, a avoué qu’il n’était « pas convaincu » que le virus se soit développé naturellement. Ses commentaires répondaient à une question posée par un membre du personnel du site Web de vérification des faits PolitiFact.
Quelques jours plus tard, PolitiFact s’est discrètement rétracté d’une vérification des faits publiée en septembre 2020, dans laquelle il qualifiait d’inexacte et de « théorie du complot démystifiée » l’affirmation d’une virologue de Hong Kong de l’époque selon laquelle le Covid-19 provenait d’un laboratoire. En mai 2020, le Dr Fauci avait rejeté la théorie de la fuite en laboratoire dans une interview au National Geographic, affirmant que les preuves « suggèrent fortement » une origine naturelle.
Le 24 mai, Vox a modifié une note de l’éditeur sur un article de mars 2020 qui affirmait que la théorie de la fuite en laboratoire avait été « démolie », déclarant dans sa mise à jour que « le consensus scientifique a changé ».
Dans les derniers développements, le secrétaire américain à la santé et aux services sociaux, Xavier Becerra, a dit le 25 mai qu’il devrait y avoir une nouvelle étude « transparente » sur l’origine du virus, et le gouvernement britannique a déclaré le 24 mai que l’OMS devrait « explorer toutes les théories possibles » sur les origines du virus.
Auparavant, 14 pays, dont le Canada et les États-Unis, avaient exprimé leurs préoccupations concernant l’étude de l’OMS sur l’origine du virus, demandant une « analyse et une évaluation transparentes et indépendantes » dans une déclaration du 30 mars. L’ancien chef des Centres américains de contrôle et de prévention des maladies, Robert Redfield, un virologue, a indiqué le 26 mars qu’il pensait que le virus provenait d’un laboratoire chinois.
Citant un rapport des services de renseignement américains jusqu’alors confidentiel, un article du Wall Street Journal publié le 23 mai rapporte que trois chercheurs de l’Institut de virologie de Wuhan (WIV), en Chine, se sont rendus dans un hôpital pour des symptômes de type Covid en novembre 2019 – environ un mois avant l’apparition du « patient zéro » identifié par le régime communiste chinois.
Cette révélation correspond au contenu d’une fiche d’information publiée par le ministère des Affaires étrangères des États-Unis dans les derniers jours de l’administration Trump, qui affirmait que plusieurs chercheurs du WIV étaient tombés malades à l’automne 2019 avec des symptômes correspondant au Covid-19.
Pékin a rapidement rejeté les affirmations du Ministère en janvier comme des « théories du complot », qualifiant la fiche d’information de « fiche de mensonges ».
Mais la Chine communiste n’a pas été la seule à à l’étiquetage du terme « conspirationniste » tout au long de la pandémie. Le New York Times, dans un message Twitter du 3 février en mettant le lien de son article sur la visite de l’équipe de l’OMS au WIV à l’époque, a écrit : « Le [WIV] a été au centre de théories du complot sans fondement promues par l’administration de Donald Trump sur les origines de la pandémie. » Le même jour, un article de CNN indiquait : « Une équipe d’enquêteurs de l’Organisation mondiale de la santé visite mercredi à Wuhan un laboratoire qui a été au centre de conspirations et de spéculations sur l’origine de la pandémie de coronavirus. »
Discussions parlementaires
L’étiquetage « conspirationniste » et les demandes d’arrêt de toute remise en question de l’origine du virus se sont même étendus aux discussions au Parlement canadien.
Cela s’est produit lors d’une réunion de la commission parlementaire Canada-Chine le 10 mai, au cours de laquelle les députés ont cherché à obtenir des réponses des administrateurs du Laboratoire national de microbiologie (LNM) de Winnipeg sur les raisons pour lesquelles les scientifiques Xiangguo Qiu et son mari Keding Cheng ainsi que plusieurs étudiants chinois ont été escortés hors du laboratoire en 2019.
Le Laboratoire national de microbiologie (LNM) est une installation classée au niveau 4, le plus haut niveau de biosécurité, équipée pour travailler avec les maladies infectieuses humaines et animales les plus mortelles. C’est le seul laboratoire de niveau 4 au Canada.
