Le son peut‑il être utilisé comme traitement thérapeutique ? Bien qu’il s’agisse d’une idée peu orthodoxe dans la médecine allopathique, elle est loin d’être nouvelle. Tout au long de l’histoire de l’humanité, les cultures anciennes vénéraient l’acte de créer des sons et croyaient fermement que des fréquences de résonance spécifiques pouvaient produire des effets curatifs. Les mythologies anciennes considéraient le son non seulement comme un divertissement agréable, mais aussi comme une force énergétique vitale sur le plan thérapeutique et ontologique.
Le son est une vibration dans l’espace et le temps. Bien que nous ne puissions pas le voir, tout dans le monde matériel vibre à une fréquence. L’idée que des fréquences ciblées puissent avoir un effet de résonance sur nous, physiquement et psychologiquement, n’est pas aussi farfelue qu’elle peut paraître à première vue. Ces dernières années, des médecins et des chercheurs ont mené de nombreuses études scientifiques mettant en évidence les effets curatifs bénéfiques de certaines fréquences. Si la musique et le son ont ce potentiel incroyable, comment leurs effets sont‑ils utilisés de manière positive, ou négative, dans le monde moderne ?
Une recherche rapide en ligne sur les « fréquences Solfeggio » donne lieu à un grand nombre d’histoires, de produits et de vidéos qui font l’éloge de cette ancienne gamme de sons, qui remonte aux chants grégoriens ou aux chants sacrés des moines bénédictins. Aujourd’hui, ces tonalités vibratoires peuvent être générées numériquement et transformées en de longues vidéos en ligne, dont certaines sont écoutées par des dizaines de millions de personnes. Ces vidéos ont tendance à présenter une fréquence sonore spécifique accompagnée d’une musique apaisante que les gens peuvent écouter pour dormir, se détendre ou méditer.
Les fréquences du solfège sacré ont connu une résurgence majeure au cours de la dernière décennie, de même que l’idée de leur potentiel bénéfique pour l’esprit ou pour la guérison. Les six principales fréquences sont 396 Hz, 417 Hz, 528 Hz, 639 Hz, 741 Hz et 852 Hz, le Hertz (Hz) étant l’unité de mesure du nombre de fois qu’un son vibre par seconde. Aussi arbitraires que ces chiffres puissent paraître à première vue, ils ont des relations profondes et mathématiquement significatives. Le mathématicien Victor Showell a décrit la fréquence de 528 Hz comme fondamentale pour Pi, Phi et le nombre d’or que l’on retrouve dans tout le monde naturel.
Une étude japonaise de 2018 a conclu que 528 Hz a un « effet réducteur de stress particulièrement fort, même après seulement cinq minutes d’exposition. » Le stress étant un facteur majeur dans la plupart des maladies, une recherche rapide sur YouTube pour 528 Hz pourrait s’avérer bénéfique de temps en temps. De nombreux musiciens souhaitent ardemment que le ton de l’échelle musicale passe de La=440 Hz à La=444 Hz afin que 528 Hz soit à nouveau inclus, comme c’était le cas dans la plus ancienne échelle du solfège. Selon le musicien Brendan Murphy : « À La=444 Hz, je peux sentir la résonance presque au niveau cellulaire, les vibrations me traversent et la guitare fait presque partie de moi. La sonorité est belle et brillante, très résonante. »
Donner le ton : passé et présent
Les musiciens accordent leurs instruments à une hauteur spécifique afin d’être littéralement « en phase » les uns avec les autres. Selon l’endroit où l’on se trouve dans le monde, un ton standard a été fixé à cet effet. Il n’est pas surprenant que ce soit une source de controverse dans le monde occidental, où la norme a été fixée à La=440 Hz au début du 20e siècle. Pourquoi cela est‑il important ? De nombreuses personnes croient passionnément que La=440 Hz n’a pas l’essence mathématique et vibratoire d’un La=432 Hz ou d’un La=444 Hz. Bien que cela ne soit pas nécessairement le résultat d’une conspiration malveillante, cela peut être un signe de l’ignorance des temps modernes par rapport à la sagesse du passé.
