Dans son bilan épidémiologique du 25 juin concernant le coronavirus, Santé publique France a indiqué qu’il n’y avait « pas de signaux en faveur d’une reprise de l’épidémie ».
C’est une nouvelle qui peut rassurer les Français, bien que la vigilance reste de mise dans certains territoires concernant le Covid-19. Dans son rapport, l’agence Santé publique France a précisé que « l’ensemble des indicateurs de circulation du SARS-COV-2 sont à des niveaux bas ».
« Depuis la semaine 14, le nombre hebdomadaire de cas confirmés a été en constante diminution jusqu’à la semaine 24 (…) passant de 30.111 à 2.899 cas répertoriés », peut-on lire dans le rapport de l’agence. Une amélioration grandement ressentie par le milieu hospitalier, avec également moins de 700 malades actuellement en réanimation pour le Covid-19.
À noter que ces chiffres encourageants ne signifient pas que l’épidémie n’existe plus. Santé publique France souligne que le nombre de nouveaux cas confirmés et l’identification de clusters signifient que le coronavirus circule toujours.
L’agence précise également que lorsque de nouveaux foyers sont identifiés, ils sont « systématiquement investigués » par les agences régionales de santé (ARS) et les cellules locales de Santé publique France, qui font en sorte d’en contrôler l’expansion.
Cependant, la situation de certains territoires d’outre-mer, comme à Mayotte, reste préoccupante. « Les indicateurs sont en baisse mais restent encore à un niveau élevé en semaine 25 », précise Santé publique France. Idem en Guyane, où les chiffres sont encore moins bon. En effet, ces derniers « sont en augmentation, témoignant d’une intensification de la circulation du SARS-COV-2 », déclare l’agence.
Aux dernières nouvelles, le nombre de patients guyanais positifs pour le SARS-CoV-2 continue de progresser, avec 308 personnes infectées sur 100.000 habitants en semaine 25, contre 88 sur 100.000 en semaine 24. Depuis, des tensions se font ressentir dans les hôpitaux, car les taux d’hospitalisation et d’admission en réanimation sont de la même manière en augmentation.
Dès le lundi 15 juin, la Guyane était entrée en phase 3, dans le but « de limiter les conséquences de la circulation du virus avec le renforcement de mesures de restriction de circulation et l’augmentation des capacités de dépistage ».
Avec ces derniers points négatifs, le bilan épidémiologique de Santé publique France reste partagé. Bien que pour la France métropolitaine le plus gros est déjà passé. En conclusion, les Français doivent simplement poursuivre leurs efforts par précaution, car le coronavirus, même affaibli, est toujours présent.
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