Lors de la réunion, Michael Chong, critique des affaires étrangères et conservateur, a tenté de mettre au courant les députés en leur fournissant plus de détails. Il a dit à la commission que Pékin a bloqué les enquêtes sur l’origine de la pandémie de Covid-19. Il a également souligné que le Laboratoire national de microbiologie avait envoyé des échantillons des virus mortels Ebola et Henipah en Chine « huit mois seulement avant qu’une pandémie mondiale ne commence ostensiblement dans la même ville », et que Xiangguo Qiu s’était rendue plusieurs fois au Laboratoire national de biosécurité de Wuhan, qui fait partie du WIV. M. Chong a ajouté que Xiangguo Qiu et Keding Cheng ont fait l’objet d’une enquête des autorités canadiennes et ont finalement été licenciés pour violation des politiques.
Les administrateurs du LNM (Laboratoire national de microbiologie) n’ont pas voulu donner de détails sur les raisons pour lesquelles les scientifiques ont été renvoyés du laboratoire, invoquant des obligations de confidentialité, et M. Chong a noté la similitude entre leur refus de répondre aux questions et les obstacles auxquels se heurtent les enquêteurs qui cherchent à obtenir des informations sur les origines du virus en Chine.
« Le parallèle entre ces deux situations est effroyable. Nous vivons dans une démocratie parlementaire et nous sommes confrontés aux mêmes obstacles à nos enquêtes que les enquêteurs qui tentent de découvrir les origines de la pandémie de Covid-19 en Chine », a-t-il fait remarquer.
Pendant la formulation des motions d’ordre, les députés libéraux ont soutenu que M. Chong parlait de conspiration et se sont opposés à ses déclarations, lesquelles faisaient le raprochement entre la question de l’origine du virus et les enquêtes sur le laboratoire de Winnipeg. Un député libéral a déclaré que M. Chong « s’inspirait de certaines des théories les plus folles sur Facebook et d’autres médias sociaux pour faire valoir son point de vue ».
Réfutant l’étiquette de conspirationniste, M. Chong a cité une phrase du président d’Eurasia Group, Ian Bremmer, qui, selon lui, est « tout sauf un théoricien de la conspiration ».
« La réticence de la Chine à coopérer avec l’Organisation mondiale de la santé pour enquêter sur les origines du coronavirus a rendu impossible de prouver comment la maladie est apparue, obscurcissant ainsi l’intervention scientifique. En effet, malgré toutes les allégations de conspiration, la théorie selon laquelle le Covid aurait été émis par inadvertance d’un laboratoire biologique de Wuhan reste à la fois plausible et profondément préoccupante », a déclaré M. Chong en citant M. Bremmer.
Malgré les efforts des parlementaires canadiens pour obtenir des réponses, les administrateurs du LNM ont continué de refuser de leur fournir des détails sur les raisons pour lesquelles les scientifiques ont été renvoyés de la seule installation de virologie de niveau 4 du Canada.
Document influent
L’un des documents les plus influents au début de la pandémie, qui a orienté le débat sur l’origine du virus, est une déclaration publiée par un groupe de scientifiques dans la prestigieuse revue médicale The Lancet le 19 février 2020. Intitulée « Déclaration de soutien aux scientifiques, aux professionnels de la santé publique et aux professionnels de la médecine de la Chine luttant contre le Covid-19 », elle indiquait : « Nous faisons front commun pour condamner fermement les théories du complot suggérant que le Covid-19 ne proviendrait pas d’une origine naturelle. »
Le groupe de recherche d’investigation à but non lucratif U.S. Right to Know (USRTK) a affirmé dans un post de novembre 2020 que, selon les documents qu’il a obtenus dans le cadre de demandes d’archives publiques, le scientifique qui a rédigé la première version de la déclaration était Peter Daszak, directeur de EcoHealth Alliance, basé à New York. Selon l’USRTK, ce sont des employés de l’organisation de Peter Daszak qui ont présenté la déclaration. Ce même groupe a fait passer des fonds du gouvernement américain pour la recherche sur le coronavirus à l’Institut de virologie de Wuhan.
Cependant, la déclaration publiée dans The Lancet indique : « Nous ne déclarons aucun intérêt concurrentiel. »
« Peter Daszak manque de crédibilité parce que la lettre du Lancet du 19 février qu’il a rédigée et présentée a faussement affirmé qu’il n’y avait pas de conflit d’intérêts », a souligné dans un courriel le spécialiste de la Chine Anders Corr, éditeur du Journal of Political Risk et collaborateur d’Epoch Times.
