Alors que les grands pays européens constatent une hausse du nombre de cas de coronavirus, la Suède semble éradiquer la pandémie. À Stockholm, le taux de nouveaux cas serait seulement de 1,8% – le plus bas niveau atteint depuis le mois de mars.
Alors que certains pays européens voient une augmentation de nombre des cas testés positifs, la Suède semble épargnée. Selon les autorités suédoises, le nombre de nouveaux cas à Stockholm, la capitale suédoise et l’épicentre de la maladie, atteindrait un taux particulièrement faible. Les autorités locales confirment uniquement 250 tests positifs au coronavirus sur les 14 000 tests réalisés, soit un taux de positivité de 1,8%. À noter qu’en France, ce chiffre a été estimé à 4,3% entre le 24 et le 30 août.
Depuis le mois d’avril, le nombre de décès quotidiens est en constante diminution, alors que le facteur de reproduction du virus (souvent appelé R0) est quasi-continuellement inférieur à 1 depuis début juillet.
Un autre phénomène encourageant est la diminution du nombre d’admissions de patients en soins intensifs. Au 31 août, l’autorité sanitaire locale répertoriait 31 patients, sept fois moins qu’en avril (avec 225 patients), au pic de la pandémie. Ces nouvelles sont d’autant plus encourageantes sachant que la Suède est le 9e pays du monde le plus touché par la pandémie, proportionnellement à la population respective, avec plus de 5 800 morts, soit 57 morts pour 100 000 habitants.
Il s’agit du « niveau le plus bas atteint depuis très longtemps », a rapporté à l’AFP Per Follin, responsable du département de contrôle et de prévention des maladies transmissibles de Stockholm.
Pour rappel, la Suède n’a pas imposé un confinement strict et le port du masque n’est pas obligatoire.
Le responsable suédois explique que ce faible taux de contamination par le virus du PCC (Parti communiste chinois, communément appelé le nouveau coronavirus) « est en grande partie dû au fait que beaucoup de Stockholmois suivent les recommandations de rester chez eux quand ils sont malades, de se laver les mains et de garder ses distances« .
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