Alors qu’il était en déplacement à l’hôpital de Pontoise, dans le Val-d’Oise, vendredi soir, le président de la République a affirmé qu’il était « trop tôt pour dire si on va vers des reconfinements locaux ou plus larges ».
Alors que le couvre-feu s’est étendu pour toucher désormais 46 millions de Français, le chef de l’État évoque un reconfinement, si l’épidémie continue.
C’est en déplacement à l’hôpital de Pontoise, dans le Val-d’Oise, vendredi soir, que le président Emmanuel Macron a parlé de « reconfinement ». Le président a appellé à « réduire notre vie sociale au maximum » pour « faire corps avec le personnel soignant ».
Alors que depuis ce samedi, un couvre-feu de 21h à 6h du matin, s’est étendu à 54 départements pour faire face à la 2e vague de l’épidémie, le chef de l’État évoque des « mesures plus dures ».
Des restrictions plus drastiques
« La situation va s’alourdir dans les prochains jours et semaines, quoi que nous fassions », a expliqué, samedi 24 octobre, Olivier Véran à l’Assemblée. Le ministre de la Santé a évoqué une possible « aggravation pour nos hôpitaux ».
« Ces mesures n’ont pas vocation à être réduites mais elles seront peut-être renforcées, soit en s’étendant géographiquement, soit en regardant aussi les lieux, les moments où l’épidémie se propage le plus vite pour réduire ces occasions », a déclaré Emmanuel Macron vendredi soir. « Il est trop tôt pour dire si on va vers des reconfinements locaux ou plus larges », a-t-il poursuivi.
Les décisions seront prises en milieu de semaine prochaine suivant l’évolution du virus du PCC (Parti communiste chinois). La perspective d’un reconfinement est envisageable si des restrictions comme des couvre-feux plus drastiques, des fermetures de certains lieux ou quartiers, voire des confinements locaux ne suffiront pas. La mise en quarantaine du pays entier reste la solution ultime que le gouvernement souhaite à éviter.
Dans sa conférence de presse jeudi, Jean Castex a également évoque cette possibilité qui était pourtant taboue il y encore quelques jours. « Si nous ne réussissons pas collectivement à juguler l’épidémie, nous ferons face à une situation dramatique et nous devrons envisager des mesures beaucoup plus dures. Il est encore temps de l’éviter, mais il ne nous reste plus beaucoup de temps ».
Certains pays comme l’Irlande ou le pays de Galles ont franchi le pas pour éviter un reconfinement lors des périodes de fin d’année.
D’ailleurs un reconfinement de la population fragile pourrait être aussi envisageable pour éviter la mise en quarantaine globale du pays. « Un reconfinement de deux semaines de la population vulnérable s’avère aussi efficace en termes de réanimation et de mortalité qu’un confinement général », a expliqué Martin Blaschier sur LCI.
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