« En fait, l’organisation de M. Daszak a contribué à financer des recherches à l’Institut de virologie de Wuhan. Ces recherches portaient sur les coronavirus. »
M. Daszak faisait également partie de l’équipe de l’OMS qui a mené une mission d’enquête sur l’origine du virus en Chine au début de cette année. Et il faisait partie des experts de l’OMS qui ont suscité la controverse en raison de leurs liens avec la Chine. En plus de faire passer l’argent de l’Institut national de la santé des États-Unis au WIV, son organisation a reçu de l’argent du Parti communiste chinois (PCC), a-t-il déclaré en 2018 lors d’une conférence parrainée par un média d’État chinois.
Peter Daszak n’a pas répondu à une demande de commentaire d’Epoch Times.
Pendant ce temps, l’auteur et journaliste scientifique Nicholas Wade affirme que si le virus « s’était effectivement échappé de recherches qu’il a financées, le Dr Daszak serait potentiellement coupable ». Nicholas Wade a fait cette déclaration dans un long article publié dans la revue scientifique respectée Bulletin of Atomic Scientists, dans lequel il établit les raisons pour lesquelles la théorie de la fuite du laboratoire ne peut être écartée.
Une science médiocre
Pendant de nombreuses années, Nicholas Wade a été membre du personnel du New York Times et des prestigieuses revues scientifiques Science et Nature. Il a déclaré qu’il existait un autre document qui a contribué à façonner le discours sur l’origine du virus et à écarter la théorie de la fuite en laboratoire, c’est une lettre de plusieurs scientifiques publiée le 17 mars dans la revue Nature Medicine. Cette lettre présente le raisonnement des auteurs pour exclure toute alternative à une origine naturelle.
Contestant le raisonnement de la lettre, M. Wade affirme que ces affirmations relèvent d’une « science médiocre ».
Epoch Times a contacté Kristian G. Andersen, l’auteur principal de la lettre de Nature Medicine, mais n’a pas eu de réponse.
M. Wade écrit que les lettres publiées dans The Lancet et Nature étaient plus politiques que scientifiques.
« Les déclarations ont été conçues pour avoir un effet politique, et non pour présenter les faits scientifiques », a-t-il déclaré dans un courriel.
Si l’origine naturelle du virus n’a pas encore été confirmée, c’est notamment parce que les scientifiques n’ont toujours pas trouvé de preuve de l’infection initiale du virus de l’animal à l’homme.
« L’espèce hôte intermédiaire du SRAS1 a été identifiée dans les 4 mois suivant l’apparition de l’épidémie, et l’hôte du MERS dans les 9 mois. Pourtant, quelque 15 mois après le début de la pandémie de SRAS2[SRAS-CoV-2, qui provoque la maladie Covid-19], et après des recherches vraisemblablement intensives, les chercheurs chinois n’ont pas réussi à trouver la population initiale de chauves-souris, ni l’espèce intermédiaire vers laquelle le SRAS2 aurait pu passer, ni aucune preuve sérologique qu’une quelconque population chinoise, y compris celle de Wuhan, ait jamais été exposée au virus avant décembre 2019 », indique l’article de M. Wade.
Selon M. Wade, une partie du problème qui pousse de nombreux médias à rejeter rapidement toute théorie autre qu’un événement naturel est que, contrairement aux journalistes politiques, les journalistes scientifiques ne sont pas totalement vigilants quant aux motivations de leurs sources.
Une autre raison, ajoute-t-il, « est la migration d’une grande partie des médias vers la gauche du spectre politique ».
« Si les rédacteurs en chef ont accordé peu de crédit à cette idée, c’est en raison du fait que le président Trump a déclaré que le virus s’était échappé d’un laboratoire de Wuhan », a déclaré M. Wade.
Accès refusé aux données
De nombreux scientifiques et spécialistes de la Chine ont demandé à plusieurs reprises à Pékin d’autoriser une véritable enquête sur l’origine du virus, ce qui contribuerait à mettre un terme aux spéculations qui suscitent la controverse.
Mais selon M. Corr, le régime a pu orienter le récit de l’origine du virus en refusant l’accès aux données de base.
« Nos enquêteurs et nos virologues criminalistiques n’ont pas eu pleinement accès aux données disponibles en Chine. Ce qu’ils voient est trop souvent ce que le PCC veut qu’ils voient », explique-t-il.
