Claire et Keny Guézet, les parents de Yann, ont déménagé à quelques kilomètres de leur ancien domicile. À cause de ce changement, le petit garçon de 8 ans ne peut plus aller passer ses vacances dans son centre de loisirs habituel à Montebourg (Manche). Celui de Valognes, également proche du domicile parental, refuse aussi l’enfant. Un casse-tête insoluble pour la famille.
Depuis l’âge de 4 ans, Yann a l’habitude de passer ses vacances au centre de loisirs de Montebourg, étant scolarisé à Montebourg, rapporte Actu.fr. Ses parents, des agriculteurs, ont déménagé dans l’été 2019 après avoir trouvé des terres près d’Huberville, à 6 kilomètres de l’école de Yann.
Son centre de loisirs habituel ne l’accepte plus, « faute de place »
L’ancien domicile de la famille Guézet, situé à Saint-Germain-de-Tournebut, ainsi que leur nouveau domicile, se trouvent tous deux à égale distance de l’école de Yann. Pour autant le garçon ne peut désormais plus être admis dans le centre de loisir de Montebourg, où il avait l’habitude d’aller depuis 4 ans.
« Tout se passait bien depuis notre arrivée dans notre nouvelle maison il y a deux ans, jusqu’à ce que je reçoive ce mois-ci un appel du centre qui m’annonce que mon enfant de 8 ans ne pourrait plus s’y rendre pendant les vacances, faute de places », explique la maman de Yann.
Lorsque cette dernière a demandé des explications à Bérengère Besnard, la directrice du centre de loisirs, celle-ci lui a expliqué que le règlement privilégiait les demandes des familles domiciliées dans l’une des 22 communes du canton de Montebourg, Huberville n’étant pas incluse dans ces communes-ci, précise Actu.fr.
« Leur enfant n’est pas du territoire, alors il n’est pas prioritaire »
Loin de se démonter, Claire Guézet s’est alors tournée du côté de Valognes dont la commune d’Huberville dépend. Mais de ce côté-ci encore, la réponse est négative. L’agent municipal en charge de ce centre de Valognes, qui est rattaché à la Direction du service Sport, Jeunesse et Vie associative, explique aux parents de Yann que « leur enfant n’est pas du territoire, alors il n’est pas prioritaire ».
Le règlement stipule en effet que « l’une des deux conditions suivantes doit être remplie pour une admission : soit être scolarisé à Valognes, ou soit y habiter ». La gestion familiale de Claire et Keny Guézet s’avère donc compliquée, d’autant plus que la petite famille compte un deuxième enfant, pour le moment confié aux bons soins d’une assistante maternelle.
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