Le président de la Fédération bancaire française, Philippe Brassac, a assuré samedi que la tourmente bancaire actuelle dans le monde, qui frappe notamment Credit Suisse en Europe, ne risquait pas de contaminer le secteur bancaire en France.
« Il n’y a aucun risque, parce qu’il n’y a aucun mécanisme de contagion possible entre les événements que nous constatons et les banques françaises », a déclaré le banquier, directeur général du Crédit Agricole, sur France Inter. « Les banques françaises sont très solides du fait de la régulation » et « il n’y a pas de mécanisme, comme il pouvait y en avoir dans le passé, de propagation ».
Depuis la faillite de la Silicon Valley Bank (SVB) aux États-Unis le 10 mars, et malgré les bouées de sauvetage des autorités suisses et américaines, le secteur bancaire a rechuté en Bourse vendredi, entraînant l’ensemble des marchés dans le rouge.
Inquiétudes pour Credit Suisse
Comme lors de la semaine écoulée, les inquiétudes se concentrent sur Credit Suisse, une des 30 banques au niveau mondial considérée comme trop grosse pour qu’on la laisse faire faillite, et qui pourrait se faire racheter totalement ou en partie par la plus grande banque suisse, UBS, dès ce week-end, dans le but de stopper la panique.
« Toutes les banques françaises, quasiment, sont soumises à des règles spécifiques de prudence », comme des exigences de fonds propres, de liquidités, de gestion du risque de taux, a énuméré le représentant des banques françaises.
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