« Donc, lorsque nos enquêteurs sortent d’une enquête en Chine en disant ‘la plupart des preuves vont à l’encontre de l’hypothèse de la fuite de laboratoire, et donc l’hypothèse de la fuite de laboratoire est probablement fausse’, ils n’utilisent pas une bonne méthodologie scientifique. »
Marcus Kolga, agrégé supérieur de recherches à l’Institut Macdonald-Laurier, basé à Ottawa, et expert en désinformation, affirme que des régimes comme ceux de la Chine et de la Russie disposent de départements comptant des milliers de personnes dédiées à la création et à l’amplification de la désinformation.
« Il est certainement dans l’intérêt du Parti communiste chinois de promouvoir tout récit qui jette un doute sur l’origine du virus », a dit Marcus Kolga à Epoch Times.
« Si le virus a effectivement pris naissance ailleurs que dans un marché d’animaux vivants ou autre, je suis sûr que le Parti communiste chinois amplifiera toutes sortes de récits qui mettrait cela en doute. »
Il ajoute qu’au début de la pandémie, le régime chinois a caché des informations sur le virus et n’a pas pris les mesures appropriées pour arrêter la propagation.
« S’ils avaient agi plus tôt, nous aurions pu sauver des millions de vies. »
Les accusations racistes, une tactique politique
Une autre façon pour le régime d’influencer le discours sur la pandémie, selon Marcus Kolga, est de qualifier de raciste toute critique de sa conduite sur la pandémie.
Selon Kolga, le PCC a appris cette tactique de l’Union soviétique, qui qualifiait de fasciste ou de néo-nazi toute personne qui la critiquait.
« Ces régimes comprennent que nous sommes très sensibles aux accusations de racisme en raison de la diversité et de la grande tolérance que nous avons dans ce pays. Ils utilisent donc ces étiquettes et ces accusations pour discréditer toute critique de ces régimes », ajoute-t-il.
Alex Petro, propriétaire d’un bar à London, en Ontario, a fait l’objet de mépris de la part de plusieurs médias et politiciens locaux en raison d’une affiche qu’il avait placée dans son bar et qui faisait référence au virus comme étant « le virus chinois ». Les critiques n’ont pas diminué, même après qu’il eut précisé que sa pancarte visait à critiquer le régime communiste chinois, qui opprime le peuple chinois, et qu’il aime le peuple chinois.
Cette tentative de faire passer pour raciste toute critique de la Chine pour sa façon de traiter l’épidémie de virus est apparue dans des publicités sur les médias sociaux diffusées par les médias d’État chinois et vues par des millions de personnes.
Des responsables chinois ont également tenté d’imputer la responsabilité du virus à des pays spécifiques, notamment le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Zhao Lijian, qui a affirmé que le virus provenait des États-Unis et avait été amené à Wuhan par l’armée américaine. Le ministère américain des Affaires étrangères a convoqué l’ambassadeur des États-Unis à la suite de cet incident.
Selon un rapport récent de la Fédération internationale des journalistes, basée à Bruxelles, Pékin a utilisé son infrastructure médiatique mondiale « pour diffuser des récits positifs sur la Chine dans les médias nationaux, ainsi que pour mobiliser des tactiques plus originales telles que la désinformation ».
Selon Anders Corr, en plus des efforts du PCC, les étiquettes de racisme sont également le résultat de l’influence communiste et socialiste en Occident.
« L’influence communiste en général – dont une partie est devenue évidente dans les sociétés occidentales et dont une partie se transforme en formes démocratiques de socialisme – s’est alliée électoralement à la politique identitaire pour devenir hypercritique sur les questions de race, de genre, de sexualité, de post-colonialisme et de classe », explique-t-il.
Vérifier correctement les faits
Selon M. Kolga, tous les groupes des sociétés occidentales, y compris l’extrême gauche et l’extrême droite, sont la cible de la désinformation. Des régimes tels que ceux de la Chine et de la Russie font la promotion de théories du complot auprès de groupes ciblés afin de polariser la société et de semer la confusion. Cela pourrait également avoir pour conséquence de faire passer des voix légitimes sous la même étiquette afin de discréditer les arguments valables.
Le conseil habituel pour contrer la désinformation est de vérifier les sources fiables et d’éviter de se fier uniquement aux informations sur les médias sociaux, où la Chine et la Russie font partie des pays connus pour mener d’importantes campagnes de désinformation.
Mais lorsque de nombreux médias établis se laissent influencer par la désinformation, la question devient plus difficile.
M. Kolga recommande aux journalistes de vérifier correctement les faits de toutes les affirmations et de s’informer sur les antécédents des experts auxquels ils s’adressent.
« Vérifiez leurs antécédents et les liens qu’ils entretiennent avec eux », dit-il.
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