Le nombre 432 est puissant et a une signification mathématique résonnante. Utilisé par les Égyptiens et les Grecs de l’Antiquité, il est considéré comme sacré et aligné sur la conception universelle. Ce n’est qu’en 1917 que l’American Federation of Musicians a accepté le La=440 Hz comme hauteur standard, et le gouvernement américain a soutenu cette décision en 1920. En Europe, le British Standards Institute a également adopté le La=440 Hz comme hauteur standard en 1939. Il est intéressant de noter qu’à la même époque, 23 000 musiciens français ont voté en faveur de La=432 Hz. De même, de nombreux musiciens italiens affirment que la norme actuelle est incompatible avec les registres vocaux qui ont été transmis pendant des siècles.
Selon le Dr Alan Watkins, la fréquence cardiaque et la pression artérielle diminuent de manière significative chez les chanteurs monastiques lorsqu’ils exécutent des chants grégoriens de la gamme Solfeggio. « Le contrôle de la respiration, le sentiment de bien‑être que procure le chant communautaire et la simplicité des mélodies semblent avoir un effet puissant sur la réduction de la pression artérielle et donc du stress », a déclaré M.Watkins. Un grand nombre de personnes cherchent à se soulager en écoutant les fréquences du solfège en ligne ou en participant à des cérémonies de « guérison par le son » qui incluent souvent le jeu de bols tibétains, du didgeridoo et d’autres instruments ésotériques. Appelé à l’origine « yidaki » par les Aborigènes d’Australie, le didgeridoo a été utilisé pendant des millénaires comme outil de guérison. Leur culture a transmis des récits de grande guérison à l’aide de cet instrument sacré. Il produit des ondes vibratoires basses qu’une personne peut entendre, et parfois ressentir physiquement, lors d’une cérémonie de « guérison par le son ».
La sagesse de l’eau
Un domaine très apprécié de la recherche sur la guérison par le son est le travail du Dr Masaru Emoto, un scientifique japonais qui a découvert que l’eau réagit aux informations vibratoires. Pendant plus de 20 ans, jusqu’à sa mort en 2014, M. Emoto a mené des expériences démontrant cette extraordinaire qualité de l’eau. L’une de ces études a démontré comment différents types de sons produisent différents motifs cristallins dans l’eau. Lorsqu’ils étaient exposés à la Symphonie n°40 de Mozart, les échantillons d’eau distillée produisaient des cristaux ornés et géométriquement symétriques. En revanche, l’eau distillée qui avait été exposée à du heavy metal produisait des choses sans formes.
M. Emoto a également examiné les formations dans l’eau du robinet par opposition à l’eau recueillie dans des sources naturelles du monde entier. Les cristaux hexagonaux que l’on trouve dans la nature étaient absents des sources d’eau du robinet, ce qui l’a amené à conclure que « les cristaux hexagonaux représentent la force vitale de Mère Nature. Par conséquent, l’absence de cristaux hexagonaux peut être considérée comme un signe que les forces vitales de cette région ont été compromises sur le plan énergétique. »
En plus de ces expériences révolutionnaires, M. Emoto a utilisé un analyseur de résonance magnétique (ARM) pour transférer des informations vibratoires sur des molécules d’eau. Il a ensuite appelé l’eau ayant eu un tel traitement « l’eau HADO », ce qui signifie « énergie vitale. » En utilisant cette seule eau, il a affirmé avoir traité environ 15 000 personnes. Si la structure moléculaire de l’eau peut être transformée, puis l’eau consommée pour provoquer des changements positifs chez les patients, quelles sont les implications pour la biochimie et l’industrie pharmaceutique ? L’héritage de Masaru Emoto se perpétue dans les images de cristallographie d’eau gelée qu’il a partagées avec le monde entier et dans son livre à succès « Les messages cachés de l’eau ».
« Je crois que la musique a été créée pour ramener notre vibration à son état intrinsèque. C’est dans la nature humaine de créer une musique qui réajuste les vibrations déformées par l’histoire. C’est pourquoi je suis si certain que la musique est une forme de guérison avant d’être un art », a déclaré M. Emoto.
