NANTES – Vendredi 28 avril, Nantes avait rendez-vous avec la culture chinoise. En tournée européenne, la compagnie de danse classique chinoise Shen Yun Performing Arts jouait pour la première fois dans cette ville qu’on appelle aussi « belle endormie ».
« Absolument extraordinaire, fabuleux, magique », lançait Valérie Glatz à la sortie du spectacle. Cette enseignante en danse, qui s’est laissée tenter pour assister au spectacle, ne cache pas son plaisir. « D’une telle beauté, d’une telle grâce, une technique… Je suis complètement séduite, tous les interprètes sont extraordinaires. C’est un très, très beau spectacle que je recommanderai à tous ».
D’après son ressenti, les artistes sont tous « habités par quelque chose, il sourient tous » et dégagent « beaucoup de bienveillance, d’amour et de sérénité » pour un ensemble « à la fois dynamique et doux ». « C’est très touchant », insiste-t-elle.
Des acclamations ont résonné dans la salle du Palais des Congrès. « Vous avez entendu ces applaudissements ? », relève Robert Bourrasseau, confirmant : « C’est très, très bien ! » Le maire de Palluau, petite commune de Vendée, n’avait « pas assez de qualificatifs » à la sortie de la salle pour exprimer son ressenti. « J’avais quelques hésitations au départ, je n’en ai plus du tout, avec le final qu’on a eu… c’est grandiose ! »
Shen Yun serait-il capable de mettre du baume au cœur ? M. Bourrasseau explique avoir « passé des périodes très difficiles », mais qu’« aujourd’hui, c’est la cerise sur le gâteau, cela fait du bien ». « J’ai la chance de pouvoir ressentir les choses, et je suis très heureux. Et ma femme, je sens que cela lui a apporté beaucoup de bien ».
Shen Yun a été créé à New York en 2006 et compte cinq compagnies en tournée simultanément à travers le monde. L’un des objectifs de Shen Yun est de présenter une culture traditionnelle s’étendant sur 5 000 ans. Cependant, la compagnie est actuellement interdite en Chine communiste, où cette culture a quasiment disparu suite à la longue campagne de destruction durant les années 60-70. De nombreux temples, écrits, sculptures et œuvres d’art ont disparu sous l’impulsion de la grande Révolution culturelle de Mao Tsedong.
Réconcilier les Chinois avec leur culture, et présenter cette dernière au monde occidental est donc une mission et un pari réussi pour les 90 artistes, au vu du succès grandissant de la compagnie. D’un seul point de vue technique, d’après Valérie Glatz, « il faut beaucoup d’heures, d’années, de conviction et de foi pour en arriver là ». « En même temps », ajoute-t-elle, « on sent bien que ce n’est pas qu’un spectacle de divertissement, des messages passent, des informations et je trouve cela très bien ».
Dans certains tableaux, des pratiquants de la méthode spirituelle Falun Dafa sont persécutés par le régime communiste. Une issue d’espoir a conclu les scènes et a laissé un sentiment profond aux spectateurs. « On ressent aussi de la souffrance, de la douleur », explique le maire de Palluau. « Il faut arriver à s’en sortir, et par ce spectacle, ils donnent ce qu’ils ont à donner, le font connaître au monde ». Un message de « liberté », mais aussi de « don de soi ». « C’est très bien, vous apportez du bonheur aux gens ! », conclut-il.
« Le message qu’il faut toujours aller au bout de ce qu’on croit, de ce qu’on sent, de ce qui est juste, que la liberté c’est important », confirme pour sa part Valérie Glatz.
Propos recueillis par NTDTV.
Pour en savoir plus : fr.shenyunperformingarts.org
Epoch Times est média partenaire de Shen Yun Performing Arts.
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