Son destructeur et son constructif
L’utilisation thérapeutique du son au niveau cellulaire se divise en deux grandes catégories : le son destructeur et le son constructif. Une technique médicale appelée lithotripsie utilise les ultrasons pour briser les calculs rénaux. Les ultrasons peuvent être utilisés pour favoriser la croissance des os, ou pour réduire les tumeurs et détruire les cellules cancéreuses. D’autre part, les ultrasons peuvent avoir un impact négatif sur la physiologie humaine par le biais des armes soniques et à micro‑ondes. L’armée américaine a développé à cette fin des armes de contrôle des foules de grande puissance appelées dispositifs acoustiques à longue portée (LRAD). Le producteur audio Cory Choy a décrit la sensation de l’arme à Popular Mechanics : « Une douleur horrible et nauséabonde a frappé mon corps, puis j’ai réalisé que c’était du son. Au début, vous vous dites : ‘Qu’est‑ce qui m’arrive ? Votre corps se met en mode douleur et en panique totale. C’est l’équivalent sonore de regarder le soleil. Les gens dans la ligne de feu directe n’ont pas couru. Ils se sont simplement jetés à terre et ont commencé à crier. »
Les travaux de chercheurs comme le Dr Anthony Holland abordent des aspects moins terrifiants du son. Lors d’une conférence TEDx intitulée « Shattering Cancer With Resonant Frequencies » [Briser le cancer avec des fréquences résonantes ; ndt.] en 2013, le Dr Holland a fait la démonstration de recherches prometteuses pour l’avenir du traitement du cancer. Comparant ses recherches à l’effet de résonance d’un chanteur brisant un verre de cristal, le Dr Holland utilise une antenne à plasma qui émet des impulsions, appelée technologie OPEF (Oscillating Pulsed Electric Field), qui combine deux fréquences liées, une haute et une basse, pour briser les cellules cancéreuses. D’autres chercheurs affirment que cette technologie n’a rien de nouveau et qu’elle a été mise au point dès 1938 par le Dr Royal Rife, qui a inventé ce que l’on appelle la machine Rife ou la machine Beam Ray. Indépendamment du passé obscur de ce domaine, l’utilisation du son par opposition à la chimiothérapie et aux traitements plus invasifs constituerait un véritable changement de paradigme dans le traitement du cancer. Espérons que ce temps arrive enfin. À la fin de son exposé, le Dr Holland brosse un tableau magnifique en déclarant :
« Je crois que l’avenir des hôpitaux pour enfants atteints de cancer sera différent. Ce seront un lieu où les enfants se réunissent et se font de nouveaux amis, ils ne sauront probablement même pas qu’ils sont malades. Ils feront des dessins, colorieront dans leurs livres et joueront avec leurs jouets, tout en ignorant qu’au‑dessus d’eux, une magnifique lumière plasmatique bleue émet des champs de guérison pulsés qui brisent leur cancer sans douleur et sans toxicité, une cellule à la fois. »
Le pouvoir de l’écoute
Et si nous pouvions littéralement écouter les cellules de notre corps et entendre ce qu’elles « chantent » ? C’est ce que fait le Dr James Gimzewski de l’UCLA en utilisant un microscope à force atomique pour écouter le son spécifique émis par une cellule. Le Dr Gimzewski a baptisé ce nouveau domaine d’étude « sonocytologie », qui consiste à trouver la « signature sonore unique » d’une cellule qu’elle « chante » à ses voisines. La possibilité passionnante de cette recherche réside dans la capacité à classer les cellules saines et malsaines en fonction de leur signature sonore, puis à leur renvoyer leurs propres sons destructeurs à des niveaux amplifiés jusqu’à ce qu’elles soient détruites par la loi de la résonance.
Nous savons tous que la musique est un cadeau précieux dans nos vies. Nous n’avons pas nécessairement besoin d’études pour nous montrer que la musique peut être relaxante lorsque nous prenons le temps d’écouter des sons « curatifs. » Que ce soit en assistant à une séance de guérison par le son, en mettant de la musique classique, en utilisant un appareil de thérapie par le son ou en écoutant des sons du solfège sacré à la maison, les fréquences de résonance et les arrangements harmonieux nous permettent d’atteindre un meilleur état vibratoire. Comme l’a souligné Masaru Emoto, cela peut devenir une question de vie ou de mort si nous laissons notre « force vitale » être compromise par le bruit chaotique et la toxicité du monde moderne. Le corps humain est principalement composé d’eau, et apparemment, l’eau aime les fréquences harmonieuses.
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